8e J. – 2 février 1865 – 2e méditation – L'anéantissement sacramentel de Jésus…
La Grande retraite de Rome – 65 jours en 1865
– Notes de Retraite 44 (NR 44 dans les Œuvres complètes) déjà parues ici :
- Présentation
- Les 7 premiers jours : Récapitulatif des publications.
- 8e JOUR – Sur la Présentation •
8ème Jour – Jeudi 2 février 1865
2e méditation – L'anéantissement sacramentel de Jésus, gloire de son Père
Pendant la messe de Saint-Pierre*, j'ai considéré la seconde raison de l'anéantissement sacramentel de Notre Seigneur, qui est la gloire de son Père, afin de l'honorer et de le glorifier en son état glorieux, afin de lui faire le sacrifice, en son état sacramentel, des qualités glorieuses de son corps : – de sa clarté en se voilant, – de son agilité en se liant, – de sa subtilité en restant sous les saintes espèces emprisonné, – de son immortalité, en gardant son état de mort, de victime, en voulant être consommé dans la communion, ou par la corruption ou la destruction des saintes espèces. Et ainsi le Père est glorifié par l'humiliation du Verbe incarné glorieux. Ce qui n'est fait que par Jésus-Christ.
Voilà un beau modèle d'humilité, ô mon âme, dans la gloire des honneurs, du succès, des richesses, etc. En tout cela, nous ne sommes que des pécheurs ou des néants. Et cependant, je vois le Sauveur qui, pour me faire aimer l'anéantissement en vertu pour l'union, se fait néant sacramentel pour moi, pour me dire que jamais je n'arriverai là, et qu'au moins j'y aspire.
Ma sortie a été comme ma nature, bavarde et expansive. Cependant ai-je peut-être été plus modeste. Mais qu'il est fragile, ce vase qui renferme l'esprit de Dieu ! ce gaz de grâce !
S. Pierre-Julien EYMARD (NR 44,18)
* Chapelle papale en la basilique vaticane à 9 h 30 avec bénédiction et distribution des cierges par Pie IX, procession et messe présidée par le Cardinal Sacconi (La grande retraite de Rome…, édition critique… Núñez, p. 85, note 5).
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6