Le corps doit être une victime (2/7)
Suite de la Prédication aux Servantes du Saint-Sacrement que prêcha le P. Eymard, le samedi 29 juin 1861, à Paris.
Relire la première partie de cet 'enseignement à portée ecclésiale" :
Vie ressuscitée de Notre Seigneur au saint Sacrement (1/7)
Le corps doit être une victime
Mais comment le corps va-t-il devenir une victime ? En pratiquant les vertus qui conduisent à la résurrection, regardez le corps comme une victime à nourrir, à orner, afin de pouvoir l'offrir à Notre Seigneur. Saint Paul dit que le corps doit être une hostie vivante, pure, sainte et agréable à Dieu [cf. Rm 12,1]. Qu'est-ce qu'une hostie ? Une victime. Il faut qu'elle soit pure, qu'elle n'ait pas de péchés ; sainte, qu'elle ne soit pas sous l'empire des passions ; agréable à Dieu, et notre corps lui est agréable quand nous en faisons une victime ; en regardant votre corps ainsi, vous lui communiquerez les grâces de la résurrection.
J'ai dit qu'il ne faut pas regarder le corps comme un ennemi, il sera toujours un foyer de concupiscence, le corps est vendu au démon, il lui appartient plutôt qu'à Dieu, l'esprit est plutôt à l'erreur qu'à la vérité, la mémoire est plutôt infidèle que fidèle, nous n'avons que la volonté, c'est le cœur que Dieu demande. Le corps est porté au péché, il nous incline au mal, il en devient l'occasion, il faut l'émonder, le purifier de toutes ses taches, afin que Dieu puisse travailler dessus, il faut que ce corps se ressuscite par la vertu même de Notre Seigneur.
Saint Pierre-Julien Eymard (PS 347,2)
Présentation : Neuvaine à Notre-Dame du Saint-Sacrement : 26 mai - 3 juin 2018
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6