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Bienheureux Jean Ruysbroeck

Bienheureux Jean Ruysbroeck

“Voici mon âme et mon cœur comme des vases. Remplissez-les, mon Dieu. Je serai magnanime et audacieux. Je suis rempli de vous et je désire encore. Voilà bien la vie d'union contemplative offerte aux âmes libres qui adhèrent à Dieu seul. Il demeure en eux et ils demeurent en lui.”

Jean Ruysbroeck - La pierre étincelante

 

est célébré bienheureux Charles Spinola. Mais qui est ce du jour ?

 


Qui est bienheureux Jean Ruysbroeck ?

Jean Ruysbroeck, ou Jan van Ruusbroec, est belge. À 11 ans, il va étudier auprès de son oncle, à Bruxelles, qui est alors chanoine de la collégiale Sainte-Gudule. Il est ordonné prêtre à vingt-quatre ans et devient chapelain de Sainte-Gudule. Il le reste jusqu’à ses cinquante ans. Arrivé à cet âge, en 1343, il décide de changer de vie et fonde le prieuré de Groenendael, dans la forêt de Soignes. La communauté adopte quelque temps après la des chanoines de . Il meurt dans sa communauté à l’âge de quatre-vingt-neuf ans. 

Bienheureux Jean Ruysbroeck est à l’origine d’une œuvre considérable, écrite en néerlandais. Elle comprend onze traités mystiques et de nombreuses lettres et représente une synthèse critique entre la spiritualité  flamandes et la .  

Quand a vécu bienheureux Jean Ruysbroeck ?

Bienheureux Jean Ruysbroeck est né en 1293 à Bruxelles, ou bien à Ruysbroeck, en Belgique. Il rend son âme à Dieu le 2 décembre 1381, à Groenendael, dans son pays natal. Il a été par le pape

Prier avec bienheureux Jean Ruysbroeck

Prière du bienheureux Jean Ruysbroeck pour obtenir les grâces du Seigneur

«  Dieu très bon, je Te supplie de m’accorder la grâce de T’aimer de tout mon cœur. Accorde-moi aussi la grâce d’aimer et de respecter tous les hommes, de ne juger et de ne mépriser jamais personne. Fais en sorte que je ne cherche plus à plaire à qui que ce soit en dehors de Toi, et que je n’aie peur de déplaire sinon qu’à Toi. Accorde-moi qu’en toute chose et par-dessus tout je ne veuille poursuivre que Ta gloire et Ta volonté très aimable. Seigneur très aimant, je Te demande aussi que je ne présume plus de moi-même, mais que je m’appuie entièrement sur Toi et sur Tes mérites très Saints ; qu’en eux je place mon espoir et ma confiance, sans toutefois m’abstenir de faire toujours ce dont je suis capable. Blesse mon cœur, Seigneur, de ton Amour, délivre-moi de toute amitié fausse. Que je Te connaisse et que je sente ta Charité, ta Miséricorde, ta Sagesse toute-puissante, ainsi que mon néant et mon infidélité. Ne permets jamais que j’oublie Ta mort et Ta passion. Fais au contraire que j’y retrouve mon repos premier, et que par Toi toute peine me soit facile à porter. Ne m’épargne nulle affliction, nulle croix, nulle tristesse qui me seraient bienfaisantes et aptes à m’attacher à Toi. Et par les mérites de Tes plaies et de Ta mort, et par tout Toi-même, satisfais ton Père céleste pour tous mes péchés, et supplée à ma négligence et à mes manques. Enfin, Seigneur très doux, donne-moi la grâce de ne chercher jamais paix ni plaisir sinon en Toi, et de trouver en Toi la cause et la raison de toutes mes actions. Amen. »

Prière de saint Jean Ruysbroeck sur la Sainte Communion 

« Ayez pitié de moi, éternelle charité ! Certes, je dois me détester violemment moi-même, car, dès ma plus tendre jeunesse, j'ai maintes fois péché et bien mal employé mon temps : Dieu très clément, ayez pitié de moi ! En vérité, je ne suis pas digne que vous rentriez en ma demeure. Mais pécheur que je suis, tout criblé de blessures, que m'ont fait de Satan les horribles morsures, je ne pourrai jamais recouvrer la santé... A moins que votre Bouche qui distille le miel des consolations, ne prononce sur moi, misérable et débile, quelque parole de pitié émanant de votre sublime Majesté. Soyez béni, Seigneur mon Dieu, qui satisfaites mon désir ! Je reçois volontiers le sacrement très Saint, qui m'est un don précieux, puisque je trouve en lui votre corps sacré, pour moi très doux et très salutaire : Il est la manne céleste dont la privation fait mourir ; Il est aussi la nourriture des anges qui donne vraiment la sagesse à ceux qui la goûtent. Il y a à peine un instant, mon Seigneur, vous avez daigné me promettre, que nous mangerions ensemble. Cependant je ne puis vous consumer ; plus je vous mange, plus j'ai faim de vous, et plus je meurs de désir ; plus je vous bois, plus j'ai soif de vous ; et il me reste toujours dans le calice plus que tous les mortels ne pourraient boire. Et vous Seigneur vous êtes un hôte très libéral, car vous soldez tout ce qui est consumé. Combien volontiers, Seigneur, je boirais votre sang qui donne la vie, et qui coule de votre côté sacré et de votre corps très noble et très glorieux ; car Il est si suave à mon goût, que je ne puis cacher qu’il m'a déjà presque enivré. En vérité, Seigneur, votre sang est beaucoup plus précieux et plus excellent que tous les vins qui découlent des grappes puniques ; c'est pourquoi je remplirai tous mes vases, et je serai ainsi magnanime et audacieux ; bien que rien au dehors ne me soucie ».

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  1. https://site-catholique.fr/?Priere-du-Bienheureux-Jan-van-Ruusbroec
  2. https://www.lejourduseigneur.com/saint/bienheureux-jean-ruysbroeck
  3. https://emmanuel.info/jan-van-ruysbroeck-marcher-avec-les-saints/

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