Appelés à la liberté

Mt 18, 1-5.10.12-14

Si le Seigneur nous demande de devenir comme des enfants, il ne nous demande pas pour autant d'être infantiles. Il nous veut adultes et libres selon son dessein initial, créés à son image et selon sa ressemblance (Gn 1, 29) nous reconnaissant dépendants de lui, enfants bien-aimés.

C'est ainsi que Jésus, le Fils unique et bien-aimé, nous introduit dans cette dépendance filiale et aimante et nous apprend à nous adresser à son Père en l'appelant, nous aussi, « Abba », «Papa », « Père », « notre Père ».

Jean-Baptiste Delaveyne encourage ses sœurs à faire confiance:

Ce Dieu est notre Père, il a pour nous une tendresse infinie.

Si Dieu est Père et intiment bon, je peux lui dire tout, me présenter en toute confiance devant lui, tel que je suis. Supplions-le d'entrer toujours davantage dans cette confiance d'enfant aimé.

Prière de la communauté

Prière à sainte Bernadette de Marie-Louise Pierson

Pour mettre dans vos pas mes pas trop hésitants, s'il vous plaît, Bernadette, prêtez-moi vos sabots. Ils sont pour moi un symbole, à la fois, de bon sens, d'esprit de pauvreté et de simplicité. Vous savez bien, hélas, que tout cela me manque. S'il vous plaît, Bernadette, prêtez-moi vos sabots. Vous alliez ramasser le bois qui fait la flamme et réunit les hommes en les réconfortant. Pour que je puisse aussi réchauffer ceux qui cherchent ou sourire, ou parole, ou silence, ou soutien, s'il vous plaît, Bernadette, prêtez-moi vos sabots. Et s'ils sont trop petits, qu'ils me rendent modeste. Que j'avance en sachant que je suis limitée, avec des petits pas, des chutes, et des « relèves ». S'il vous plaît, Bernadette, prêtez-moi vos sabots. Pour suivre de Marie la route de confiance, pour découvrir l'Eau Vive offerte aux assoiffés, pour se rendre au repas où Jésus nous invite afin de partager sa parole et son pain, s'il vous plaît, Bernadette, prêtez-moi vos sabots. Pour monter vers le Père qui m'attend et qui m'aime, pour entrer dans la fête au bout du chemin, après avoir marché, portant mes joies, mes peines, tout en vous demandant de me donner la main, s'il vous plaît, Bernadette, prêtez-moi vos sabots.

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6