« Ce n'est pas vous qui m'avez choisi, c'est moi qui vous ai choisis... »

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Questionnement

  • Ma relation à autrui, avec mes collègues que je n'ai pas choisi, quelle est-elle ? Mon entourage ? Ma famille ? Les patients difficiles ? Etc.
  • Quand est-ce que les relations sont moins faciles pour moi ?
  • Ai-je besoin d'être avec des personnes qui me ressemblent uniquement et qui pensent comme moi ou bien suis-je ouvert à la différence, à l'autre ?
  • Est-ce que je donne des conseils au lieu d'écouter et d'accueillir l'autre ?
  • Qu'est ce qui me dérange, qui atteint mes certitudes profondes et qui fait émerger mes peurs profondes ?
  • Quelles sont mes idoles (piliers de certitudes intouchables qui peuvent me couper de la relation) ?
  • L'autre est-il pour moi comme un cadeau ?


DANS LA PAROLE DE DIEU

La femme adultère (Jean 8, 1-11)
Les scribes et les pharisiens amènent à Jésus une femme qu'on avait surprise en situation d'adultère. Ils la mettent au milieu, et disent à Jésus : « Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d'adultère. Or, dans la Loi, Moïse nous a ordonné de lapider ces femmes-là. Et toi, que dis-tu ? »
Ils parlaient ainsi pour le mettre à l'épreuve, afin de pouvoir l'accuser.
Mais Jésus s'était baissé et, du doigt, il écrivait sur la terre. Comme on persistait à l'interroger, il se redressa et leur dit : « Celui d'entre vous qui est sans péché, qu'il soit le premier à lui jeter une pierre. »
Il se baissa de nouveau et il écrivait sur la terre.
Eux, après avoir entendu cela, s'en allaient un par un, en commençant par les plus âgés. Jésus resta seul avec la femme toujours là au milieu. Il se redressa et lui demanda : « Femme, où sont-ils donc ? Personne ne t'a condamnée ? »
Elle répondit : « Personne, Seigneur. » Et Jésus lui dit : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus. »


Pistes et outils

  • Dans ma relation aux autres, j'identifie ce qui me met en colère, ce qui donne de la joie, ce qui me peine.
  • Je nomme mes peurs et les dépose en Dieu afin qu'il me console, qu'il apaise mes souvenirs de souffrances.
  • Je lui demande de me donner sa Paix en profondeur dans tout mon être ! Que mes blessures deviennent des lieux de résurrection et de vie ! Si j'ai des pardons à donner, j'y réfléchis, en parle avec mon
    accompagnateur.
  • Le recours au sacrement de la réconciliation, à la confession est une grâce... Est-ce que j'y ai recours ?
  • Je prends conscience car je crois que Jésus est l'unique Sauveur et qu'en aucune façon je dois me mettre à sa place dans ma relation aux autres, et dans la mission. Ma présence, ma façon d'être, mes gestes peuvent refléter et ainsi révéler son Amour inconditionnel pour l'humanité...


Méditation

« Souhaitons-nous l'ange de la non-violence et de l'humilité !
Je te souhaite l'ange de la non-violence. Être non violent ne signifie pas accéder à tous, faire preuve de faiblesse. La non-violence rompt le cercle infernal de l'échange de blessures et permet aussi à l'autre de guérir les blessures de ses humiliations. Puisse l'ange de la non-violence te faire don de fantaisie lorsque tu te trouves dans des situations pénibles, et précisément aussi lorsque tu te sens toi-même blessé. Puisse-t-il te montrer comment, à la violence, tu peux répondre par la non-violence, comment, tu peux grâce à l'amour, libérer quelqu'un de sa propension à la violence ». Anselm Grün

Prière de la communauté

Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix

Là où est la haine, que je mette l'amour. Là où est l'offense, que je mette le pardon. Là où est la discorde, que je mette l'union. Là où est l'erreur, que je mette la vérité. Là où est le doute, que je mette la foi. Là où est le désespoir, que je mette l'espérance. Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière. Là où est la tristesse, que je mette la joie. O Seigneur, que je ne cherche pas tant à être consolé qu'à consoler, à être compris qu'à comprendre, à être aimé qu'à aimer. Car c'est en se donnant qu'on reçoit, c'est en s'oubliant qu'on se retrouve, c'est en pardonnant qu'on est pardonné, c'est en mourant qu'on ressuscite à l'éternelle vie.

Merci ! 48 personnes ont prié

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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7 jours pour les acteurs de la Pastorale de la Santé

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