Le Père Léon Dehon est considéré comme par l’Église catholique, mais qui est-il ? Découvrez de belles prières pour le .
Le Père Léon Dehon est né au XIXème siècle, sous le nom de Léon-Gustave dans une famille aisée du Hainaut, en Belgique. Seule sa mère est catholique pratiquante et transmet à son fils sa dévotion particulière au Cœur Sacré de Jésus. À douze ans, ses parents l’envoient en pension avec son frère Henri car il est très turbulent. Il quitte ainsi La Capelle pour le collège d’Hazebrouck, dirigé par l’abbé Jacques Dehaene, où il décroche son baccalauréat à seize ans. Il poursuit ses études d’Humanités à l’institut Barbet de Paris et s’inscrit aux conférences de . Léon-Gustave se sent appelé par le Christ à devenir prêtre. Mais son père refuse. Il poursuit donc ses études de droit.
À vingt-et-un ans, il est docteur en droit civil. À la suite de cela, son père l’envoie en voyage, faire son “Grand Tour”.Léon découvre ainsi le Proche-Orient. Son étape en Palestine et à Jérusalem le marque beaucoup. Devenu enfin majeur, il s’arrête à Rome en juin 1865, désirant, cette fois-ci, poursuivre des études en vue du sacerdoce. Il intègre alors le Collège romain, tout en étant séminariste au séminaire français Sainte-Claire.
Léon-Gustave est ordonné prêtre à l’âge de vingt-cinq ans, le 19 décembre 1868. Il célèbre la messe pour la première fois dans sa ville natale le 19 juillet 1869.
Il devient assez proche du cardinal Pecci, , défendant une optique romaine de l’Église.
Il rentre temporairement en France après avoir été lourdement éprouvé par la guerre de 1870. Il retourne à Rome en mars 1871 et obtient un doctorat en philosophie, théologie et droit canon.
Sur décision de l’évêque de Soissons, l’abbé Dehon devient le septième vicaire de la basilique de Saint-Quentin (dans l’Aisne), en 1871. Plus tard, il devient le directeur spirituel des Servantes du Sacré-Cœur de Jésus. Après avoir rencontré la supérieure qui lui fait approfondir sa relation au Sacré-Cœur de Jésus, l’abbé Léon Dehon fonde le collège Saint-Jean en 1876, à Saint-Quentin et la congrégation des Prêtres du Sacré-Cœur en 1878. Il prend ensuite le nom en religion de Jean du Cœur de Jésus.
Au printemps 1903, le père Dehon doit s’exiler à Bruxelles. C’est alors un moment de grande expansion de la congrégation qui s’implante en Belgique, au Luxembourg, en Hollande, en Italie, en Pologne, mais également, au Brésil, au Congo belge, au Cameroun, en Afrique du Sud et à Sumatra.
Entre le 10 août 1910 et le 12 mars 1911, le père Dehon fait un tour du monde afin de s’informer des réalités de la mission. Lorsque le Première Guerre mondiale éclate, Léon doit rentrer à Saint-Quentin, en août 1914. La ville est rapidement occupée par les Allemands. Il est évacué en mars 1917 à Bruxelles. Il rentre en France à la fin de la guerre, cherchant à faire renaître sa communauté, ébranlée par les conflits.
Malheureusement, l’abbé Dehon meurt d’une gastro-entérite, lors d’un voyage à Bruxelles pour voir ses confrères.
Le Père Léon Dehon est né le 14 mars 1843 à La Capelle, dans l’Aisne. Il rend son âme au Seigneur le 12 août 1925, âgé de 82 ans, à Bruxelles.
Le 25 mars 1997 le pape le déclare . Il aurait dû être déclaré le 24 avril 2005, après reconnaissance d’un survenu en son intercession mais la mort du pape Jean-Paul II ajourne la célébration. Malheureusement, le Père Dehon est accusé d’antisémitisme et le décide alors d’annuler sa béatification.
« Ô Dieu éternel et Tout Puissant,
Toi qui opères toujours à travers tes saints
des choses merveilleuses
Fais que ton serviteur fidèle Léon Dehon,
Rayonnant d’exemple de vertu et de zèle,
Engagé pour le salut de la jeunesse,
Et investi pour répandre la dévotion au
Sacré Cœur de Jésus,
Soit élevé à l’honneur des bienheureux.
Par son intercession, et uniquement
pour ta gloire,
Donne-moi la grâce…,
Dont je désire ardemment. Amen.
Notre Père, Je vous salue Marie. »
« Divin Cœur de Jésus, vous avez aimé et voulu la Croix, vous nous l'avez montrée dans les flammes de votre Amour ; vous ne pouviez pas nous dire plus instamment qu'il faut l'aimer. J'embrasse votre Croix. Je veux la porter aujourd'hui et tous les jours dans la pratique de la règle, de l'obéissance, du travail et dans le support des épreuves qui surviennent. Ainsi soit-il. »
« Ô Jésus ! Si je savais prier, que de grâces j'obtiendrais de votre miséricorde ! Aidez-moi. Je veux commencer aujourd'hui à prier mieux, à prier bien, avec respect, avec attention, avec cœur. Donnez-moi, Seigneur, l'esprit de prière, en union avec votre divin Cœur. Ainsi soit-il. »
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