Blason du 21 juin 2015 & Cœur Eucharistique de Jésus

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  • Sens de lecture :

• 1° _ Approche du Cœur Eucharistique de Jésus par saint Pierre-Julien Eymard ;
• 2° _ Des blasons spirituels de Jehanne Sandrine (initiatrice de la communauté), jusqu'à l'emblème du Cœur Eucharistique de Jésus ;
• 3° _ L'extrait des Élévations de Sophie Prouvier.

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La dévotion eucharistique du Sacré Cœur de Jésus

Pensées

Le cœur sensible, de chair de Jésus n'est qu'au ciel et au très saint Sacrement. Au ciel il y est pour les anges et les saints couronnés. Au très saint Sacrement, il n'y est que pour nous. Notre dévotion doit donc être eucharistique, se concentrer dans la divine Eucharistie comme dans l'unique centre personnel de la vie de l'amour et des grâces (dons) de son cœur divin pour les hommes.

Centre de vie

Le cœur de Jésus est vivant au très saint Sacrement. Il n'est vivant que là. Donc l'Eucharistie doit être le centre de notre culte d'adoration du Sacré Cœur. Ce serait une idolâtrie d'adorer, de regarder le cœur de Jésus, séparé de la divinité – une hérésie de l'y honorer mort ou séparé de son corps. On doit donc honorer le cœur comme partie de son corps, de son âme, et uni à sa divinité.

1. Vivant : Le Christ une fois ressuscité ne meurt plus, la mort n'exercera plus de pouvoir sur lui [Rm 6,9].
[Étant toujours vivant pour intercéder en notre faveur [He 7,25].]
Qui mange [ce pain] aura la vie éternelle [cf. Jn 6,59].

Le divin cœur est donc là, vivant ; de quelle vie ? Ce n'est plus une vie de Sauveur, ce cœur ne souffre plus, ni ne peut souffrir la vie négative de l'amour, la douleur, la tristesse, l'angoisse. La vie ressuscitée n'est que dans le bien positif de l'amour parce qu'il est dans l'état de béatitude consommée, mais sa vie n'en est que plus parfaite.

Il est vrai, ce cœur divin n'est pas visible au très saint Sacrement, mais le cœur de l'homme ne l'a pas non plus. Ce principe de la vie doit être mystérieux (et sa visibilité ferait sa mort, elle n'est visible que par ses effets sensibles) et voilé.

L'homme ne demande pas à voir le cœur d'un ami ; il suffit d'une parole de ce cœur, d'un sentiment. D'ailleurs qui de nous pourrait contempler la beauté, la bonté de ce cœur divin ? de son humanité ? Qui pourrait supporter l'éclat de sa gloire, les ardeurs dévorantes, consumantes de ce foyer divin d'amour ?

Qui oserait regarder cette arche divine où est écrit son évangile d'amour, où sont glorifiées toutes ses vertus, où son amour a son trône et sa bonté tous ses trésors – ce sanctuaire de la divinité, mais le cœur glorifié de Jésus est le ciel du ciel même, corporel, vivant de sa divinité ?

La vue de ce cœur adorable est réservée au ciel. Mieux de la posséder, mes frères, de l'avoir près de nous.
La vie du cœur de Jésus au saint Sacrement a deux regards : un vers son Père, l'autre vers les hommes.

Il adore son Père par ses abaissements ineffables, par son adoration profonde, il le remercie de ses grâces aux hommes, ses frères. Il s'y fait notre réparateur, notre médiateur perpétuel. Il y prie sans cesse pour nous. Voilà sa vie vers son Père.

Oh ! Père céleste, regards de complaisance sur ce cœur. Ce cœur seul opérant, seul agissant dans l'Eucharistie, les autres membres de ce corps glorifié jouissant de leur vie ressuscitée, mais le cœur seul a sa vie active ; il y continue sa vie de Sauveur.

S. Pierre-Julien Eymard in Neuvaine du Sacré Cœur à Saint-Sulpice (intégrale) - La dévotion eucharistique du Sacré Cœur de Jésus (PO 6,12) – 5-14 juillet 1861, Paris. 

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Le dessin du blason spirituel/emblème du Cœur Eucharistique de Jésus 

prend sa source dans la forme de mon propre blason, reflet de l'identité spirituelle en Christ (cf. 1° Publication), de mon nouveau nom en Jésus. Il y a eu plusieurs variations de ce blason de base.

2° L'Adoration Saint Martin – Ré-évangéliser les campagnes (cf. 2° Publication)

Jehanne Sandrine

3° Blason du 21 juin 2015Ô ALLIANCE ÉTERNELLE –
Il imposa sa couronne d'épines en ma poitrine

”Ce jour-là, la racine de Jessé sera dressée comme un étendard pour les peuples,
les nations la chercheront, et la gloire sera sa demeure” (Isaïe 1,10)

"Lui dormait sur le coussin à l'arrière." (Mc 4,38)

– Blason de l'événement du 21 juin 2015
Vénération de la sainte Couronne d'épines
Notre-Dame de Paris

avec sainte Catherine de Sienne –
© Sandrine Treuillard

Dimanche 21 juin 2015 (solstice d'été) 
"Lui dormait sur le coussin à l'arrière." (Mc 4,38)

À la lecture de l'Évangile de ce Dimanche, Mc 4, 35-41, où Jésus dort à l'arrière de la barque alors que les flots menace la nacelle où sont aussi ses disciples apeurés… : 

Ce jour-là, le soir venu, il dit à ses disciples : « Passons sur l'autre rive. »
Quittant la foule, ils emmenèrent Jésus, comme il était, dans la barque, et d'autres barques l'accompagnaient.
Survient une violente tempête. Les vagues se jetaient sur la barque, si bien que déjà elle se remplissait.
Lui dormait sur le coussin à l'arrière. Les disciples le réveillent et lui disent : « Maître, nous sommes perdus ; cela ne te fait rien ? »
Réveillé, il menaça le vent et dit à la mer : « Silence, tais-toi ! » Le vent tomba, et il se fit un grand calme.
Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N'avez-vous pas encore la foi ? »
Saisis d'une grande crainte, ils se disaient entre eux : « Qui est-il donc, celui-ci, pour que même le vent et la mer lui obéissent ? »

… je vois dans le coussin sur lequel Jésus pose sa tête et dort, l'image du Cœur de Dieu lui-même, la paix absolue, la confiance. « Tous ont les yeux sur toi, Seigneur, ils espèrent, et tu donnes à chacun sa nourriture. » (Préface)

Je vais le matin à Notre-Dame de Paris, en bicyclette, appelée par ce lieu alors que je priais les laudes et la messe.

Cathédrale Notre-Dame de Paris

Quand j'entre dans la cathédrale, les fidèles sortent de la messe précédente et d'autres entrent pour celle de 11h15. Je décide de rester à la messe et m'installe. Après la messe, je commence ma visite en empruntant le déambulatoire à droite. Je prends quelques photos avec mon portable. J'arrive à la chapelle où est le tabernacle. Je suis saturée par les vitraux que je trouve trop bavards et trop puissants de couleurs. Je me demande comment on peut prier devant le Saint Sacrement dans ce « décor » surchargé. Tout en reconnaissant que les couleurs et les vitraux sont magnifiques, particulièrement le vert.

J'arrive donc au chevet et je vois par une ouverture sur la chapelle, toujours arrivant par la droite, les bannières de l'ordre des Chevaliers du Saint Sépulcre (n'ayant aucune connaissance dans le domaine et peux me tromper d'appellation). Puis, mon regard tombe sur la statue au-dessus de l'autel, toute petite Vierge qui présente devant elle un coussin entre ses mains. Je me sens aussitôt accueillie par cette statue et comprend qu'il s'agit de la couronne d'épines, sur le coussin… Je passe devant le pan de mur qui cache la chapelle avant d'arriver à un lieu de prière plus intime (les visiteurs ne cessant jamais leur mouvement perpétuel avec le bruit constant et cette tension spécifique dans le déambulatoire de Notre-Dame). Deux bancs en prie-Dieu avec un écriteau invitent plus spécialement au silence et à la prière. Je m'installe sur le banc du second rang, devant la chapelle à la relique de la sainte Couronne d'Épines. Je suis d'abord très surprise et aussitôt conquise par le dispositif du reliquaire. Je m'attendais à un reliquaire en verre classique, comme une vitrine dans un musée, autour duquel circuler pour regarder la relique. Mais ce fut une forme difficilement descriptible, posée à même le sol, un verre rouge épais, enchâssé, triangulaire et courbe qui laisse deviner la fragilité d'un objet qui ressemble à un anneau posé à la verticale. J'étais à genoux devant ce dispositif et je pris peu à peu conscience avec mon corps de nos dispositions spatiales. J'écris nos dispositions parce que je me suis sentie incluse aussitôt dans ce que je voyais et percevais avec tous mes sens. Il y eut même un combat, car l'heure du déjeuner avait bien commencé, j'étais là depuis 11h15 et je sentais cette oppression de la foule instable des touristes se renouveler en permanence et une petite voix contraire m'invitait à quitter les lieux… Mais j'entrais en prière… Je voyais en haut la Vierge présentant la couronne sur le petit coussin.

Vénération de la sainte Couronne d'épines

Je ne la vis plus, m'étant agenouillée, mon regard regardait devant moi : le portrait de Jésus à la couronne d'épines posé sur la pierre d'autel.

Devant moi, ce dispositif triangulaire en verre rouge épais laissait deviner un cercle désigné comme étant la sainte Couronne d'épines du Christ. Je pris conscience de la superposition spatiale, à la verticale, de cette couronne de jonc sans plus d'épines avec la zone de ma poitrine, de mon plexus solaire. J'étais là, sans rien désirer de particulier, ouverte au temps présent et au lieu, j'avais réussi à chasser la tentation de partir et je baignais dans ce rouge, cette chaleur de l'amour et la Couronne d'épines était devenue une alliance que Dieu imposa en ma poitrine, simplement, comme un constat donné à cet instant dans la disposition de mon être et la superposition de mon corps agenouillé devant ce reliquaire et cette relique uniques. Je suis peut-être restée une demi-heure ainsi, là. Pendant la seconde messe (seconde messe commencée pendant ma déambulation, et là homélie devant la Couronne d'épines), je pris conscience de la citation que fit le prêtre durant son homélie, de Catherine de Sienne, citation dont j'ai oublié le contenu, mais qui me frappa sur le moment, à cause de ma position et de ce que je vivais devant, avec Jésus par la Couronne d'épines. Je compris immédiatement que Jésus me confirmait sa volonté que je devienne son épouse. J'en restais toute ébaubie.

Notes du 22 juin 2015 (extraits)
Méditation sur le blason Ô ALLIANCE ÉTERNELLE…

J'avais assisté à trois messes dans la journée (avec celle du soir, habituelle à tous dimanches, à L'Immaculée Conception). Communié deux fois. Durant la seconde messe de 12h45 à Notre-Dame, quand je vivais cette élucidation de la Couronne d'épines en moi, le prêtre prêchant a cité sainte Catherine de Sienne, en espagnol et en français. J'ai oublié la citation, mais comme j'avais l'intention de publier dans La Vaillante quelque chose sur le prêtre que j'avais lu dans ses Dialogues, son évocation me rejoignait profondément devant la charité de l'alliance au Christ par sa sainte Couronne d'épines sublime, comme ceinte par le verre rouge du reliquaire, comme un insecte incrusté dans l'ambre, anneau d'amour à la taille de mon plexus solaire qui s'imposait à moi, en moi.

J'ai découvert le rapport de la Couronne d'épines du Christ à Notre-Dame, avec le dessin que j'ai réalisé dans la cathédrale Saint-Paul de Tours (le 17 février 2015, lors de mon pèlerinage sur les pas de saint Martin de Tours), d'après la photographie d'une sculpture, un visage du Christ en croix, portant la couronne d'épines. Et c'était un 8 couché sur son front, le signe de l'infini, l'amour infini de Dieu sur la tête de son Fils, Dieu Homme, Amour ineffable.

La couronne que je cherche à représenter, ceignant le cœur d'où pendent trois gouttes de sang, un cœur joyeux qui donne joyeusement sa vitalité rougeoyante, cette couronne est faite de ces 8 couchés, du signe de l'infini répété en un cercle. La Couronne d'épines de Notre-Dame ne porte presque plus d'épines. Dois-je figurer des épines tout de même ? Je pense que oui, absolument, en figurer 3 qui répondront aux perles de sang. Mais les épines qui entourent le cœur sont là pour protéger le cœur. Leur piquant est tourné vers l'extérieur. Je voudrais qu'ils soient des signes comme des virgules, qui apostrophent, attirent le regard et en même temps scandent ce cercle parfait de la couronne. La Trinité d'où jaillit l'amour divin.

(Extraits de l'article publié sur La Vaillante la nuit de l'incendie de Notre-Dame de Paris :
La sainte Couronne d'épines à Notre-Dame de Paris, le 21 juin 2015 — Lundi saint 2019)

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ÉLÉVATIONS de Sophie Prouvier – L'extrait

Chacune des 20 Élévations se développe en 3 prises de paroles :
– I Réflexion ­– II Jésus – III L'âme

Septième Élévation

Cœur méprisé

Cinquième plainte du Cœur Eucharistique
à ceux que le monde entraîne 


I

            Réflexion. –  L'oubli, de sa nature, est silencieux. En amitié, c'est le sommeil du cœur ou son absence ; et le mépris en est le réveil mauvais. Un amour méprisé subit un affront poignant ; on lui a dit : j'ai autre chose en moi, et n'ai que faire de toi.
            Ce froid mépris s'accentue dans un mot, un geste, une omission ; et ce sont là autant de glaives pour le cœur méprisé, qui ensanglantent sa vie sans lui apporter la consolation de la lui ôter ; et souvent, ce qui est plus dur encore, sans lui ôter son amour.

II

            Jésus. – … Ego non sum de mundo (Jn 23,16) : je ne suis pas du monde, parce que le monde n'a pas l'esprit de vérité en lui, et voilà pourquoi son mépris est tombé sur moi ; c'est à cause de cela aussi que ce mépris, tout en offensant ma justice, ne touche pas mon cœur. Mes amis, vous que mon Père m'a donnés, qui que vous soyez, n'aimez pas le monde, ni ce qui est du monde.
            Si quelqu'un aime le monde, l'amour du Père n'est pas en lui. Car out ce qui est dans le monde est ou concupiscence de la chair, ou concupiscence des yeux, ou orgueil de la vie ; et ceux qui se complaisent en ces choses ou en eux-mêmes, ce sont eux qui sont le monde, mon ennemi et le vôtre, mes bien-aimés. Il cherche à vous séduire, et à cause de cela, je prie mon Père, afin qu'il vous préserve de l'esprit du monde et vous garde du mal. Mais cela n'est pas tout, il faut vous garder vous-mêmes, en ne vous exposant pas au danger, car alors vous succomberiez, puisque vous exposer volontairement serait un commencement d'infidélité…
            Ah ! vous qui êtes mes amis, laissez-moi confier encore à vos cœurs l'affliction du mien ; un grand nombre d'âmes, hélas ! me sont ainsi ravies par le monde ; hier encore, elles étaient mes disciples fidèles partageant les doux mets de ma table ; et aujourd'hui, les voilà qui deviennent mes ennemies. Déjà elles ne croient plus en moi, elles souffrent sans espérance et se jouent de mon amour. Ah ! j'ai nourri des enfants, je les ai élevés, et ils m'ont méprisé ! voyez s'il est douleur semblable à ma douleur. Ô mon peuple, comment pouvez-vous me traiter ainsi après tout ce que j'ai souffert pour vous racheter ? Vous du moins qui voulez me consoler, parlez à ces frères qui s'égarent, éclairez-les, touchez leurs cœurs et dites-leur ceci : Revenez à celui qui a rempli de joie votre jeunesse, rappelez-vous votre première innocence, ne consommez pas votre perte, mais retournez au Seigneur.

III

            L'âme. – Ô homme, regarde et vois combien tu es aimé de Dieu. Quoi ! le monde te plaît encore ! quoi, tu peux vouloir autre chose que Jésus même. Il en faudrait mourir de honte et de regret ! ô Jésus mon adorable Maître, pourquoi donc êtes-vous venu sur cette terre chercher le mépris ? Vous, Rois des rois, Grandeur suprême… Le mépris est-il donc un breuvage digne de Dieu, que vous ayez voulu le prendre à longs traits ? Quel mystère ! Ah ! vous me donnez de le comprendre : comme vous avez voulu naître dans une étable, parce qu'il répugnait à votre grandeur vraie d'emprunter quelque chose à la fausse grandeur de la terre et que vous deviez à votre dignité de vous placer à l'extrême opposé, de même la vaine gloire du monde répugne à la gloire vraie qui vous est propre ; et le mépris de ce monde insensé vous honore tout en vous offensant. Vous l'affrontez pour nous, Seigneur, afin de nous apprendre à le dédaigner aussi. Pourquoi donc nous, qui croyons être de vos amis, faisons nous encore quelques cas des jugements qui émanent de l'esprit du monde ? D'où vient que, vivant de votre vi dans la communion fréquente, qui devrait, peu à peu, nous transformer en vous, nos vues sont encore si loin des vôtres ? Cela montre une grande faiblesse. Si donc nous sommes debout, prenons garde de tomber, la vie du monde circule dans nos veines et lutte contre la vie de Jésus-Christ ! Si le Cœur de Jésus dans son Eucharistie nous fait comme une autre loi d'amour, dans la loi d'amour elle-même, pour nous défendre par la force de ce puissant amour contre l'attrait du péché, souvenons-nous que cette loi perverse du péché est encore en nous, que le foyer de convoitise n'est pas éteint, et qu'il n'est aucun mal fait par un homme dont un autre homme ne soit capable.
            Parmi les juifs, Seigneur, vous avez longtemps pris soin de rester inconnu, de voiler même vos vérités, afin qu'ils fussent moins coupables de les repousser. C'est qu'elles étaient pour eux, il faut l'avouer, bien surprenantes ; aussi ont-ils été moins coupables que nous, dans leur mépris de vos saints enseignements. Oui, comme les anges rebelles, nous péchons dans la lumière ; et les mauvais enges, eux, n'avaient pas connu l'Eucharistie !


Septième ÉlévationCœur méprisé – Cinquième plainte du Cœur Eucharistiqueà ceux que le monde entraîne

Prière de la communauté

ÉLÉVATIONS d'après Sophie Prouvier

Élévations sur la prière au Cœur Eucharistique de Jésus Cœur Eucharistique de Jésus, doux compagnons de notre exil, je vous adore. Cœur Eucharistique de Jésus, Cœur solitaire, Cœur humilié, Cœur délaissé, Cœur oublié, Cœur méprisé, Cœur outragé, Cœur méconnu des hommes, Cœur aimant nos cœurs, Cœur suppliant qu'on l'aime, Cœur patient à nous attendre, Cœur pressé de nous exaucer, Cœur désirant qu'on le prie, Cœur foyer de nouvelles grâces, Cœur silencieux voulant parler aux âmes, Cœur doux refuge de la vie cachée, Cœur maître des secrets de l'union divine, Cœur de Celui qui dort, mais qui veille toujours. Cœur Eucharistique de Jésus, ayez pitié de nous. Jésus-hostie, je veux vous consoler, Je m'unis à vous, je m'immole avec vous, Je m'anéantis devant vous, Je vais m'oublier pour penser à vous, Être oublié et méprisé par amour pour vous, N'être compris, n'être aimé que de vous. Je me tairai pour vous entendre et me quitterai pour me perdre en vous. Faites que je soulage ainsi votre soif de mon salut, votre soif ardente de ma sainteté, et que, purifié, je vous donne un pur et véritable amour. Je ne veux plus lasser votre attente : prenez-moi, je me donne à vous. Je vous remets tout mon agir, mon esprit pour l'éclairer, mon cœur pour le diriger, ma volonté pour la fixer, ma misère pour la secourir, mon âme et mon corps pour les nourrir. Cœur Eucharistique de mon doux Jésus dont le sang est la vie de mon âme, que je ne vive plus, mais que vous viviez seul en moi. Ainsi soit-il.

Merci ! 16 personnes ont prié

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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Cœur Eucharistique de Jésus - De Besançon à Paray-le-Monial

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