Lundi 13 février 1865 – 3e méditation – Sur la modestie – Pratique
La Grande retraite de Rome – 65 jours en 1865
– Notes de Retraite 44 (NR 44 dans les Œuvres complètes) déjà parues ici :
Récapitulatif des publications
- Présentation
- Les 7 premiers jours : Mercredi 25 janvier : Saint Paul – Rome
Rédemptoristes — Mercredi 1er février - 2e Semaine : Jeudi 2 février – Mercredi 8 février
- 15e JOUR – Jeudi 9 février 1865 • 1re méditation – Union• 2e méditation – Est-ce que Dieu m'aime ?• 3e méditation – Raisons de l'amour de Dieu pour moi
- 16e JOUR – Vendredi 10 février 1865 • 1re méditation – Est-ce que j'aime Dieu ?
• 2e méditation – Sur le Cénacle • 3e méditation – Adoration à Sainte-Agathe - 17e JOUR – Samedi 11 février 1865 • 1ère méditation – Service intérieur • 2e méditation – Lettres • 3e méditation – Confession
- 18e JOUR – Dimanche 12 février 1865 • 1re méditation – Sur la profonde misère de mon esprit
- 19e JOUR – Lundi 13 février 1865 • 1re méditation – Sur la modestie extérieure
Lundi 13 février 1865 (suite)
3e méditation – Sur la modestie – Pratique
J'avoue que je suis effrayé devant cette loi de modestie, que je dois pratiquer en tout et toujours, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur.
Je comprends que j'y suis obligé :
– comme chrétien, puisque je dois vivre selon la vie de Notre Seigneur Jésus-Christ, qui était la modestie par excellence ;
– comme prêtre, puisque c'est la royauté de Jésus-Christ en moi ;
– comme religieux, puisque je suis de sa famille et que je dois l'honorer comme les anges ;
– comme supérieur, puisque « en devenant des modèles du troupeau » [1P 5,3].
Je suis effrayé devant cette loi pratique de la modestie des yeux avec les personnes qui m'ont été familières. Il me semble qu'elles vont croire que je suis fier, méprisant, ennuyé d'elles.
Il me semble que la modestie des rues me coûtera moins.
Mais ne regarder que deux fois durant une visite, en entrant et en sortant, me paraît bien difficile.
La loi de la modestie, de la décence et de la tenue du corps me coûtera aussi énormément, étant nerveux, vif, et redoutant toute contrainte.
À tout cela, il le faut coûte que coûte. Notre Seigneur le veut, c'est mon devoir. Pourvu que je plaise à mon Maître, qu'importe le reste. Ce sera une liberté de plus et une indépendance du reste.
S. Pierre-Julien EYMARD (NR 44,37)
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6