Présentation Neuvaine à Notre-Dame du Saint-Sacrement — 26 mai - 3 juin 2018
La communauté de prière Saint Pierre-Julien Eymard - Chapelle Corpus Christi Paris 8
vous propose une Neuvaine à Notre-Dame du Saint-Sacrement du 26 mai au 3 juin 2018.
À cheval, donc, sur le mois de Marie et s'achevant en la Solennité du Saint Sacrement.
Avant de fonder la Congrégation du Saint-Sacrement, Pierre-Julien a été prêtre et religieux mariste.
À l'origine, le Père Eymard a placé la Congrégation du Saint-Sacrement sous la protection de la Vierge le 13 mai 1856, jour anniversaire de la Fondation à Paris reconnue par l'archevêque Mgr Dominique Sibour.
Cette Neuvaine est l'occasion de prier pour les vocations de Pères,
de Religieux et de Servantes de la Congrégation du Saint-Sacrement.
Prions aussi pour les 5 nouveaux Agrégés de la branche laïque de la congrégation,
la Fraternité Eucharistique de Colombier-Saugnieu, près de Lyon,
rattachée à la communauté du Cénacle Saint-Joseph.
Solange, Denise & Gabriel, Bernard & Marie-Louise
énonceront leur promesse d'engagement ce 2 juin, en la veille de la Solennité du Saint-Sacrement.
Prions aussi pour le Chapitre provincial de la congrégation qui aura lieu en Hollande, du 4 au 8 juin.
Que l'Esprit Saint descende sur les Pères du Saint-Sacrement & que le saint fondateur intercède pour la création d'un nouveau statut de célibataire consacrée du Très Saint-Sacrement, que je demande pour moi-même. (Jehanne Sandrine)
Cette neuvaine se présentera chaque jour en deux temps :
-
L'influence de Marie dans la vie du Père Eymard, qui l'a conduit jusqu'à s'offrir lui-même avec Jésus Eucharistie
- Un texte sur le don de Dieu en l'Eucharistie, tiré des méditations du saint lors de La Grande Retraite de Rome (25 janvier - 30 mars 1865)
Les dessins accompagnant chaque jour
- ont été réalisés par un peintre, en 1943, et découvert dans les archives des Religieux du Saint-Sacrement
- publiés par le conseil général des Religieux
- et envoyés à toutes leurs communautés, pour souligner le 145ème anniversaire de la mort du saint Fondateur, en août 2013 (33 jours de réflexion avec Saint Pierre-Julien Eymard sur l'influence de la Vierge Marie dans sa vie).
La retraite que le P. Eymard fait à Rome en 1865,
se situe dans le contexte difficile de la négociation pour fonder une communauté à Jérusalem, si possible au Cénacle. On l'appelle communément la “grande retraite de Rome”, en référence à sa première retraite à Rome en 1863. Grande, elle l'est par sa longueur et l'abondance des notes que le P. Eymard a laissées. Grande aussi, par son importance dans la vie du fondateur.
Brièvement : à deux reprises au cours de l'année 1864, le P. de Cuers s'est rendu à Jérusalem pour essayer de poser les bases d'une fondation à Jérusalem. Mais c'est l'impasse. Le P. Eymard se décide à partir à Rome pour suivre l'affaire et, si possible, la faire aboutir. Il arrive à Rome le 10 novembre 1864 et est hébergé au Séminaire français. Il déploie toutes ses ressources auprès du Cardinal Barnabò, Préfet de la Propagande, et de Monseigneur Capalti, Secrétaire, pour faire aboutir son projet. Il prend conscience des difficultés considérables que sa demande suscite, de la situation presque sans issue où il se trouve. Mais il espère. Les obstacles administratifs se multiplient : renvoi de la question, maladie du Cardinal Préfet, fêtes de Noël…
Le P. Eymard ne quitte pas la place. “À Rome, si on ne pousse pas, si on n'est pas là, c'est long !” (au P. de Cuers, 2 décembre 1864, CO 1490). Matheysin opiniâtre, il va camper à Rome jusqu'à ce que la sentence soit portée. Il profite de ce repos forcé pour travailler à la bibliothèque du Séminaire français sur des sujets qui lui tiennent à cœur : vie religieuse, eucharistie, liturgie.
Le 25 janvier 1865, il se retire à la Villa Caserta, chez les Rédemptoristes, près de Sainte-Marie-Majeure. Il entre en retraite. Il perçoit que le combat à mener est intérieur. Il va rester neuf semaines sur l'Esquilin. Les notes qu'il a transcrites au jour le jour pour son usage sont le témoignage le plus important de son expérience de Dieu et demeurent un très beau texte de la littérature spirituelle. Il exprime avec force son désir de conversion, la beauté de la vocation eucharistique, le souci de centrer sa vie sur l'Eucharistie, son désir d'un don toujours plus entier de lui-même, qui trouve son achèvement dans la grâce du 21 mars avec le “don de la personnalité”.
Comment résumer la “grande retraite de Rome” du P. Eymard ? Il faut la lire et la relire pour saisir le mouvement de son âme dans une quête ardente de Dieu, sur fond d'une affaire toute temporelle. Au terme, il doit renoncer à “conquérir le Cénacle” pour accueillir comme un don “le Cénacle intérieur”. Dès lors, une voie nouvelle s'ouvre dans sa vie et son apostolat.
Le 30 mars, épuisé, le P. Eymard quitte Rome. Il rentre par la route des Alpes, s'arrête à Lyon où il reçoit l'hospitalité de Madame Jordan et arrive à Paris le 8 avril, la veille des Rameaux, pour les célébrations de la Semaine sainte.
(source : Saint Pierre Julien Eymard - Œuvres complètes en ligne — NR 44)
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6