Jour 2 : M'asseoir dans ce jardin
« Je me retire donc au jardin, suivi d'Alypius pas à pas, car ma solitude ne souffrait pas de sa présence, et puis eût-il pu m'abandonner un moment dans l'état où j'étais ? Nous allons nous asseoir le plus loin possible de la maison ».
Méditation
Que dois-je faire de cette aspiration qui surgit au-dedans de moi-même ? Lui laissant libre cours, je me sais capable du meilleur comme du pire. Il me faut alors me retirer dans mon jardin intérieur, sans pour autant ignorer ce qui m'entoure, voire oublier une partie de moi. L'homme profondément intérieur recherche ce qui donnera à toutes les dimensions de son humanité les moyens de s'épanouir véritablement. C'est vers le Christ, homme parfait, que notre quête doit se porter.
« Un des problèmes fondamentaux de la vie spirituelle est celui de la conciliation du détachement absolu par rapport à tout ce qui n'est pas Dieu et de l'attachement sincère à tout ce qu'il y a de bon dans l'humanité ; du dépouillement, bien plus, de l'anéantissement exigé de tout chrétien à l'imitation du Christ, et de la conservation et du développement de tout ce qui fait la valeur de l'homme ». (« Le détachement », Problèmes de vie spirituelle, p. 120)
Poser un acte de conversion aujourd'hui
Se poser, si possible, dans un jardin ou dans un lieu à l'écart, loin de tout artifice, pour lire d'une traite un des évangiles (Marc par exemple).
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6