Le Code de droit canonique (CIC pour « Codex Iuris Canonici ») est le texte juridique qui régit la vie interne de l’Église catholique latine, les Églises orientales catholiques ont quand à elles leur propre code.
Le Code de droit canonique organise la structure, le fonctionnement, la discipline et le droit de l’Église, aussi bien pour les personnes physiques (fidèles laïcs, clercs, personnes consacrées) que pour les personnes morales (instituts religieux, associations de fidèles, séminaires, diocèses, paroisses, etc.). L’actuel Code a été promulgué en 1983 par le pape , en remplacement du premier code de 1917, promulgué par le pape Benoît XV. Il est divisé en sept livres et contient 1752 canons. Le Code de droit canonique couvre de nombreux domaines : les sacrements, les droits et obligations des fidèles et des clercs, la vie consacrée, les structures de l’Église, le droit pénal, etc. Même s’il régit la vie des membres de l’Église, le Code de droit canonique ne remplace pas la loi civile. Ajoutons pour finir que le (CEC) fait parfois référence dans certains paragraphes au Code de droit canonique. Par exemple, le paragraphe n° 983 du CEC, qui parle de l’absolution des péchés, renvoie au canon 960 du CIC sur la confession. Découvrez dans cet article d’Hozana tout ce qu’il faut savoir sur le Code de droit canonique. A la fin de cet article, découvrez d’autres sujets .
Le Code de droit canonique s’adresse à tous les membres de l’Église catholique. Il organise la vie de l’Église et donne des règles pour tous :
Le Code de droit canonique est organisé en 7 livres, chacun subdivisé en titres, chapitres et canons. Découvrons ci-dessous les sept livres du Code de droit canonique.
Ce livre établit les principes fondamentaux d'interprétation, les définitions juridiques de base, et les normes générales.
Il traite de la structure de l’Église, de ses membres (fidèles laïcs, clercs, personnes consacrées), des instituts de vie consacrée, et de l’organisation hiérarchique.
Ce livre aborde la mission d’évangélisation, la prédication, l’enseignement catholique, les moyens de communication sociale, et la catéchèse.
Il concerne les sacrements, la liturgie, les sacramentaux, les lieux sacrés, et les temps liturgiques.
Il régit l’administration, l’acquisition, et l’usage des biens matériels.
Il décrit les délits et les peines ecclésiastiques, ainsi que les principes de leur application.
Ce dernier livre traite des procédures judiciaires et administratives, des tribunaux ecclésiastiques, et des recours.
Voyons le lien entre le Code de droit canonique et la loi civile.
Dans les affaires purement religieuses, l’Église suit son propre droit, sans que cela entre en contradiction avec la loi civile — sauf dans certains cas de conflit de conscience.
Par exemple, un prêtre est tenu d’appliquer le droit canonique concernant les sacrements, la liturgie, la mission, etc.
Tout le peuple de Dieu (fidèles laïcs, clercs, personnes consacrées) est aussi citoyen à part entière, avec des droits et des devoirs dans la société. La loi de leur pays s’applique donc à tous.
Le droit canonique ne s’applique que s’il ne va pas à l’encontre de la loi civile. Par exemple, un mariage religieux n’est pas reconnu par l’État s’il n’est pas fait d’abord à la mairie.
Si jamais une règle de l’Église entre en conflit avec une loi civile, comme pour la gestion d’une école catholique, c’est toujours la loi civile qui doit être respectée.
Enfin, certaines situations peuvent concerner à la fois la justice civile et l’Église. Par exemple, si un prêtre ou un fidèle subit du harcèlement ou des abus dans l’Église, il peut porter plainte auprès des autorités civiles tout en en parlant aussi aux responsables de l’Église. Les deux démarches peuvent avancer en même temps.
Avec Hozana, prions pour tout le Peuple de Dieu, les fidèles laïcs, les ministres ordonnées (évêques, prêtres et diacres) et les personnes consacrées.
Toute l’année, Hozana vous propose plusieurs communautés, comme :