Matthieu 10, 34 : contexte, commentaire, prière

“Ne pensez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre : je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive.” (Matthieu 10, 34). Il peut sembler bien étrange d’entendre cette phrase dans la bouche de Jésus, le Prince de la Paix. N’est ce pas contradictoire avec son message d’amour et sa mission de salut ? Dans ce verset de l’évangile de Matthieu, Jésus évoque ce choix radical et profond que chaque homme, chaque femme doit faire dans la vérité de son coeur. Ce choix qui nous mène parfois à un vrai combat spirituel.

 

 

Contexte du verset : Matthieu 10, 32-38

“ Quiconque se déclarera pour moi devant les hommes, moi aussi je me déclarerai pour lui devant mon Père qui est aux cieux.

33 Mais celui qui me reniera devant les hommes, moi aussi je le renierai devant mon Père qui est aux cieux.

34 Ne pensez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre : je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive.

35 Oui, je suis venu séparer l’homme de son père, la fille de sa mère, la belle-fille de sa belle-mère :

36 on aura pour ennemis les gens de sa propre maison.

37 Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi ; celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n’est pas digne de moi ;

38 celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n’est pas digne de moi.”

(Traduction : aelf.org)

Explication du verset Matthieu 10, 34 : le choix radical du croyant

Jésus nous a laissé sa paix, mais ce n’est pas une paix tranquille, arrangeante. C’est la paix, profonde et durable, qui s’installe après avoir mené le combat. Ce combat, c’est le choix, pas facile - et il le sait- que nous devons faire de le suivre ou de ne pas le suivre. 

C’est un choix radical car nous ne pouvons pas choisir Jésus à moitié, nous ne pouvons pas le choisir certains jours, quand cela nous arrange et le laisser de côté quand c’est trop difficile. 

Le glaive dont parle Jésus est le glaive de la vérité, de celle qui va au plus profond des cœurs et sépare ce qui est juste de ce qui ne l’est pas. Celle de sa parole, comme le rappelle ce verset de la lettre aux Hébreux : “Elle est vivante, la parole de Dieu, énergique et plus coupante qu’une épée à deux tranchants ; elle va jusqu’au point de partage de l’âme et de l’esprit, des jointures et des moelles ; elle juge des intentions et des pensées du cœur.” (Hébreux 4,12)

Dans le livre du Deutéronome, au chapitre 30, Dieu nous mettait déjà face à ce choix : “Vois ! Je mets aujourd’hui devant toi ou bien la vie et le bonheur, ou bien la mort et le malheur.” (Deutéronome 30, 15)

Et moi, qu’est ce que je choisis ? La mort ou la Vie ?

Avec Hozana, affermissez-vous pour mener le combat spirituel !

Il n’est pas simple de suivre le Christ mais il ne nous laisse pas seul.