sont célébrés les saints Pontien et Hippolyte. Mais qui sont ces du jour ?
Saint Pontien est .
Saint Hippolyte est prêtre et théologien de renom à Rome. Ce dernier est un défenseur strict des traditions liturgiques. Il a d’ailleurs écrit un ouvrage intitulé la Tradition apostolique.
Hippolyte est fermement opposé au pape saint Calixte qu’il considère comme étant un escroc, parvenu sur le trône de saint Pierre par des intrigues. Hippolyte le trouve également trop laxiste, autorisant de grands pécheurs repentants à réintégrer l’Église.
Le pape Pontien, successeur de Calixte, suit le même chemin. Hippolyte ne l’apprécie donc pas davantage et s’auto-proclame chef d’une communauté dissidente, considérant être le seul détenteur de la vraie tradition. Ce schisme aurait pu durer un certain temps si, en 235, l’empereur Maximin Ier de Thrace n’avait pas ordonné aux chrétiens de se soumettre au culte impérial.
Les deux rivaux, saint Pontien et saint Hippolyte, s’accordent sur leur refus catégorique. Alors, ils sont tous deux déportés par la garde impériale dans les mines de Sardaigne. Ils s’y réconcilient, animés du même amour pour le Christ et de la même foi. Hippolyte se soumet au Saint Père et invite ses partisans à faire de même. Ils meurent incarcérés et sont donc considérés comme des martyrs.
Le nouveau pape, successeur de Pontien, Fabien, fait rapporter à Rome.
Le 13 août est l’anniversaire de la translation de leurs reliques.
Saint Pontien et saint Hippolyte sont , en 235, probablement le 13 août.
« En vérité, Jésus, tu nous a protégés contre un désastre sans nom, tu as étendu tes mains paternelles, sous tes ailes tu nous as abrités, tu as versé le sang d'un Dieu sur la terre pour sceller l’alliance de sang en faveur des hommes que tu aimes. Tu as éloigné les menaces de la colère ; tu nous as rendu la réconciliation qui est de Dieu. Ô toi qui es seul entre les seuls, qui es tout en tous, que les cieux reçoivent ton esprit et le paradis ton âme, mais ton sang qu'il appartienne à la terre. Amen. »
« En respirant ce Parfum, la Bienheureuse Vierge Marie conçut le Verbe dans Son sein. Dis-moi, ô Bienheureuse Marie, qu'as Tu conçu dans ton Sein ? Qui était Celui que Tu portais dans ton Sein virginal ? C'était le Verbe premier-né de Dieu qui, descendu des cieux en Toi, venait être pétri en ton Sein comme premier-né de l'homme, pour que le premier-né Verbe de Dieu se montrât uni à l'homme comme premier-né. Ô Bienheureuse Femme qui s’est jetée aux pieds du Christ pour être emportée avec Lui dans le ciel. C’est là ce que disent Marthe et Marie : « Nous ne te laissons pas échapper ». Monte vers le Père et présente la nouvelle offrande. Offre Ève qui désormais ne s’est plus égarée mais s’est saisie passionnément avec la main de l’arbre de vie. Ne me laisse plus sur la terre pour que je ne m’y égare plus, mais emporte-moi dans le ciel. Ô Sainte Femme qui ne voulait plus être séparée du Christ. Amen. »
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