Humblement, en chemin...

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Bénis le Seigneur, ô mon âme car il pardonne toutes tes offenses… aussi loin qu'est l'orient de l'occident, il met loin de nous nos péchés.

avons-nous confessé dans le psaume. C'est la parole, la bonne nouvelle qui doit s'enraciner en nous aujourd'hui.

Si nous voulons avancer sur le chemin du pardon, de la miséricorde nous devons d'abord prendre conscience que le Seigneur nous a déjà pardonné, nous a fait miséricorde, nous a graciés. Parmi les choses difficiles à vivre, humainement parlant, il y a le pardon. Comment arriver à pardonner ? Comme pour aimer, il faut partir de la source.

Laissons-nous saisir au plus profond de nous par cet Amour alors nous serons capables nous aussi de faire miséricorde, de pardonner comme nous l'avons déjà été. Jésus nous le fait comprendre avec l'histoire de ces deux hommes dont l'un a une dette 600 000 fois plus importante que celle de son compagnon. Le Seigneur nous appelle à découvrir la folie de Dieu son Père. Laissons-nous toucher par cette folie pour apprendre à pardonner aux autres… Ce n'est pas facile. Demandons au Seigneur sa grâce. N'oublions pas ce que disait saint Paul, dimanche dernier : « n'ayez de dette envers personne, sauf celle de l'amour mutuel… ».

N'ayons pas peur de nous situer tels que nous sommes, des hommes et femmes en chemin qui avons besoin de la miséricorde du Seigneur, comme Bernadette. Dans une de ces lettres, elle écrit :

Demandez ma conversion au bon Dieu et à la très sainte Vierge...

Tout simplement, humblement mais sûrs de l'Amour du Seigneur, interrogeons-nous. Où en sommes-nous avec le pardon ? Croyons-nous vraiment que le Seigneur est toujours prêt à nous accueillir et à nous manifester son pardon et sa miséricorde ? Comment pardonnons-nous ? Comment demandons-nous pardon ? Où en sommes-nous avec le sacrement de la pénitence-réconciliation ?


Prière de la communauté

Prière à sainte Bernadette de Marie-Louise Pierson

Pour mettre dans vos pas mes pas trop hésitants, s'il vous plaît, Bernadette, prêtez-moi vos sabots. Ils sont pour moi un symbole, à la fois, de bon sens, d'esprit de pauvreté et de simplicité. Vous savez bien, hélas, que tout cela me manque. S'il vous plaît, Bernadette, prêtez-moi vos sabots. Vous alliez ramasser le bois qui fait la flamme et réunit les hommes en les réconfortant. Pour que je puisse aussi réchauffer ceux qui cherchent ou sourire, ou parole, ou silence, ou soutien, s'il vous plaît, Bernadette, prêtez-moi vos sabots. Et s'ils sont trop petits, qu'ils me rendent modeste. Que j'avance en sachant que je suis limitée, avec des petits pas, des chutes, et des « relèves ». S'il vous plaît, Bernadette, prêtez-moi vos sabots. Pour suivre de Marie la route de confiance, pour découvrir l'Eau Vive offerte aux assoiffés, pour se rendre au repas où Jésus nous invite afin de partager sa parole et son pain, s'il vous plaît, Bernadette, prêtez-moi vos sabots. Pour monter vers le Père qui m'attend et qui m'aime, pour entrer dans la fête au bout du chemin, après avoir marché, portant mes joies, mes peines, tout en vous demandant de me donner la main, s'il vous plaît, Bernadette, prêtez-moi vos sabots.

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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L'Évangile avec sainte Bernadette

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