“ Et lui-même, portant sa croix, sortit en direction du lieu-dit Le Crâne (ou Calvaire), qui se dit en hébreu Golgotha.” (Jean 19,17)
Reliques sacrées qui témoignent de la passion du Christ. Les petits fragments que nous pouvons vénérer dans différents endroits du monde nous permettent d’être au plus près de ce que le Christ a touché et sur lequel il a souffert sa passion. Le France a la chance de pouvoir conserver plusieurs des reliques de la passion du Christ à la Sainte Chapelle.
En 327, l’impératrice Hélène et mère de l’empereur Constantin part en Terre Sainte sur les pas du Christ au moment de la passion. Arrivée au saint sépulcre, elle cherche à découvrir la croix du Christ. Certaine que la croix du Christ ne peut être en plusieurs morceaux, elle fait chercher une croix intacte, puis ayant reçu un autre signe parmi les trois croix intactes, elle est sûre de la croix qui a porté Jésus au moment de sa crucifixion.
Par la suite, la croix du Christ a disparu plusieurs fois mais elle a toujours été retrouvée. C’est dans cet esprit que l’Eglise a institué la fête de la croix glorieuse le 14 septembre 335 lors de la dédicace de la basilique constantinienne du saint-sépulcre.
C’est lors des croisades que différents morceaux de la croix du Christ se diffusent dans toute l’Europe. Ces fragments de la croix du Christ sont appelés lignum crucis. Ces morceaux de la croix du Christ que certaines églises conservent précieusement font l’objet de vénération au moment du vendredi saint par exemple.
La dévotion de ces reliques est importante encore aujourd'hui dans le monde entier. Il s’agit d’un lien très concret avec la passion du Christ dont nous pouvons lire le récit dans les quatre évangiles.
Il est possible de vénérer les reliques de la vraie croix du Christ dans différents endroits à Paris, à Rome, au Mont-Athos qui semble conserver le morceau de bois le plus gros, à Gand.
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