Avec l'Eucharistie, que de merveilles dans l'âme fidèle !
Le 26 janvier 1857, le Père Pierre-Julien Eymard, ancien mariste (à Lyon) et fondateur de la Congrégation du Saint-Sacrement (en 1856, à Paris), donna cette prédication à ses confrères dans la capitale parisienne, à Saint-Sulpice.
L'Eucharistie, règne de Jésus-Christ
- L'Eucharistie, règne de Jésus-Christ
- 1° C'est par l'Eucharistie que le règne de Jésus-Christ s'établit
Avec l'Eucharistie, que de merveilles dans l'âme fidèle !
Mais avec l'Eucharistie, ô Dieu ! que de merveilles dans l'âme fidèle ! Ce pécheur, cet esclave des passions, a communié avec foi et piété – c'est fait, les chaînes de son humiliant esclavage sont brisées, son cœur respire à l'aise, sa volonté est forte ; il sent en lui-même une vertu toute-puissante, divine : Jésus-Christ. Il a communié : Jésus-Christ a pris possession de tout son être ; il le transforme suavement en son esprit, en ses vertus, en lui-même.
Quel changement ! La paix et la sérénité brillent sur son visage jusque-là si triste ; la vertu lui apparaît comme la douce loi d'un cœur où Jésus-Christ règne ; les sacrifices ne sont plus pour lui que des témoignages naturels et bien justes de sa fidélité souveraine à son Dieu. Et sous l'action de l'Eucharistie, cet homme à peine converti étonnera les fervents et surpassera souvent même les parfaits. Quelle est la cause de ce prodige ? L'Eucharistie : grâce si puissante, dont l'impression première est toujours vivante, toujours forte et deviendra comme l'inspiration et le caractère de la vie.
Elle est la dotation divine du règne de Jésus-Christ. Et si jamais ce converti venait à être infidèle, à retomber dans sa voie du vice, à redevenir esclave de ses passions, la pensée, le souvenir de la communion sera toujours là comme un appel suave et fort au devoir, au service, à l'amour de Jésus-Christ. Un chrétien, après le bonheur d'une communion, ne peut plus être heureux au service des passions et du monde.
S. Pierre-Julien Eymard (224,2b)
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6