Les miracles eucharistiques de Pologne

Deux miracles eucharistiques ont eu lieu au XXIème siècle en Pologne. Le premier est survenu dans la ville de Sokolka le 12 octobre 2008, dans l’église de Saint-Antoine, lors de la messe. Le second a eu lieu lors de la messe de Noël, le 25 décembre 2013, dans l’église de Saint-Hyacinthe, de la ville de Legnica. Lors de ces deux miracles, une hostie tombée à terre et mise de côté dans un récipient d’eau, enfermé dans le tabernacle, s’est teintée d’une substance rouge, identifiée comme du sang.

 


Le miracle eucharistique de Sokolka

Histoire du miracle de Sokolka

Le 12 octobre 2008, un jeune vicaire du nom de Filip Zdrodowski célèbre une messe matinale au sein de l’église de Sokolka, dédiée à saint Antoine. Au moment de l’Eucharistie, le père Jacek Ingielewicz fait tomber une hostie par terre. Ce dernier ne le remarque pas qu’après le signalement d’une femme, agenouillée, prête à communier. Le prêtreplace alors l’hostie dans un récipient d’eau, un petit vase en métal argenté que les prêtres utilisent pour se laver les doigts après avoir donné la Communion. À l’issue de la célébration, la sacristaine, sœur Julia Dubowska, récupère l’hostie dans le vase et la place dans un autre récipient, qu’elle enferme dans le coffre où sont conservés les calices. 

Une semaine plus tard, la religieuse ouvre le coffre et découvre avec stupeur que l’hostie est partiellement dissoute avec cependant d’étranges tâches rouges, faisant penser à des caillots de sang, au centre. Elle appelle aussitôt les prêtres de la paroisse pour leur montrer sa découverte. Constatant cela, le curé contacte la curie métropolitaine de Bialystok. Aussitôt, l’archevêque Edward Ozorowski, le chancelier de la curie et des professeurs se rendent à Sokolka afin d’examiner l’hostie. Le 29 octobre suivant, le récipient contenant l’hostie est enfermé dans le tabernacle. Le jour suivant, sur ordre de l’archevêque, le prêtre Don Gniedziejko retire l’hostie et la dépose sur un corporal blanc, brodé d’une croix rouge. Ledit corporal est placé dans un ciboire (permettant la conservation et le transport des hosties) avant d’être à nouveau placé dans le tabernacle. Quelques temps après, ils se sont aperçus que l’hostie avait fondu, s’était mélangée avec le corporal et que ne subsistait que le caillot rouge, désormais totalement désséché. Après cela, au début du mois de janvier 2009, le caillot a été confié à deux scientifiques de renommée mondiale, spécialistes en anatomo-pathologie, de la faculté de médecine de Bialystok, les professeurs Maria Elizbieta Sobaniec-Łotowska et Stanisław Sulkowski. Ils ont analysé séparément l’hostie afin de ne pas mutuellement s’influencer et sans savoir d’où provenait l’échantillon confié mais sont arrivés à la même conclusion.

 


Les analyses scientifiques du miracle de Sokolka

Le 7 janvier 2009, le professeur Sobaniec-Łotowska a prélevé un petit échantillon de la substance rouge présente dans l’hostie.

Après analyses, les deux scientifiques ont déclaré avoir trouvé de nombreux indicateurs bio-morphologiques typiques du muscles cardiaques, dans le caillot de l’hostie, comme par exemple les phénomènes de segmentation ou de fragmentation. Ce sont des dommages qui se présentent sous la forme de nombreuses et minuscules lésions. Ces derniers ne peuvent être observées qu’à partir de fibres non nécrosées, c’est-à-dire vivantes, et montrant des signes de spasmes cardiaques répétés, symptomatiques de la phase précédant la mort : “Ces dommages ne peuvent être observés que dans des fibres vivantes et ils sont des signes de spasmes rapides du muscle cardiaque dans la période qui précède la mort.” a déclaré le professeur Sulkowski. De plus, la position centrale du noyau cellulaire dans les fibres observées est une caractéristique des fibres musculaires cardiaques et est donc une preuve de plus démontrant que l’échantillon analysé est bien celui d’un tissu cardiaque humain.
On peut lire dans le rapport d’expertise médico-légale : “l’échantillon s’est avéré suffisant pour l’expertise ; il indique qu’il s’agit de tissu cardiaque, ou tout au moins, le plus ressemblant, parmi tous les tissus vivants d’un organisme [...] et, chose très importante, l’échantillon analysé est constitué en tout et pour tout de tissu musculaire cardiaque”. 

Ils ajoutent ensuite : “l’hostie est restée dans l’eau pendant longtemps, ainsi que dans le corporal pendant un délai encore plus long. Le tissu qui est apparu sur l’hostie aurait donc dû subir un processus d’autolyse, c’est-à-dire le processus d’autodestruction par action des enzymes intracellulaires ; dans l'échantillon analysé, aucune trace de ces altérations n’a été cependant observée !”. 

Les scientifiques ont également déclaré que le tissu cardiaque prélevé était uni à l’hostie de façon indissoluble. 

Ce phénomène extraordinaire de l’inter-absorption du tissu du muscle cardiaque et de l’hostie, observé au microscope et également par transmission électronique, prouve qu’aucune intervention humaine sur l’échantillon n’a pu avoir lieu” a expliqué le professeur Sobaniec-Łotowska. En effet, les deux professeurs de Bialystok excluent totalement l'intervention d’une personne étrangère. Ils affirment qu’il était impossible que quelqu’un ait déposé un fragment de corps humain sur l’hostie puisque les fragments composant l’hostie étaient parfaitement liés aux fibres du tissu humain : “même les scientifiques de la NASA qui disposent des techniques d’analyses les plus modernes seraient incapables de recréer artificiellement une telle chose” a expliqué le professeur Sobaniec-Łotowska. 

Enfin, le sang du tissu cardiaque présent dans l’hostie est du groupe sanguin AB, comme celui du Saint Suaire de Turin, du miracle eucharistique de Lanciano, celui de Buenos Aires et celui de Tixtla

Le miracle eucharistique de Legnica

Histoire du miracle de Legnica 

Le 25 décembre 2013, à Legnica, dans l’église de Saint-Hyacinthe, la messe de Noël est célébrée. Lors de la communion, une hostie tombe au sol. Le prêtre, Don Andrzej Ziomba, la récupère et la place aussitôt dans un récipient d’eau (selon la procédure du code de droit canonique), qu’il enferme dans le tabernacle. Deux semaines plus tard, le 4 janvier, le prêtre, accompagné d’autres prêtres, va ouvrir le tabernacle et constate qu’une tâche rouge est apparue sur la surface de l’hostie. Il raconte : “Nous avons tout à coup noté que l’hostie ne s’était pas dissoute et qu’elle apparaissait tachée de sang sur environ  de sa surface. Nous avons décidé alors d’informer l’évêque des faits, lequel s’est empressé de nommer une commission de compétence à la foi théologique et scientifique pour procéder à l’analyse. Entre-temps, nous avons noté au fil des jours le changement de couleur de la tâche sur l’hostie, passant d’un rouge intense à un rouge foncé. [...] L’échantillon de l’hostie fût prélevé directement par les scientifiques, le 26 janvier 2014. Pour nous, prêtres, le miracle est évident...”

Les analyses scientifiques du miracle de Legnica

En effet, l’évêque de Legnica, Monseigneur Stefan Cichy, décide immédiatement de la faire analyser par une commission scientifique. Cette dernière conclut qu’il s'agit bel et bien “d’un fragment de tissu humain présentant desaltérations qui se manifestent généralement pendant une agonie”. En effet, le département de médecine légale publie le rapport d’analyses scientifiques menées sur l’hostie dans lequel on peut lire : “Dans l’image histopathologique, on a constaté que les fragments de tissus contiennent des parties fragmentées de muscle strié. (…) L’ensemble (…) est très similaire au myocarde avec des altérations qui apparaissent souvent pendant l’agonie. L’analyse ADN a conclu qu’il s’agit là de myocarde humain.”

De plus, le père Don Andrzej Ziomba explique quelles ont été les analyses menées et conclusions apportées sur cette hostie : “la seconde analyse histopathologique a mis en évidence que certains fragments pouvaient être une partie de tissu cardiaque. Puis, il a été décidé d’avoir un avis supplémentaire auprès de l’institut médico-légal de Szczecin où les échantillons ont été déposés, sans pour autant préciser leur origine. Les spécialistes ont alors utilisé une méthode de recherche différente. Le département d’histopathologie de la faculté de médecine de Pomeranian de Szczecin, au terme des analyses menées, a annoncé dans un communiqué qu’ « il a été découvert dans l’image histopathologique des échantillons de tissu constitués de fragments de fibres musculaires striées en coupe transversale ». Et cela «ressemblait fortement à un muscle de cœur humain avec présence d’altérations fréquemment observées dans des cas d’agonie ». Nous n’avons pas analysé le sang trouvé sur l’Hostie, mais nous savons juste que de l’ADN humain a été retrouvé ». Les résultats des analyses ont été présentés au Vatican, auprès de la Congrégation pour la doctrine de la foi qui a reconnu le caractère surnaturel de l’événement. Il est frappant de constater que les résultats des examens sont similaires à ceux du Miracle eucharistique de Lanciano de 700 après J.C. et à ceux d’autres Miracles survenus récemment comme celui de Sokolka en 2008 en Pologne ; ou celui de Tixtla en 2006 au Mexique et de Buenos Aires en 1996 en Argentine…

 


L’avis de l’Église sur ces miracles

Le miracle de Sokolka

Après de nombreuses analyses et rapports scientifiques, la curie métropolitaine de Bialystok a rendu publiques les conclusions des recherches effectuées sur l’hostie de Sokolka. Les deux scientifiques ont déclaré que “l’échantillon qui nous a été adressé pour être étudié présente l’aspect d’un tissu myocardique. Selon nous, de tous les tissus provenant d’organismes vivants, il est celui qui y ressemble le plus”. Par ailleurs, le commission a attesté qu’aucun tiers n’a pu intervenir ou manipuler l’hostie dans le but de fausser les résultats d’analyses. 

La curie métropolitaine de Bialystok déclare que “le cas de Sokolka ne s'oppose pas à la foi de l’Église, au contraire, il la confirme”. Ainsi, Mgr Ozorowski a autorisé la dévotion à l’hostie miraculeuse de Sokolka en la plaçant dans un ostensoir exposé aux fidèles.

Le miracle de Legnica

Le 17 avril 2016, l’évêque du diocèse de Liegnica, désormais Monseigneur Zbigniew Kiernikowski, a annoncé dans un communiqué la reconnaissance du caractère miraculeux de l’évènement de l’église Saint-Hyacinthe de Legnica de 2013. 

En effet, les conclusions des recherches avaient été envoyées en janvier 2016 à la congrégation pour la doctrine de la foi au Vatican, qui a alors reconnu le miracle. Depuis, un endroit a été aménagé, à la demande de Mgr Zbigniew Kiernikowski, dans l’église afin de pouvoir accueillir les fidèles souhaitant se recueillir devant l’hostie : “Nous voyons ce Signe mystérieux comme un acte extraordinaire d’amour et de bonté de Dieu, qui vient vers les hommes dans une suprême humiliation.”

Redécouvrez la grandeur de l’Eucharistie avec Hozana !

  • Participez à cette communauté et , une fois par mois
  • Avec afin d’offrir tout notre amour et pour apprendre à aimer et "avoir faim de Dieu".
  • Participez à cette communauté de prière et pour tomber amoureux de l'Eucharistie avec Carlo Acutis !
  1. https://fr.aleteia.org/2017/09/17/ce-que-lon-sait-du-miracle-eucharistique-de-sokolka/
  2. https://www.miracolieucaristici.org/fr/download/sokolka.pdf
  3. https://www.miracolieucaristici.org/fr/polonia/polonia_b.html?wh=legnica
  4. https://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi/Actualite/Monde/Un-miracle-eucharistique-reconnu-Pologne-2016-04-19-1200754520
  5. https://www.collegedesbernardins.fr/magazine/article/miracles-eucharistiques-preuves-et-exemple

Association Hozana - 8 rue du Palais de Justice, 69005 Lyon

Nous contacter