15e Jour – Jeudi 9 février 1865 – 1e méditation – Union
La Grande retraite de Rome – 65 jours en 1865
– Notes de Retraite 44 (NR 44 dans les Œuvres complètes) déjà parues ici :
- Présentation
- Les 7 premiers jours : Récapitulatif des publications.
- 8e JOUR – Sur la Présentation• L'anéantissement sacramentel de Jésus, gloire de son Père
- 9e JOUR – Vendredi 3 février 1865 : Une seule méditation • Présence de Dieu
- 10e JOUR – Samedi 4 février 1865 • J'ai fait ma méditation sur l'épreuve actuelle
- 11e JOUR – Di. 5 février • 1re méditation – La grâce de mon baptême• 2e méditation – Bonté de Dieu depuis mon baptême• 3e méditation – La chair, ennemie de l'Esprit Saint
- 12e JOUR – Lu. 6 février • 1ère méditation fondamentale – Caractère de la vie de Jésus-Christ• 2e méditation – Jésus mortifié• 3e méditation – La chair en opposition à l'esprit du Seigneur en moi
- 13e JOUR – Ma. 7 février 1865 • 1re méditation – Mystère de l'Incarnation• 2e méditation – Incarnation spirituelle
- 14e JOUR – Mercredi 8 février 1865 • 1re méditation – Saint Jean, 15 – Évangile – 3° Union
15e Jour
Jeudi 9 février 1865
1re méditation – Union
Il est bien certain que sans l'union à Notre Seigneur, j'aurais beau prendre de belles et saintes résolutions, bien me connaître, bien connaître Dieu, tout cela resterait inefficace, parce que je n'agirais pas en l'union avec Notre Seigneur, n'y pensant pas, étant captivé par les actes extérieurs ou par les actes de mon goût.
Il faut l'union, mais comment y arriver ? C'est bien simple : par l'union même ! Qu'ai-je besoin de tant de résolutions ? de détails, de recherches spirituelles ? Tout cela ne sert qu'à amuser l'esprit. Il faut se mettre en Notre Seigneur : « Demeurez en moi » [Jn 15,4]. Sans examiner le mode – se mettre en sa divine volonté du moment, ne vouloir que cette divine volonté, l'accomplir selon son désir et être tout à elle, par l'amour, pour plaire à Notre Seigneur. Être tout à elle par la grâce, par la vertu du moment. Et voilà tout le secret. Il est bien simple : « Demeurez en moi ». – « Celui qui demeure en moi » [Jn 15,4-5].
Quand on demeure chez un plus grand que soi, on l'honore ; chez un souverain, on lui obéit ; chez un ami royal, on cherche à lui plaire ; chez Notre Seigneur Jésus-Christ, on fait tout cela.
Mais comment penser à l'union ? En y pensant !!! En voulant y penser !! En en faisant sa loi, sa vertu dominante, en dirigeant bien son intention, en offrant et réoffrant son action, en examinant après ses défauts.
Pour cela, il faut penser à Dieu. « Marche en ma présence et sois parfait » [Gn 17,1]. – « J'ai mis le Seigneur devant moi sans relâche » [Ps 15,8]. – « Par le Dieu vivant, […] que je sers » [1R 17,1]. – « Hénok marcha avec Dieu » [cf. Gn 5,24].
À déjeuner, Imitation, lib. 3, c. 55
– Besoin que nous avons de la grâce.
– Comme la charité remplace tout.
C'est pour moi le plus beau chapitre.
S. Pierre-Julien EYMARD (NR 44,30)
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6