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Mt 12, 1-8
Je veux la miséricorde, non le sacrifice…
Jésus, dans la lignée des prophètes, dans la lignée de son premier grand enseignement sur la montagne « vous avez appris…, moi je vous dis… » rappelle l'essentiel : les rites religieux aussi nécessaires soient-ils ne peuvent se substituer à la Miséricorde. C'est elle qui prime parce que Dieu est Amour, Miséricorde.
Par sa vie, Bernadette nous parle de ce Dieu d'Amour qui ne veut pas de sacrifice, qui n'a qu'un seul désir : que nous soyons des hommes et femmes vivants, debout, en relation.
Ainsi, Bernadette ne cherche pas la souffrance pour se « mériter les grâces de Dieu » :
Bernadette, vous priez donc votre patron ?
Je le prie bien ; mais je ne l'imite guère : saint Bernard aimait la souffrance, et moi, je l'évite tant que je peux.
De quoi me libère cette découverte que les grâces de Dieu ne se méritent pas ? Qu'est-ce qui est appelé à changer dans ma relation avec Dieu et avec les autres ?
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6