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Sainte Christine : vie, martyr et prières

Sainte Christine : vie, martyr et prières

« Je suis l’enfant de Dieu, (...) car c’est de lui que je tiens mon âme et la vie divine… » Sainte Christine

 

Sainte Christine, originaire de Toscane (selon la majorité des sources), est une jeune martyre catholique fêtée le 24 juillet. Elle avait confiance en Dieu et une foi immense. Cela lui a valu les foudres de son père et de deux préfets qui la persécutèrent. Dotée d’un courage extraordinaire, sainte Christine subit son martyr en s’en remettant à Jésus-Christ. Elle est un exemple de sainteté pour tout chrétien.


Biographie de sainte Christine

D’origine italienne, sainte Christine était la fille d’Urbain, le gouverneur de la ville de Tur, en Toscane. Ses parents étaient païens et son père détestait les chrétiens, qu’il persécutait. Lorsque ce dernier demanda à Christine, alors âgée de 11 ans, d’offrir des sacrifices aux dieux païens, elle refusa. Malgré son jeune âge, la petite fille avait pris la ferme résolution d’embrasser la foi catholique et d’y rester fidèle, quoi qu’il en coûte. Furieux de la désobéissance de sa fille, Urbain fît construire une tour et l’y enferma avec plusieurs servantes. Il y avait fait installer plusieurs idoles d’or et d’argent afin que sa fille finisse par les prier. Courageuse et persistante, sainte Christine n’offrit aucun sacrifice aux dieux paÏens et priait le Seigneur avec ferveur. Elle lui demandait de l’accompagner de sa lumière et de lui donner force et persévérance. Sept jours plus tard, Urbain vint voir si sa fille avait obéit à ses ordres. On lui apprend alors que Christine est chrétienne. Le préfet, furieux, la laissa enfermée dans sa tour en représailles de son insolence. Alors, sainte Christine brisa toutes les idoles qu’on lui avait laissées afin de distribuer les fragments de métal précieux aux chrétiens persécutés. Apprenant cela, Urbain appela des bourreaux afin qu’il battent et flagellent sa petite fille. Son corps meurtri et sanglant dût même subir le supplice des griffes de fer. La future sainte, malgré la douleur, resta forte dans sa foi et ne montra aucun signe de souffrance. Alors, son père la fît jeter en prison, honteux de s’être fait battre par une fillette. La mère de Christine, en larmes, vint la voir dans sa cellule afin de lui faire changer d’avis. Ferme dans sa foi, la sainte congédie sa mère.  

Le gouverneur Urbain appella une deuxième fois sa fille devant le tribunal avec la même demande. Il obtint la même réponse. Outré, il ordonna aux bourreaux de la flageller à nouveau et de lui faire subir des douleurs terribles. Soutenu par une force divine, Christine souriait. Alors, l’homme cruel qui disait être son père lui fit subir le supplice de la roue enflammée. Apeurée à la vue des flammes, l’enfant demanda à Dieu : « Seigneur, mon Dieu, ne m’abandonnez pas dans ce combat, mais étendez votre main et que vos saints anges éteignent ce feu afin que je n’en reçoive aucune atteinte. ». Le feu ne la toucha pas mais se porta sur les spectateurs, plusieurs furent brûlés vifs. Christine proclama alors que c’était Jésus-Christ qui lui portait secours, et lui rendit grâce. Elle fût, à nouveau, jetée en prison. Trois anges vinrent soigner ses plaies. 

Dans la nuit, cinq hommes, envoyés par le gouverneur, l’enlevèrent, attachèrent une pierre à son cou et la précipitèrent dans un lac. Mais, miracle, Christine ne coula pas et marcha tranquillement vers la rive, précédée par des anges. On ramena la miraculée en prison. Urbain, son père, expira cette nuit-là dans d’atroces souffrances.

Succéda à ce père indigne, le gouverneur Dion, un païen cruel et, lui aussi, persécuteur de chrétiens. Apprenant toute l’affaire, il fît venir Christine à lui. Il essaya de l’intimider avec des menaces. Portée par son amour pour le Christ, elle rétorqua avec ardeur et conviction. Alors, le juge irrité ordonna qu’on la jette dans une marmite remplie d’huile bouillante et de poix. Elle fît un signe de croix avant d’y plonger, et comme Dieu ne l’avait pas oubliée, elle ne ressentit aucune douleur. Fou de rage, Dion lui fît couper les cheveux et arracher ses vêtements pour que la ville entière l’insulte et se moque. Mais, le peuple était admiratif et impressionné par sa petite fille de 11 ans, qui tenait tête aux juges et sortait indemne des pires supplices. Son courage et sa foi entraînèrent même de nombreuses conversions. Christine continuait à prier sans relâche le Sauveur afin qu’il la protège toujours et qu’elle ait suffisamment de force pour se battre. Après un nouveau miracle réalisé par la petite sainte, Dion fût frappé par la justice divine et mourut.

Un nouveau magistrat, Julien, connu pour sa férocité, reprit l’affaire en main. Comme les deux précédents, il appela l’enfant et lui ordonna d’offrir des sacrifices aux dieux païens. La réponse de sainte Christine n’avait évidemment pas changé. Le bourreau la condamna à être jetée dans une fournaise, chauffée pendant trois jours. Ses ordres furent exécutés. Mais, un ange descendit du ciel et prit la petite martyre par la main, afin de la sauver une nouvelle fois. Les soldats, terrorisés par ce miracle, mirent le gouverneur au courant. Ce dernier redoubla de cruauté et de barbarie. Il fît appel à un magicien pour la faire mordre par des serpents, mais Christine réussit à le convertir. À nouveau en prison, la petite sainte continua de parler de Dieu à toutes personnes venant la voir et obtint leurs conversions. Apprenant tout cela et voyant que rien n’ébranlait sa foi, Julien ordonna qu’on lui coupe la langue. Alors, Christine s’écria : « Mon Seigneur, jetez les yeux sur votre servante et faites qu’elle achève enfin sa course. ». L’enfant fût mutilée, attachée à un poteau et criblée de flèches jusqu’à ce qu’elle rejoignit le Sauveur. C’était un 24 juillet, à Tur, au début du IVème siècle (selon une majorité de sources).  

Prière à sainte Christine

Chère Sainte Christine,

Nous sommes impressionnés par votre courage et votre foi inébranlable en Dieu. Bien que vous ayez été sévèrement puni et torturé, vous êtes resté fidèle à vos croyances et n'avez jamais faibli. Vous nous inspirez à être forts dans notre foi et à toujours défendre ce en quoi nous croyons, même quand c'est difficile.

S'il vous plaît, intercédez pour nous et demandez à Dieu de nous donner la force et le courage de faire face à tous les défis qui pourraient se présenter à nous. Aide-nous à garder notre foi forte et notre confiance dans le plan de Dieu pour nous.

Merci pour votre exemple de foi et de courage. Puissions-nous toujours nous souvenir de votre histoire et nous efforcer de vivre nos vies comme vous l'avez fait, avec un dévouement inébranlable à Dieu.

Amen.

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