“Vanité des vanités, tout est vanité !” Cette citation biblique est tirée du livre de l’Ecclésiaste, ou livre de Qohélet qui commence avec ce verset : “Vanité des vanités disait Qoheleth. Vanité des vanités, tout est vanité !” (Ecclésiaste 1, 2). L’expression est reprise de nombreuses fois dans ce livre attribué au roi Salomon. Mais quelle en est la signification ? Qu’est-ce que Salomon, réputé pour sa grande sagesse, veut nous dire ?
Le terme vanité est souvent repris dans la Bible mais la plupart de ses occurrences se trouvent dans le Qohélet.
La vanité désigne ce qui est vain, c’est-à-dire ce qui a un caractère dérisoire, furtif, insignifiant. Un synonyme pourrait être la futilité.
Il y a également une notion d’instabilité, d’inconsistance très bien imagé par cette autre expression de l'ecclésiaste : “Tout est vanité et poursuite du vent”.
Dans le texte biblique, ce terme souligne surtout l’absence de sens. Ces mots peuvent nous parler encore aujourd’hui quand nous pouvons nous demander parfois le sens des choses en regardant le monde dans lequel on vit ou l'enchaînement des événements dans notre vie.
Les 12 chapitres du livre listent les vanités de ce monde. Le roi Salomon - qui a beaucoup et bien vécu - y évoque toutes ses expériences de vie et ce qu’il en tire comme leçon.
“Voilà un homme auquel Dieu a donné d’être riche, nanti, considéré : rien ne lui manque de tout ce qu’il souhaite. Mais Dieu ne lui a pas laissé le temps d’en profiter : un autre, un étranger, en profite. Cela aussi n’est que vanité, mal cruel.” (Ecclésiaste 6, 2)
“Tout le travail de l’être humain est pour la bouche, et pourtant son appétit n’est jamais comblé. Qu’est-ce qu’un sage a de plus qu’un fou ? Qu’est-ce qu’un indigent a de plus quand il se tire d’affaire ?” (Ecclésiaste 6, 7-8)
“J’avais à cœur de connaître la sagesse, de connaître aussi la sottise et la folie, et j’ai su que cela encore était tourment de l’esprit. Beaucoup de sagesse, c’est beaucoup de chagrin. Qui augmente son savoir augmente sa douleur.” (Ecclésiaste 1, 17-18)
“Je me suis dit : « Va, essaye la joie et goûte au bonheur. » Eh bien, cela aussi n’était que vanité : Au rire, j’ai dit : « Tu es sot ! » et à la joie : « À quoi sers-tu ? »” (Ecclésiaste 2, 1-2)
Mais alors rien n’a de sens ? Le constat de l’Ecclésiaste peut sembler bien dur et déprimant. S'il souligne en effet la nature transitoire et instable de la vie, il met en lumière une valeur plus profonde qui redonne un sens à tout : la recherche de Dieu.
En Dieu, tout prend sens : nos efforts, notre joie, … et même notre peine.
En Dieu, tout devient durable car c’est à la Vie avec un grand V qu’il nous invite.
Le livre de l'ecclésiaste se termine par ces versets :
“Pour conclure ces paroles, et tout bien considéré, crains Dieu et observe ses commandements. Tout est là pour l’homme.
Dieu mettra en jugement toutes les actions, tout ce qui est caché, bon ou mauvais.” (Ecclésiaste 12, 13-14)
La sagesse de Salomon nous invite à faire attention à toutes ces vanités dans lesquelles il est si facile de tomber. En effet, elles nous amènent à perdre le goût des choses quand nous avons l’impression qu’il n’y a ni justice, ni logique dans ce monde.
4 pistes d’actions pour redonner sens à la vie :
(Inscrivez vous gratuitement sur Hozana et
pour se mettre quotidiennement à l’écoute de Dieu)(Inscrivez-vous gratuitement à
grâce aux enseignements du Père Lionel Dalle, auteur du livre “Le miracle de la gratitude”)(Inscrivez-vous gratuitement à cette
!)(Découvrez comment la méditation chrétienne peut vous aider à mieux s’ancrer dans le présent et à y rencontrer Dieu.)