65eJOUR/65 – Jeudi 30 mars 1865 – 1re & dernière méditation – Offrande et force

La Grande retraite de Rome – 65 jours en 1865
– Notes de Retraite 44 (NR 44 dans les Œuvres complètes) déjà parues ici :
Récapitulatif des publications
• Les 8 premiers jours : Mercredi 25 janvier – Mercredi 1er février
• 2e Semaine : Jeudi 2 février – Mercredi 8 février
• 3e Semaine : Jeudi 9 février - Mercredi 15 février
• 4e Semaine : Jeudi 16 février – Mercredi 22 février 1865
• 5e Semaine : Jeudi 23 février – Mercredi des Cendres, 1er mars 1865
• 6e Semaine : Jeudi 2 mars – Mercredi 8 mars 1865
• 7e Semaine : Jeudi 9 mars – Mercredi 15 mars 1865
• 8e Semaine : Jeudi 16 mars – Mercredi 22 mars 1865
58e JOUR : Jeudi 23 mars 1865 • 1re méditation – Vie d'union • 2e méditation – Aliment de l'union avec Jésus-Christ • 3e méditation – Centre de l'union
59e JOUR : Vendredi 24 mars 1865 • 1re méditation – Jésus-Christ hôte de l'homme• 2e méditation – Sur la compassion des saintes âmes du Calvaire
60e JOUR : Samedi 25 mars 1865 – Annonciation • 1re méditation – Sur l'amour de Dieu en l'Incarnation
61e JOUR : Dimanche 26 mars 1865 • 1re méditation – 1re adoration de la très sainte Vierge du Verbe incarné
62e JOUR : Lundi 27 mars 1865 – Quarante heures • 1re méditation – Retour • 2e méditation – Quarante heures – Jésus Roi
63e JOUR : Mardi 28 mars 1865 – Quarante heures • 1re méditation d'adoration
• 2e méditation 2e adoration • 3e méditation – Abandon
64e JOUR : Mercredi 29 mars 1865 • 1re méditation – Milice eucharistique • 2e & 3e méditation – Via crucis (chemin de croix)
65e JOUR/65
Jeudi 30 mars 1865
1re méditation – Offrande et force
Notre Seigneur m'a fait la grâce de lui tenir compagnie aux Olives cette nuit. Je devais être malade. Je me suis levé à l'heure ordinaire, en disant : « Ce n'est pas de pain seul que vivra l'homme, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » [Mt 4,4].
Je me suis offert à Notre Seigneur, à sa sainte et toujours aimable volonté, qui fait tout pour notre meilleur bien. Je l'ai remercié de tout, lui ai promis de ne pas écrire à…
J'ai demandé la grâce, le don, la vertu de force :
– force dans la douceur et patience,
– force dans la régularité soutenue et discipline,
– force dans les quatre vœux.
Mais force qui vient de l'amour, « l'amour est fort comme la Mort » [Ct 8,6].
Mais cet amour pur, qui fut celui de l'Incarnation par le sacrifice du moi humain en Notre Seigneur.
J'ai pris la résolution du silence sur les personnes. C'est une belle occasion de glorifier Notre Seigneur.
S. Pierre-Julien Eymard (NR 44,138)
Le Don de soi - à la suite de S. Pierre-Julien EYMARD
par le biographe du Père Eymard, André Guitton, sss :
NR 44,138 (dernière note de la Grande retraite de Rome) :
Il acquiesça en silence et demanda « la grâce, le don, la vertu de force - Force qui vient de l'amour – L'amour est fort comme la mort - . Mais cet amour pur, qui fut celui de l'incarnation par le sacrifice du moi humain en Notre Seigneur » [R 44, 138]
Ainsi s'achève la Grande retraite de Rome. Humainement, c'est l'échec. Mais le P. Eymard quitte Rome avec une réalité autre, qu'il avait entrevue le 5 février 1865, « le cénacle en moi, et la gloire de Dieu en moi – ce que Dieu préfère à tous les hommages que je lui ferais sans moi, en dehors de moi. Voilà une royale vérité » [NR 44,23].
POUR CONCLURE LA GRANDE RETRAITE DE ROME,
la semaine prochaine, nous lirons les 4 points de remarques
par le même père du Saint Sacrement, André Guitton.