Saint Corentin était un ermite breton qui vivait de peu de choses avant de devenir le premier évêque de Quimper et fondateur d’un monastère. Il est l’un des sept saints fondateurs de la Bretagne. Quimper fait ainsi partie du pèlerinage des sept saints de Bretagne appelé Tro Breizh. Saint Corentin est célébré le 12 décembre et est le patron de la ville de Quimper (qui s’appelle en réalité Quimper-Corentin et non pas seulement Quimper).
Saint Corentin est né vers 375 à Locmaria (commune située aujourd’hui sur l’île de Belle-Île-en-mer) en Cornouaille armoricaine. L’hagiographe Albert le Grand raconte ceci à propos de sa naissance et de son enfance : saint Corentin est né « treize ans avant que le tyran Maxime passât en Gaule, et fut, dès son enfance, instruit par ses parents en la religion chrétienne ; et ayant été par une grâce et protection spéciale de Dieu, préservé pendant les guerres que le Roy Conan Meriadec fit aux garnisons Romaines, qu’il chassa entièrement de Bretagne ». En grandissant, il devient ermite à Plomodiern (dans le Finistère), au pied du Ménez-Hom (montagne de la région), où il était déjà très connu pour sa grande sainteté et sa piété. Un jour, le roi d’Armorique et de Cornouaille, Gradlon (père de Dahut dans la légende de la cité d’Ys), appela Corentin car il voulait fonder le diocèse de Quimper et nommer le futur saint à sa tête. L’ermite accepta et partit pour Tours se faire consacrer évêque par le futur saint Martin.
Après cela le roi lui donna un palais à Quimper, sur l’emplacement de l’actuelle cathédrale de la ville. Il devint le maître à penser du futur saint Guénolé et du futur saint Tudy (aussi appelé Tugdual).
Saint Corentin participa en 453 au concile d’Angers, où il signa des canons. On ne connaît pas l’année exacte de sa mort, mais les sources rapportent qu’il s’est éteint un 12 décembre. Son corps aurait ensuite été enterré dans le maître-autel de la cathédrale de Quimper. Mais, au moment des invasions normandes en 878, ses reliques ont été transportées à l’abbaye Saint-Magloire de Léhon avant d’être distribuéesen région parisienne entre l’abbaye de Saint-Corentin de Mantes, où une abbaye royale fût construite en son honneur en 1201 par le roi Philippe Auguste, et l’abbaye de Marmoutier, à Tours.
Une légende raconte que lorsque saint Corentin était ermite en Cornouaille, il ne se nourrissait quasiment pas. En effet, chaque jour, un poisson miraculeux se présentait dans une rivière ou une fontaine à proximité de l’ermitage du futur saint. Ce dernier coupait quotidiennement un petit morceau du poisson afin de se nourrir. Il le relâchait ensuite, toujours vivant. Le morceau prélevé repoussait systématiquement. Ce fonctionnement dura tout le temps de l’ermitage de saint Corentin.
La légende raconte également que le saint partagea un peu de son poisson avec un chasseur mourant de faim, perdu dans le bois de Névet. Certains y voient ici une allusion au poisson qui symbolisait les premiers chrétiens, lors des persécutions romaines.
“Mon Dieu, par l’intercession de saint Corentin, accordez-moi la guérison de ces engelures qui me gênent dans mon travail et entravent ma marche. Saint Corentin, très digne évêque de l'Église de Dieu, intercédez en ma faveur. Saint Corentin, protecteur des pauvres et des petits, priez pour moi. Saint Corentin, soutien de la veuve et père de l’orphelin, intercédez pour moi.
Au nom du Père, et du Fils, et du Saint Esprit. Ainsi soit-il.”
Faire trois signes de Croix sur les endroits atteints.
Composé par l’abbé Jacques Le Maréchal, ce cantique fut d’abord chanté sur un air traditionnel à Erdeven, où les sept saints sont honorés.
“Refrain : Malo, Brieuc, Tugdual, Pol, Samson, Patern, Corentin.
1. Vous avez cherché le visage de votre Sauveur sans faire semblant,
Sans cesse vous l’avez suivi d’une foi tranquille. Pour Lui vous avez tout quitté.
2. Vous avez porté, sans perdre confiance, les peines des gens, de bon cœur. Vous étiez voués à l’espérance, qui nourrit la route qui mène au Père.
3. Vous avez vécu la miséricorde pour chaque homme dans un monde fou. Partagez-nous l’amour qui grandit l’homme et le monde entier.
4. Car vous êtes encore pour vos frères sur la route de la paix comme des phares, quand tombe tout d’un coup le fardeau du malheur,
Nous vous chantons au cœur de nos peines.
5. Vous n’avez jamais cessé de prier fermement pour les gens du pays. Apprenez, à nous, pèlerins sur vos traces, la route de votre vrai pays.”
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