Impression d’être là sans y être ? Difficultés à agir et à se concentrer ? Angoisses excessives ? Manque d’énergie ? Tout cela peut être le signe d’un manque d’ancrage qui provoque une instabilité intérieure. Ce terme d’ancrage, parfois associé à des notions d’enracinement, d’alignement ou de recentrage corporel, est de plus en plus utilisé dans les et les . En effet, dans nos sociétés de plus en plus virtuelles, s’ancrer dans le réel, est une aptitude urgente à travailler pour s’ouvrir pleinement à la vie et agir en pleine conscience. Mais que désigne-t-on par ancrage ? Comment savoir si on est ancré ? Et comment travailler notre ancrage corporel et émotionnel ? Des permettent de mieux prendre conscience de soi, d’avoir une relation plus ajustée aux autres et à notre environnement, et de . Découvrez comment et pourquoi se sentir ancré peut changer votre rapport au monde !
En tapant sur Internet le mot ancrage, on peut le voir qualifié de différentes façons ; ainsi parle-t-on d’ancrage psychologique, d’ancrage corporel, d’ancrage émotionnel, d’ancrage énergétique … Y-a-t-il différents types d'ancrages ?
Si, en psychologie, le sentiment d’ancrage évoque un biais de perception lié à une première impression dont on a du mal à se départir, dans les autres cas, ce terme est surtout associé à des techniques pour revenir à ses sensations et son corps. L’ancrage est alors, au contraire, une façon de sortir du mental et de ne pas se figer dans des projections subjectives.
L’ancrage - que l’on définira ici de corporel pour le différencier de la - est un retour au corps et à ses sensations corporelles à travers ses 5 sens, sa respiration, ses mouvements … , pour s’ancrer dans le moment présent.
Quand on est sans cesse dans nos pensées, dans nos ruminations, dans nos projections, nous sommes en décalage avec la réalité de ce que nous vivons.
S’il est normal et sain de parfois partir dans des rêveries, de nous plonger dans nos souvenirs ou d’imaginer notre futur, cela doit rester temporaire et ne pas nous empêcher de vivre pleinement notre journée telle qu’elle se présente.
Vivre dans le regret du passé, la crainte de l’avenir ou projeter nos pensées sur les autres et le monde qui nous entoure, jette comme un voile sur ce que nous voyons. L’utilisation massive des écrans, l’ampleur des activités numériques, les modes de contact de plus en plus virtuels, l’instantanéité développée entre autres par les réseaux sociaux ont tendance à nous couper encore plus de la réalité et d’alimenter cette sensation d’être hors-sol.
A terme cela va se traduire par :
La bonne nouvelle est que ces symptômes peuvent être inversés en travaillant au quotidien sur un meilleur ancrage. Revenir à son corps offre rapidement de nombreux bénéfices.
Le premier bienfait que l’on peut ressentir dès les premiers exercices est une sensation de détente et une diminution du stress. Petit à petit, ce sont même des angoisses profondes qui peuvent être diminuées.
Si la peur n’est pas une émotion utile et même vitale pour nous préserver des dangers, c’est parce qu’elle est normalement associée à une menace ou un risque réel.
Mais très souvent, ce sont nos pensées qui alimentent, nourrissent et amplifient les perceptions que l’on a des dangers. Nous en venons à imaginer ou à projeter des situations qui créent un sentiment d’anxiété bien loin de la réalité objective de la situation.
Revenir à ce qui est permet donc de remettre chaque chose à sa juste place, éviter de nourrir des angoisses et ainsi retrouver énergie et vitalité.
L’ancrage dans le moment présent, dans notre environnement, permet une plus grande réceptivité à ce qui est. Nous pouvons être pleinement attentif à ce que nous percevons à travers nos sens et en nous-mêmes. La concentration et la mémorisation s’en trouvent alors facilitées. Nous en voyons vite les bénéfices dans la vie de tous les jours, entre autres :
En étant moins “coupé de son corps”, nous prenons davantage conscience de notre schéma corporel (vs l’image de soi alimentée par les pensées et donc variable et subjective). Les mouvements, le positionnement dans l’espace, sont plus sûrs, plus affirmés, plus justes. Un sentiment de sécurité intérieure se développe.
De plus, quand on est détendu, attentif à ce qui se passe, conscient de son état physique et émotionnel, on agit avec plus d’assurance. Le manque de confiance en soi est alimenté par les pensées négatives, quand les scénarios du passé sont constamment re-projetés dans le présent ou l’avenir, ou quand la réalité de ce qui se passe est niée.
Qu’elle nous plaise ou non, qu’elle aille dans notre sens ou non, la seule situation sur laquelle nous pouvons véritablement agir est sur celle que nous vivons. L’ancrage aide à sortir des fantasmes et des illusions.
Contrairement à d’autres pratiques qui proposent des états modifiés de conscience, la invite au contraire celui qui la pratique à être pleinement acteur et conscient de ce qu’il vit dans les exercices. Toutes les dimensions travaillées dans les exercices Vittoz permettent cette plus grande présence au monde et à soi-même.
La méthode Vittoz vise un meilleur contrôle cérébral à travers une réceptivité et une émissivité plus consciente. Le travail de la réceptivité est une base fondamentale. L’accueil de son environnement (à travers une ouverture aux 5 sens) et à son corps (via la respiration, l’attention à sa posture) permet une plus grande présence à ce que nous vivons.
Par des , nous pouvons à tout moment nous ré-ancrer ici et maintenant. (Découvrez notamment la )
Le travail sur le centre, le “noyau corporel”, est un élément important de la pratique Vittoz. Pour trouver son centre - qui peut ne pas être ressenti au même endroit selon les personnes et même pour une même personne selon les moments - nécessite une écoute de son corps. C’est pourquoi les exercices de réceptivité peuvent y aider. La perception de ce noyau va se faire en parallèle avec la perception de sa peau, contenant de son corps.
Ce double travail permet une plus grande aisance dans le va-et-vient entre notre espace intérieur et l’extérieur. Cela participe au sentiment de solidité et d’autonomisation.
(Découvrez pour travailler la notion de centre)
Le travail sur l’unité permet de combattre la dispersion qui nous fait passer trop vite d’une idée à une autre, et nous empêche d’aller au fond des choses. Les exercices de recentrage faits consciemment permettent de revenir en soi et, à travers le ressenti de l’unité corporelle, une unité mentale et intérieure.
L’application de méditation chrétienne Meditatio s’appuie sur la méthode Vittoz pour aider à la détente, au recentrage et à l’attention consciente propice à la méditation. En téléchargeant gratuitement l’application, vous trouverez un parcours découverte de la méthode, des programmes thématiques ainsi que des exercices quotidiens pour développer cette présence à vous-mêmes, aux autres, au monde.