Le 7 juin est célébrée bienheureuse Marie-Thérèse de Soubiran. Mais qui est cette bienheureuse du jour ?

Qui est bienheureuse Marie-Thérèse de Soubiran ?

Bienheureuse Marie-Thérèse Soubiran, née Sophie-Thérèse de Soubiran La Louvière, est issue d’une vieille famille du Sud de la France. Ses parents sont profondément chrétiens et l’élèvent donc dans la foi, la piété et la charité. Très jeune, elle exprime son désir de répondre à l’appel du Sauveur et de devenir religieuse. Ainsi, à vingt ans, Marie-Thérèse fait un essai de vie religieuse dans un béguinage à Gand, en Belgique. Elle y reste un an, avant de rentrer en France où elle voudrait adapter ce modèle.

En 1854, avec d’autres femmes, elle fonde une nouvelle congrégation, encore balbutiante. Les sœurs partagent ainsi, pendant plusieurs années, une vie de pauvreté, dans la prière et le travail. Elles parviennent à construire une maison afin de recueillir les fillettes pauvres. Malheureusement, peu de temps après son ouverture, la maison est détruite dans un incendie. Elle part en 1864 à Toulouse en retraite, afin de discerner le dessein de Dieu pour sa congrégation naissante. Marie-Thérèse comprend qu’elle doit poursuivre cette mission, en lui donnant une nouvelle base. Elle décide alors de consacrer sa congrégation à la Sainte Vierge Marie. Toutes les religieuses porteront son nom. La congrégation de Marie-Auxiliatrice est née et placée sous la spiritualité de saint Ignace de Loyola. La maison-mère de la congrégation est basée à Toulouse mais de nouvelles maisons ouvrent partout en France et même en Angleterre après la guerre de 1870. Le but de cette nouvelle communauté est de : « Soutenir les jeunes filles de l'âge de quatorze ans à vingt-cinq ans environ. Très spécialement cette partie de la jeunesse qui, sans famille, réside dans les grandes villes, fréquente l'atelier et les fabriques. Ce but étant un besoin de nos sociétés modernes qui centralisent tout et remplacent les familles chrétiennes par des masses d'individus ».

Malheureusement, l’assistante générale, mère Marie-François complote pour destituer Marie-Thérèse et prend alors la tête de la congrégation. En 1874, Marie-Thérèse arrive à Paris où elle est recueillie par les sœurs de Notre-Dame de Charité. Elle se réfugie dans la prière jusqu’à son décès en 1889. Fort heureusement, un an plus tard, une nouvelle supérieure est élue à la tête de la congrégation de Marie-Auxiliatrice, après le renvoi de la précédente, et Mère Marie-Thérèse est réhabilitée.

Quand a vécu bienheureuse Marie-Thérèse de Soubiran ?

Bienheureuse Marie-Thérèse Soubiran est née 16 mai 1834, à Castelnaudary. Elle rend son âme au Seigneur le 7 juin 1889, à 55 ans, à Paris. 

Elle a été béatifiée le 20 octobre 1946, par le pape Pie XII.

Magnifiques prières de bienheureuse Marie-Thérèse de Soubiran

Prière pour rendre grâce au Sauveur

« En sa miséricorde et son amour, Dieu veut me donner avec lui une familiarité toute divine... Vous êtes, vous Seigneur, la bonté au-dessus de toute bonté, l’amour au-dessus de tout amour, la toute puissance au-dessus de toute puissance, et cela pour tous, quelles que soient nos misères. Vous ne faites acception de personne, car vous nous aimez pour la seule raison qu’il vous plaît de nous aimer, nous, l’ouvrage de vos mains. Que j’exalte, Seigneur, que je bénisse, que je loue éternellement votre grandeur, votre amour, votre toute puissance, enfin votre miséricorde infinie pour l’œuvre de vos mains. Ainsi soit-il. »

Prière d’abandon au Christ

« Ô Seigneur, soyez mon unique soutien dans les craintes, les faiblesses, les angoisses : soyez mon confident, mieux, ma confiance. Demeurez le maître, hôte divin, qui résidez sur le trône de mon cœur ; à vous revient la puissance, l'amour, le gouvernement de tout mon être ! Pourquoi me troubler ou craindre encore ? Tout est à vous, ô Dieu ; c'est vous-même qui en prenez soin et pourvoyez à mes besoins. Vous êtes l'Amour infini et aimez l’œuvre de vos mains, plus qu'elle ne pourrait comprendre et s'aimer elle-même. Qui oserait douter de votre puissance, des soins prévoyants et affectueux que de toute éternité, vous prodiguez à vos créatures et de la puissance de votre amour ? Je crois que tout est fait et permis par vous pour mon bien et mon salut ; je m'abandonne à votre conduite avec confiance et amour, sans angoisse, ni appréhension, ni calculs. Ainsi soit-il. »

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