Saint Émeric de Hongrie : vie, royauté et prière
Saint Émeric, prince de Hongrie, était le fils du roi saint Étienne Ier de Hongrie et de la bienheureuse Gisèle de Hongrie. Suivant les traces de ses saints parents, Émeric mène une vie de “prince-moine”. C’est-à-dire en conjuguant obligations royales et rigueur chrétienne. Il fait partie des saints piliers du christianisme en Hongrie.
Biographie de saint Émeric de Hongrie
Émeric est né vers 1007 à Szekesfehervar, en Hongrie. Ses parents, Étienne et Gisèle sont roi et reine de Hongrie. On connaît peu de choses sur son enfance, si ce n’est qu’il a été élevé dans la foi catholique. Il étonne d’ailleurs dès son plus jeune âge par sa piété.
Une fois adulte, en 1023, il se marie à une jeune femme dont l’identité s’est perdue au travers des siècles (les sources ne s’accordent pas). Pour elle, le prince fonde une abbaye féminine, à Veszprémvolgy, en Transdanubie, où le rite byzantin est pratiqué. En effet, souhaitant consacrer sa vie au Seigneur et vivre dans la chasteté, il obtient de son épouse qu’ils vivent comme frère et sœur et non pas mari et femme.
Émeric mène une vie pieuse, une vie de “prince-moine”. Ayant eu pour précepteur le moine bénédictin saint Gérard, futur évêque de Csanad, il est proche des bénédictins de Pannonhalma, qu’il visite souvent. Il se lie particulièrement d’amitié avec le futur évêque de Pécs, en Hongrie, Maur.
On raconte que son père, le roi Étienne Ier, aurait écrit pour Émeric un recueil d’Instructions. Ce recueil aurait pour but de prodiguer au jeune prince des conseils pour sa future royauté : préserver sa foi, ne pas sombrer dans la tyrannie, ne pas être arrogant, choisir des conseillers intelligents, bons et expérimentés, rester patient, modeste, juste et miséricordieux… Toutefois, l’authenticité de ce recueil est fortement remise en doute par les historiens.
Le prince Émeric de Hongrie meurt prématurément le 2 septembre 1031, probablement tué lors d’une chasse par un sanglier. Il est enterré dans l’église Szekesfehervar, en Hongrie. Ladite église avait été érigée sur ordre d’Étienne Ier. Ce dernier y sera également enterré sept ans plus tard.
En 1083, sous le règne du roi saint Ladislas et pendant le pontificat du pape Grégoire VII, les reliques du père et du fils ont été conjointement élevées. Cela équivalait alors à une canonisation. Dix ans plus tard, une abbaye est fondée sous le patronage de saint Émeric en forêt d’Igfon, près du lieu présumé de l’accident.
Saint Émeric est célébré le 4 novembre.
Invocation à saint Émeric
“Je désavoue et je déteste de tout mon cœur, Ô mon Père, toutes les fautes de ma vie, je suis attristé de m’y être si souvent livré, je désire ardemment obtenir, par les mérites et les prières de saint Émeric ces grâces particulières et toutes spéciales que vous avez coutume d’accorder à ceux qui vous invoquent par l’entremise de ce bienheureux prince; ô mon Seigneur Jésus, daignez combler mon âme de joie en l’exauçant. Par N.-S. J.-C. Ainsi soit-il.
Saint Émeric, si puissant à nous secourir dans toutes nos peines, priez pour nous et assistez-nous.”
Continuez votre prière avec saint Émeric de Hongrie grâce à Hozana !
Avec Hozana, ! En priant avec les saints, vous découvrirez la puissance de la communion des saints !
Avec saint Émeric de Hongrie, recevez chaque jour en vidéo : sur le thème de l'Espérance, un témoignage et un temps d'adoration !
!
