Le miracle eucharistique de Buenos Aires
“Cependant des miracles eucharistiques récents, soumis aux analyses de la technique moderne, apportent une lumière qui confirme les données de la foi et rappellent à la science qu’elle ne peut rendre raison de toute la réalité. Ces miracles apportent une preuve de la présence réelle objective du Corps et du Sang du Seigneur dans le Saint-Sacrement.”
Pape François, encyclique Lumen fidei, le 29 juin 2013.
Le miracle eucharistique de Buenos Aires est une série d'événements qui a eu lieu entre 1992, 1994 et 1996, dans l’église Santa-Maria de Buenos Aires. À ces trois reprises, une substance rouge est apparue sur des morceaux d’hosties consacrées. Des examens scientifiques menés sur les hosties de 1996 ont reconnu un tissu myocardique de type humain.
Histoire des deux premiers miracles eucharistiques de Buenos Aires
En 1992
Le 1er mai 1992, dans l’église Santa-Maria, un ministre de l’Eucharistie trouve deux morceaux d’hostie sur le corporal (pièce de tissu sur lequel reposent l'hostie et le calice). Le curé de l’église lui demande alors de les déposer dans un récipient d’eau, à l’intérieur du tabernacle. Le 8 mai suivant (jour de la fête de la Vierge de Lujan, patronne de l’Argentine), les deux hommes remarquent des gouttes ressemblant à du sang dans le récipient et que les morceaux ont changé.
Enfin, deux jours plus tard, (jour de la fête du Bon Pasteur), dans la messe, deux prêtres de cette même église voient des petites tâches ressemblant à du sang sur la patène et le corporal.
En 1994
Le 24 juillet 1994, lors la messe dans l’église Santa-Maria, un des ministres de l’Eucharistie remarque ce qui semble être une goutte de sang sur le corporal.
Histoire du miracle eucharistique de 1996, particulièrement connu
Le jour de la fête de l’Assomption, le 15 août 1996, dans l’église Santa-Maria, après la messe, une paroissienne explique au Père Alejandro Pezet avoir vu une hostie gisant sur le sol, au pied d’un cierge. Le curé dépose alors l’Eucharistie dans un récipient d’eau afin qu’elle s’y dissolve. Il place ensuite le récipient dans le tabernacle de la chapelle du Saint-Sacrement.
Le lundi 26 août, ouvrant le tabernacle, il constate, avec stupeur, qu’au lieu de se dissoudre, l’hostie se transforme en substance rouge, sanglante et gélatineuse.
Apprenant cela, la curie diocésaine, représentée par l’évêque auxiliaire du cardinal Quarracino, Jorge Mario Bergoglio (futur pape François), demande que soient prises des photos. Lesdites photographies sont prises le 6 septembre.
Sans erreur possible, elles montrent nettement une augmentation de la taille de l’hostie. Les témoins oculaires parlent d’une apparence de morceau de chair.
Pour des raisons inconnues, l’évêque auxiliaire décide de passer cet évènement sous silence et d’enfermer l’hostie dans le tabernacle. Elle y demeure trois ans.
Les analyses scientifiques de l’hostie
À partir d’octobre 1999, des analyses scientifiques sont faites sur des échantillons de l’hostie. Voilà la déclaration faite en 2005 par l’expert en cardiologie et pathologiste médico-légal, le Docteur Frédéric Zugibe :
« La matière analysée est un fragment du muscle du cœur qui se trouve dans la paroi du ventricule gauche, près des valves. Ce muscle est responsable de la contraction du cœur. Le ventricule gauche du cœur agit comme une pompe qui envoie le sang à travers tout le corps. Le muscle cardiaque est dans un état d’inflammation et contient un nombre important de globules blancs. Cela indique que le cœur était vivant au moment où l’échantillon a été prélevé. J’affirme que le cœur était vivant, étant donné que les globules blancs meurent en dehors d’un organisme vivant ; ils ont besoin d’un organisme vivant pour se maintenir. Donc, leur présence indique que le cœur était vivant quand l’échantillon a été prélevé. De plus, ces globules blancs avaient pénétré les tissus, ce qui indique que le cœur avait été soumis à un stress intense, comme si son propriétaire avait été battu sévèrement au niveau de la poitrine. ».
Après avoir donné cette conclusion, on informe le médecin que l’échantillon sur lequel il a travaillé datait de 1996. Il répond alors :
« Vous devez m’expliquer une chose : si cet échantillon provient d’une personne morte, comment se peut-il que, pendant que je l’examinais, les cellules de l’échantillon aient été en mouvement et animées de pulsations ? Si ce cœur provient de quelqu’un qui est mort en 1996, comment peut-il être toujours en vie ? ».
Deux Australiens, le journaliste Mike Willesee et le juriste Ron Tesoriero, ont été témoins de toutes les analyses effectuées sur l’échantillon. Le journaliste explique alors au Docteur Zugibe que le fragment analysé provient d’une hostie consacrée qui s’est (miraculeusement) transformée en chair humaine sanglante. L’expert en cardiologie conclut : « Comment et pourquoi une hostie consacrée peut-elle changer son caractère et devenir de la chair et du sang humains vivants ? Cela restera un inexplicable mystère pour la science, un mystère totalement au-delà de sa compétence. ».
L’avis de la médecine
Des experts ont procédé à la comparaison des rapports de laboratoire rédigés à la suite du miracle de Buenos Aires avec ceux établis pour le miracle de Lanciano (une hostie qui est devenue chair sanglante). Lesdits scientifiques, qui ne connaissaient pas la provenance des deux fragments, conclurent que les deux rapports de laboratoire concernant des échantillons de matière provenant de la même personne.
L’avis de l’Église sur ce miracle
Le miracle eucharistique de Buenos Aires n’a pas été reconnu officiellement par l’Église catholique. Toutefois, il est relaté dans un documentaire de 2018 du Dicastère pour la communication du Saint-Siège sur les miracles eucharistiques.
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