“Si je réponds durement à ce poète, il se fâchera. Si je lui réponds doucement, il peut s’imaginer que les louanges me plaisent. Ce qui nous nuirait à tous deux. Je préfère me taire.”
Sainte Fleur, importunée par un jongleur
Sainte Fleur était une religieuse de l’Ordre des Hospitaliers, au XIVème siècle, dans le Quercy. Elle a dédié sa vie aux soins des malades, des voyageurs et des pèlerins. Sainte Fleur d’Issendolus est considérée comme l’une des premières femmes religieuses vivant dans un Ordre Hospitalier. Sainte Fleur est à l’origine de nombreux miracles, après sa mort, et a été canonisée pour cela. Elle est célébrée le 5 octobre et est la patronne de toutes les femmes portant des noms de fleurs et des Hospitaliers.
Sainte Fleur est née à Maurs, dans le Cantal, en 1300 (ou 1309 selon certaines sources) dans un famille noble de Corbie. Elle a huit frères et sœurs, mais ils étaient en réalité dix-neuf enfants dans la maison. Dès sa plus tendre enfance, Fleur est d’une grande piété et veut consacrer sa vie au Seigneur. Elle devient alors novice à quatorze ans. Elle résiste à diverses tentations grâce à la prière et au travail. Sainte Fleur entre ensuite dans l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem, un Ordre Hospitalier, à l’hôpital Beaulieu, dans lacommune d’Issendolus (où elle est particulièrement priée et fêtée), dans le diocèse de Cahors. Elle y soigne les malades, les pauvres et les pèlerins, notamment ceux de Rocamadour, avec beaucoup de douceur et de tendresse. Dès qu’elle le peut, elle récupère de la nourriture et la donne aux pauvres, attendant aux portes de l’hôpital. Elle se consacre totalement à cette vie de charité et de pénitence. Ses vertus et sa grande humilité la font rapidement connaître de tous et ses sœurs la prennent en exemple. Fleur vit souvent d’intenses extases mystiques lors de l’Eucharistie pendant la messe. Malheureusement, ses extases l’épuisent et plus ses visions sont intenses plus sa santé décline. Elle ne se nourrit que très peu et dort mal.
L’âme de sainte Fleur monte au Ciel en 1347, probablement le 13 juin ou le 5 octobre, jour de sa fête.
On raconte que lors de ses extases, sainte Fleur recevait le don de soulager et de guérir. En effet, d'après des témoignages d’archives “des paralytiques, des fiévreux chroniques, des mères stériles ou en mal de couches” ont tous retrouvé la santé. Par ailleurs, après sa mort, les guérisons continuent de s’opérer sur sa tombe. Les miracles se multiplient alors, surtout au moment des épidémies de peste dans la région. Son tombeau devient rapidement un lieu de pèlerinage. Le 11 juin 1360, l’abbé de Figeac demande l’exhumation de son corps et l’exposition de ses reliques dans l’hôpital Beaulieu. Malheureusement, ces dernières sont brûlées dans l’incendie de l’hôpital en 1793 par les révolutionnaires. Seuls son crâne et son tibia ont pu être sauvés. L’évêque de Cahors, Monseigneur Bertrand de Cardaillac, demanda leur exposition dans l’église d’Issendolus.
“Sainte Barbe et sainte Fleur,
Implorez Notre-Seigneur,
Partout où cette prière se dira,
Jamais tonnerre ne tombera.”
Il y a de nombreuses versions de cette petite oraison à sainte Fleur et sainte Barbe. En voici trois autres :
“Sainte Barbe, sainte Fleur,
Vous portez le corps de Notre Seigneur. Partout où cette prière se dira
Jamais l'orage tombera.”
“Sainte Barbe, sainte Fleur,
La couronne de Notre-Seigneur;
Sur celui qui t'invoquera,
Jamais l'orage ne tombera.”
“Sainte Barbe, sainte Fleur,
Arrosez les pieds de Notre-Seigneur Priez pour 1I0US,
Que l'orage tombe pas sur nous Qu'il tombe dans l'eau
Mais pas sur un bateau “
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Avec tous les saints et sainte Fleur, priez pour grandir en sainteté et suivre leur exemple !
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