De la privation de communion
Une prédication de août 1864 éditée dans la revue Le Très-Saint Sacrement, 1re année (1864-1865), et republiée en 1902, 26e année.
Publiée ici en 7 fois, sur 7 mercredis du 23 septembre au 4 novembre 2020.
De la privation de communion
N'est-il pas constant que, quand on néglige ses communions habituelles, l'esprit s'engourdit, le cœur s'attiédit et l'âme est languissante ? On ne devient pas meilleur, mais plus faible. La sainte Eucharistie est donc la vie des vertus. On voudrait qu'elle en fût la récompense, on a tort : ce serait se couronner d'orgueil, se croire bon et parfait. La récompense de la sainte communion est dans la fidélité et le dévouement.
L'humilité qui s'en prive quelquefois est louable, celle qui s'en retire est condamnable ; elle fait injure au divin bienfaiteur qui nous l'offre, au Sauveur qui nous invite, à l'amour qui nous attend. Fausse humilité qui veut rester à la porte de Jésus-Christ, quand il vient au-devant d'elle. Égoïste humilité qui veut rester dans la paresse des larmes ou la lâcheté du repos, alors que le Sauveur nous dit : Venez aux noces de mon amour.
Saint Pierre-Julien Eymard (PG 242,2c)
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6