Une prédication que le Père Eymard donna le 20 juillet 1862.

• 1. Foi eucharistique : crime de l'incrédulité
• 2. Malheur de l'incrédulité
• 3. Foi : révélation, nature
• 4. Foi (suite) : amour

5. Eucharistie : preuves

Vous scrutez les Écritures, ce sont elles-mêmes qui me rendent témoignage [cf. Jn 5,39].

Si l'on ne peut démontrer le mystère adorable de l'Eucharistie, puisque sa nature est inaccessible à notre raison et à nos sens, on peut du moins en constater invinciblement la vérité.

Si l'Eucharistie résume tous les mystères de la foi, elle en possède aussi toutes les preuves.

— 1° Preuves divines
1. Dieu seul pouvait en inventer le nom et le signe – jamais pareil signe d'amitié n'est venu à l'esprit de l'homme ; le prophète célèbre les inventions admirables de Dieu.
2. Affirmation de Jésus-Christ. Les hommes préparés à l'Eucharistie.
3. Miracles éclatants, publics, constants qui sortent de l'Eucharistie.
4. Miracles de mœurs encore plus éclatants.
5. Puissance sur les démons, sur les malheurs publics, incendies, tempêtes.

— 2° Preuves humaines
1. Consentement unanime des catholiques, des hérétiques et des schismatiques.
2. Hommage des rois et des peuples.
3. Martyrs.

— 3° Preuves personnelles
1. De l'indigne communiant, ses remords.
2. Du bon communiant.

L'amour a aussi ses preuves, preuves puissantes.

S. Pierre-Julien Eymard (PG 240,6)