Parabole de l’économe fidèle (Luc 12, 42-48)

Les paraboles sont les histoires courtes et imagées choisies par Jésus pour exprimer les réalités invisibles et spirituelles : l’avènement du Royaume de Dieu, le but de la vie de l’homme sur Terre, etc. Ici, l’évangile de Luc nous rapporte la parabole de l'économe fidèle, c'est-à-dire le serviteur avisé qui obéit au Seigneur, en opposition au serviteur désobéissant. Découvrez ce que Jésus vient dire aujourd’hui à travers ces paroles. 

 

La parabole de l’économe fidèle au chapitre 12 de l’évangile de Luc

 « Le Seigneur répondit : « Que dire de l’intendant fidèle et sensé à qui le maître confiera la charge de son personnel pour distribuer, en temps voulu, la ration de nourriture ?

Heureux ce serviteur que son maître, en arrivant, trouvera en train d’agir ainsi !

Vraiment, je vous le déclare : il l’établira sur tous ses biens.

Mais si le serviteur se dit en lui-même : “Mon maître tarde à venir”, et s’il se met à frapper les serviteurs et les servantes, à manger, à boire et à s’enivrer, alors quand le maître viendra, le jour où son serviteur ne s’y attend pas et à l’heure qu’il ne connaît pas, il l’écartera et lui fera partager le sort des infidèles.

Le serviteur qui, connaissant la volonté de son maître, n’a rien préparé et n’a pas accompli cette volonté, recevra un grand nombre de coups.

Mais celui qui ne la connaissait pas, et qui a mérité des coups pour sa conduite, celui-là n’en recevra qu’un petit nombre. À qui l’on a beaucoup donné, on demandera beaucoup ; à qui l’on a beaucoup confié, on réclamera davantage. » (Luc 12, 42-48)

(traduction : aelf.org)

 

Être le serviteur fidèle du Seigneur

Dans la parabole de l’économe fidèle, Jésus prend l’exemple d’un serviteur obéissant, exécutant les demandes de son maître. Puis il présente l’exemple inverse, le serviteur profitant de l’absence du maître pour mal agir. La parabole se termine en rappelant que tous ne sont pas logés à la même enseigne, ceux qui connaissent les commandements de Dieu devront rendre compte de leurs actes dans une mesure plus grande que ceux qui ne les connaissent pas. Cette parabole fait écho à la parabole des talents où Jésus rappelle qu'à chacun il est donné un certain nombre de dons à faire fructifier au cours de l’existence. Tous ne reçoivent pas les mêmes grâces et chacun doit donner en proportion de ce qu’il reçoit. 

Porter du fruit, c’est vivre les commandements de Dieu là où le Seigneur nous a placés, en demeurant dans sa Divine Volonté au quotidien pour faire chaque action, même la plus ordinaire avec Lui. Ainsi, l’homme bien avisé sera toujours prêt, quel que soit le moment où le Seigneur l’appelera à rendre compte de sa vie : “Veillez donc, puisque vous ne savez ni le jour, ni l'heure.” (Matthieu 25, 13).

   

Avec Hozana, soyez un bon serviteur du Seigneur

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