Les chrétiens peuvent offrir un temps de jeûne à Dieu, que cela soit lors des jours de pénitence prévus par l’Église (Mercredi des Cendres et Vendredi Saint) ou d’une manière plus personnelle à un autre moment de l’année. Un jeûne religieux n’est pas une simple privation de nourriture. Il correspond à une démarche de conversion et doit se vivre dans une recherche d’intimité avec Dieu. Chacun peut ressentir le besoin ou le désir de vivre cette période d’une façon particulière pour se rapprocher de Dieu. Voici quelques questions pour vous aider à vivre pleinement ce geste d’offrande.
Jésus nous le rappelle clairement dans l’évangile de Matthieu : le jeûne ne doit pas être simplement une pratique rituelle, réalisée par habitude ou motivée par la culpabilité ou pour le désir d’être bien vu :
“Et quand vous jeûnez, ne prenez pas un air abattu, comme les hypocrites : ils prennent une mine défaite pour bien montrer aux hommes qu’ils jeûnent. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense. Mais toi, quand tu jeûnes, parfume-toi la tête et lave-toi le visage ; ainsi, ton jeûne ne sera pas connu des hommes, mais seulement de ton Père qui est présent au plus secret ; ton Père qui voit au plus secret te le rendra.” (Matthieu 6, 16-18)
Le jeûne est avant tout une démarche intime, personnelle que le chrétien doit vivre intérieurement. Même si le jeûne réalisé est à l’invitation de l’Église et est vécu par d’autres chrétiens à la même période (comme le Mercredi des Cendres par exemple), il n’en demeure pas moins une offrande personnelle qui ne regarde que le fidèle et Dieu.
Quelques questions que l’on peut se poser avant de commencer son jeûne :
Durant les jours de jeûne prescrits par l’Église, il est recommandé de se passer d’un repas (Mercredi des Cendres et Vendredi Saint) et de ne pas manger de viande les vendredis du Carême.
« Le quatrième commandement («Aux jours de pénitence fixés par l'Église, les fidèles sont tenus par l'obligation de s'abstenir de viande et d'observer le jeûne») assure des temps d'ascèse et de pénitence qui nous préparent aux fêtes liturgiques et nous disposent à acquérir la maîtrise sur nos instincts et la liberté du cœur » (Catéchisme de l’Église Catholique n° 2043)
Pendant le Carême, les chrétiens sont également invités à vivre un effort de Carême pendant les 40 jours mais cet effort n’est pas obligatoirement alimentaire. Chacun de nous peut discerner ce qu’il souhaite offrir à Dieu pendant ce temps de pénitence : une habitude ou une pratique :
Dans tous les cas, il ne s’agit pas d’une recherche de performance et cela doit respecter l’état de santé de la personne. Pour des jeûnes alimentaires de plus de 24 heures, il est important d’avoir un avis médical.
Quelques questions que l’on peut se poser avant de commencer son jeûne :
Le jeûne est associé à la prière et à l’aumône. Il ne s’agit pas d’une simple privation dénuée de sens mais bien d’un effort offert et vécu dans la prière qui nous ouvre à Dieu et aux autres.
Le jeûne peut porter de nombreux fruits et il accompagne notre prière. Le pape, parfois, invite les catholiques à un jour de jeûne pour une intention particulière. Nous pouvons aussi en choisir une pour vivre ce jeûne comme une véritable offrande.
Quelques questions que l’on peut se poser avant de commencer son jeûne :
Le jeûne est pratiqué comme un acte de conversion et de pénitence pour revenir à Dieu. A travers des communautés de prière et des retraites en ligne, Hozana vous accompagne dans votre pratique de la prière au quotidien.