Le 29 janvier est célébré saint Gildas le Sage. Mais qui est ce saint du jour ?
Saint Gildas est un moine originaire d’Écosse. Il serait le fils du roi de ce pays et aurait plusieurs frères (les sources relatent des faits très différents à ce sujet. Certains parlent de quatre frères et une sœur quand d’autres disent que Gildas avait vingt-trois frères).
Il étudie la théologie au pays de Galles et est ordonné prêtre en 518. Il est très vite surnommé “le Sage” grâce à sa grande éloquence, douce et efficace. Il convertit un grand nombre de personnes et part alors en Irlande et dans le nord de l’Angleterre poursuivre cette mission.
Certaines sources racontent qu’il est un des disciples de saint Ildut (notamment avec saint Samson) et qu’il est arrivé en Armorique grâce à lui. Dès son arrivée, il s’installe sur l’île de Houat où il établit son ermitage. Cette île se trouve en face de la presqu’île de Rhuys. Il y vit en toute quiétude, en prière et en simplicité. Mais, rapidement, des disciples se forment autour de lui. Sa sagesse est si grande que les fidèles veulent suivre son exemple. Alors, quelque temps plus tard, en réponse aux supplications des habitants de la région et de ses nouveaux disciples, saint Gildas fonde un monastère sur la presqu’île, qui prend le nom de Saint-Gildas-de-Rhuys. On raconte qu’il a créé une règle pour cette nouvelle abbaye, assez austère, mais moins que celle de son contemporain, saint David.
Saint Gildas rendit son âme à Dieu sur l’île de Houat. Son corps fût transporté ensuite dans le monastère de Saint-Gildas afin qu’il y soit inhumé dans l’église.
Saint Gildas de Rhuys est né en 494, selon une majorité de sources (certaines sont plus évasives et situent sa naissance simplement avant 504) dans le royaume de Strathclyde, près de Glasgow. Il meurt sur l’île de Houat, en Bretagne, le 29 janvier 565.
De qui saint Gildas le Sage est-il le saint patron ?
Saint Gildas est le patron du diocèse et de la ville de Vannes, en Bretagne. Il est particulièrement invoqué contre la rage, la folie, les maux de tête et de dents et en protecteurs des chevaux et des porcs. De nombreuses communes et églises portent, encore aujourd’hui, son nom.
« Protège-moi, Seigneur, de telle sorte que de la plante des pieds au sommet de la tête, je ne sois frappé du mal dans aucun de mes membres, jusqu'au jour où, après avoir reçu de Dieu le don de parvenir à un âge avancé, ayant effacé tous mes péchés à force de bonnes œuvres, je puisse me détacher de la chair, me rendre libre, et me laisser porter par la grâce de Dieu dans la joie des célestes et fraîches retraites de son Royaume. Amen. »
« Viens à mon aide, Unité de la Trinité, aie pitié de moi, Trinité de l'Unité. De grâce, viens à mon aide, car je me trouve comme au milieu d'une grande mer périlleuse. Que ne m'entraînent avec elles ni l'épidémie de cette année, ni la vanité de ce monde. Et cela, je le demande aussi aux sublimes puissances de l'armée céleste. Qu'elles ne laissent pas les ennemis me déchirer mais me défendent maintenant par leurs armes puissantes. Que le Christ fasse avec moi un pacte irréfragable et que sa crainte fonde sur les troupes infernales. Amen. »
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