Avec saint Augustin, cultivons notre désir de Dieu

Une neuvaine pour laisser monter en nous ce profond désir du Christ à l'école de saint Augustin.

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Un grand désir de Dieu

La vie de saint Augustin (354-430) n'a pas été un long fleuve tranquille. Après une jeunesse tumultueuse, il a fréquenté plusieurs groupes religieux avant de recevoir le baptême à l'âge de 33 ans. Avec ses amis, il décide de mener une forme de vie monastique avant d'être appelé par les chrétiens d'Hippone (Annaba, actuellement en Algérie) à devenir leur évêque. Ce qu'il sera pendant près de 40 ans, jusqu'à sa mort. En relisant son histoire, il se rend compte que toute sa vie a été orientée par un profond désir de trouver Dieu. Relire l'histoire d'Augustin et ses grands textes nous permet de stimuler en nous ce désir de Dieu.

Chaque jour, vous recevrez

  • un texte de saint Augustin ou le récit d'une partie de sa vie 
  • une intention de prière
  • une prière de saint Augustin
  • le tout écoutable en audio 

Programme

Jour 1 -  « Tu nous as faits pour toi, Seigneur, et notre cœur est sans repos, tant qu'il ne demeure en toi »
Jour 2 - « Tout homme veut être heureux »
Jour 3 - « Revenez à votre cœur ! »
Jour 4 - « Où est-il ton Dieu ? »
Jour 5 - « Il veut, par la prière, enflammer nos désirs »
Jour 6 - « Voilà notre vie : nous devons nous exercer en désirant »
Jour 7 - « Donne-moi la force de te chercher, toi qui m'as fait te trouver ! »
Jour 8 - « Ton désir, c'est ta prière »
Jour 9 - « Toute l'Écriture parle du Christ » 


En partenariat avec les Augustins de l'Assomption et la revue Itinéraires Augustiniens.

à noter : cette neuvaine a été initialement proposée du 28 novembre au 6 décembre 2021 pour entrer dans le temps de l'Avent. Vous pouvez maintenant la revivre à tout moment de l'année.

Prière de la neuvaine

Bien tard je t'ai aimée

"Bien tard, je t'ai aimée, ô Beauté si ancienne et si nouvelle, bien tard, je t'ai aimée. Et voici que tu étais au-dedans, et moi au-dehors, et c'est là que je te cherchais, et sur la grâce de ces choses que tu as faites, pauvre disgracié, je me ruais ! Tu étais avec moi et je n'étais pas avec toi ; elles me retenaient loin de toi, ces choses qui pourtant, si elles n'existaient pas en toi, n'existeraient pas ! Tu as appelé, tu as crié et tu as brisé ma surdité ; tu as brillé, tu as resplendi et tu as dissipé ma cécité ; tu as embaumé, j'ai respiré et haletant j'aspire à toi ; j'ai goûté, et j'ai faim et j'ai soif ; tu m'as touché et je brûle pour ta paix" (Saint Augustin, Confessions X,27,38)