2020 01 26 - Méditation des Heures de la Passion

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Bien-Aimé(e) du Seingeur Jésus, 

Comme vous le savez, nous entrons bientôt dans la joie du carême et dans les temps du Jeudi Saint et Vendredi Saint. Bien que comme nous l'enseigne le Père D. Duten dans son homélie du 26 janvier, c'est tous les jours que nous nous devons vivre la joie du carême, la joie de Noël,... la conversion. 

Les Heures de la Passion seront publiées dans la communauté "24 Heures de la Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ" à partir de ce vendredi 31 janvier jusqu'au 21 février le vendredi à 15h, puis à partir du 25 février (mardi gras) jusqu'au mercredi de la semaine 08 avril tous les jours à 15h et elles seront à nouveau publiées toutes les heures les Jeudi Saint et Vendredi Saint. Ce qui fait que d'ici Pâques, nous les auront médité trois fois... 

Voici ce que le Seigneur nous dit sur les méditations des Heures de la Passion... 

So' et Grâce, deux soeurs en Jésus. 

Paroles de Notre Seigneur à Luisa au sujet des méditations des Heures

Voici plusieurs messages donnés à Luisa par notre Seigneur Jésus tout au long de sa vie au sujet des méditations des 24 Heures de la Passion. Ces différents passages furent repris dans un feuillet accompagnant les méditations de la Passion que Luisa remis lorsqu'elle reçut l'ordre de faire publier ces méditations – ce qu'elle fit uniquement par obéissance à Notre-Seigneur et à son confesseur.

Premier passage du feuillet :

« Celui qui pense toujours à Ma Passion, forme dans son cœur comme une source salutaire, et plus l'âme s'applique à réfléchir à Ma douloureuse Passion et à méditer sur elle, plus cette source augmente de volume. Et comme les eaux qui coulent d'une fontaine sont des eaux communes à tous, de même cette source de salut, qui se forme dans le cœur de celui qui médite sur Ma Passion, sert à Ma gloire, au bien de l'âme qui la produit et au profit du bien d'autres âmes. »

Deuxième passage du feuillet :

« Il m'est tellement agréable que quelqu'un réfléchisse constamment à Ma douloureuse Passion, que Moi Je souffris dans Mon âme et dans Mon corps avec tant d'amour et douleur infinis, et qu'en méditant là-dessus il s'en afflige et ait compassion de Moi avec affection, que Je Me sens comme dédommagé de ces tortures, ces ignominies et ces peines intérieures que Je souffris, Moi, tout au long de Mes souffrances, à partir de l'Incarnation jusqu'au dernier souffle sur la Croix. L'âme qui médite souvent sur Ma Passion, vient à Moi pour m'apprêter des réconforts continuels et divers ; si bien que, si durant le cours de Ma Passion ils me donnèrent des cordes et des chaînes pour Me lier, eh bien, l'âme qui Me considère attaché ainsi et a compassion de Moi, Me délie et Me rend la liberté ; les hommes d'armes Me méprisèrent, me crachèrent dessus et Me déshonorèrent ; l'âme M'estime, Me lave de ces crachats et M'honore ; ceux-là Me couronnèrent d'épines et Me traitèrent comme un roi de plaisanterie, ils Me remplirent la bouche de l'amertume du fiel et Me crucifièrent ; l'âme qui considère toutes Mes peines, Me couronne de gloire et M'honore comme son Roi, Me remplit la bouche de douceur en Me donnant l'aliment le plus exquis qu'est le souvenir de Mes propres œuvres, et comme si elle Me découlait de la Croix, elle Me fait ressusciter dans son cœur ; et Moi, en échange de cette méditation si amoureuse et de cette considération de mes peines, Je lui donne chaque fois une nouvelle vie de grâces ; et celle-ci consiste en ce que, tandis qu'elle M'attire à elle par la contemplation et la compassion de Mes souffrances, Moi, Je me L'attire à Moi ; Moi ; Je Me donne à elle comme aliment spirituel, tandis qu'elle se fait une nourriture continuelle de Mes plaies, de Mes opprobres et des longues agonies mal comprises de Mon Cœur, et Moi, Je Me restaure et Je Me nourris de toute l'âme, en l'absorbant en Moi-même par amour. Voilà pourquoi qu'il M'est bien agréable, le souvenir dévot et fréquent de Ma Passion. »

Troisième passage du feuillet :

Luisa demanda à Jésus : « Dis-moi, ô mon Bien, que donneras-Tu en échange aux âmes qui feront les Heures de la Passion comme Toi, Tu me les as enseignées ? »

Jésus lui répondit : « Ma fille, ces Heures, Je ne les considérerai pas comme des choses à vous, mais comme si c'était Moi qui les avais faites ; et à toi, et à ceux qui les méditeront, Je donnerai Mes mérites, et Je les appliquerai à vous comme si c'était Moi-même qui souffrais Ma Passion continuellement durant ce temps que vous la méditez. Les effets que produisait alors Ma passion quand c'était Moi qui l'endurais, et qu'elle peut produire à toute époque, seront renouvelés dans les âmes qui méditeront sur ces Heures, le tout selon la disposition plus ou moins grande de chaque âme. Il n'y a pas de récompense plus grande que celle-ci qu'on puisse mériter en cette vie. Et puis au paradis, ces âmes, Je Me les mettrai en Ma Présence divine, devant Ma propre Face, et Je les darderai de flèches d'Amour et de contentements éternels, pour ces fois qu'ils auront médité les Heures de Ma Passion, et ces âmes enivrées de Mon Amour, Me répondront en dardant Mon Cœur de tout la capacité d'amour qu'aura l'âme béatifiée ; ce qui constituera un doux enchantement pour les compréhenseurs célestes – c'est-à-dire toutes les créatures qui jouissent de la vue parfaite de Dieu. »

Quatrième passage du feuillet :

Jésus à Luisa : « Les Heures de Ma Passion furent remplies de toutes Mes prières, de toutes Mes réparations et de tout Mon Amour infini. Cet exercice pieux de réparation fait en méditant, est vraiment sorti de Mon Cœur. Ah, combien de fois, grâce à ces méditations, pratiquées secrètement dans toute Mon Église par tant d'âmes chère à Moi, n'ai-je pas changé les fléaux en grâces sur toute la Terre ! Elles sont d'un prix incalculable. Si l'exercice pieux que tu as pratiqué et mis par écrit est pratiqué par d'autres avec amour, Mon Amour y trouvera son épanchement et son réconfort ; et sache, ô fille, que ce n'est pas une chose indifférente que la créature donne du soulagement et de l'épanchement à l'Amour du Créateur. »

Cinquième passage du feuillet :

Une autre fois, Il lui dit : « Le monde est dans l'acte incessant de renouveler Ma Passion, et comme Mon immensité enveloppe toutes les créatures tant à l'intérieur qu'à l'extérieur, ainsi, Je suis contraint, à leur contact, de recevoir les clous, les épines, les fouets, les mépris, les crachats et tout le reste que Je souffris lors de Ma Passion, et même davantage. Or, quand une âme fait ces Heures de Ma Passion, il advient qu'au contact de cette âme, Je sens qu'on M'enlève les clous, on Me casse les épines, on soulage la souffrance de Mes plaies, on Me nettoie les crachats, on Me calme la douleur des coups, on oint Mes plaies : Je Me sens changer en bien le mal que Me font les créatures ; et Moi, voyant que le contact spirituel de cette âme qui médite les Heures de Ma Passion M'apporte tant de réconfort, Je M'appuie de plus en plus sur cette âme. En outre, celui qui fait ces Heures de Ma Passion, fait siennes Mes prières, siennes Mes affections, siens les battements les plus intimes de Mon Cœur ; et comme Moi, quand je voulus racheter le monde, Je Me présentai à Mon Père éternel en Lui disant : « Ecce ego, mitte me : Me voici, envoie-Moi, ô Père, sur Terre, pour souffrir et mourir pour les hommes », de même l'âme qui, unie à Moi, pénètre dans la méditation des Heures de Ma douloureuse Passion et s'identifie à Mes douleurs, à Me peines, à Mon esprit souffrant, en s'élevant presque entre le Ciel et la terre, cette âme, avec Moi, s'exclame devant Mon Père : « Ecce ego, mitte me : me voici, ô Seigneur, je veux moi aussi, avec Jésus, réparer pour tous, répondre de tous, souffrir et mourir pour tous. »

Sixième passage du feuillet :

Luisa se répandait en compassion et en amour envers Jésus souffrant, du Jeudi Saint à 17h jusqu'au Vendredi Saint à 17h, quand tout se termine par la Sépulture du Corps adorable de Jésus Notre-Seigneur ; et ayant mis par écrit ces Heures de la passion elle demandait, avec cette confiance spéciale que son Époux céleste lui a donnée, si, et combien, cette petite œuvre Lui serait agréable.

Jésus lui répondit :

« En échange du fait que tu as écrit les Heures de Ma Passion, pour chaque parole que tu as écrite je donnerai un baiser à ton âme, et à chaque parole, je t'accorderai une âme. »

Luisa ajouta :

« Seigneur, voilà ce que Tu me donneras à moi, mais le donneras-Tu également à quiconque médite ces Heures ? » « Oui, répondit Notre-Seigneur, et à chacun Je donnerai une âme à chaque parole, à condition qu'il les médite uni à Moi et à Ma propre Volonté ; car toute l'efficacité, qu'elle soit plus ou moins grande, de ces Heures de Ma Passion, tient à l'union plus ou moins grande qu'on a avec Moi ; et si elle les fait avec Ma Volonté, la créature se cache avec Moi dans Mon Vouloir, et comme Mon Vouloir se met à agir, Je peux, Moi, faire tous les biens que Je veux, même pour une seule parole, et ce autant de fois qu'on fera cette méditation. »

Septième passage du feuillet :

Luisa écrit :

Une autre fois, j'étais en train de me lamenter auprès de Jésus sur le fait que après tant de sacrifices à écrire ces Heures de la Passion, il y a avait si peu d'âmes qui les mettaient en pratique. Et Jésus me dit : – « Ne te lamente pas, ô fille ; même s'il n'y avait qu'une seule âme qui les mettait en pratique, toi, tu devrais toujours être contente. Est-ce que Moi, Je n'aurais peut-être pas souffert Ma douloureuse Passion et la Mort en Croix même pour le salut d'une seule âme ? Tu dois agir ainsi toi aussi, et il ne faut jamais omettre le bien parce que peu en feraient usage ; tout le mal revient à celui qui n'en profite pas. Et comme la Passion et la Mort firent acquérir le mérite à Mon infiniment sainte Humanité comme si tous avaient été sauvés, car telle était Ma Volonté et le but de toute Ma souffrance et de Ma mort, ainsi toi, selon que ta volonté se sera identifiée avec Ma Volonté, de vouloir du bien et d'en faire à tous, ainsi tu seras récompensée de ces Heures de Ma Passion que tu as écrites. Tout le mal reviendra à ceux qui ne les mettront pas en pratique, soit sous les prétextes de la nature infirme, soit suite aux suggestions diaboliques. »

Huitième passage du feuillet :

Quant à la valeur de ces Heures de la Passion, Jésus lui en parla en ces termes :

« Ces Heures sont précieuses, de préférence même à d'autres exercices, car cette Méditation n'est rien d'autre qu'un renouvellement et un dilatement continus des mérites de tout ce que Je fis, Moi, et souffris au cours de Ma vie mortelle, et de ce que J'ai fait et que Je fais continuellement dans Mon infiniment sainte Eucharistie. Quand J'écoute ces Heures de Ma passion, J'écoute Ma propre voix, Mes propres prières, Je vois Ma propre Volonté en cette âme, c'est-à-dire la volonté de vouloir le bien de tous et de réparer pour tous, et Je Me sens entrainé à demeurer en elle ; et tandis qu'elle édite en Moi et reproduit les effets de Mes souffrances, Moi, en elle, J'agis et Je me complais de faire ce qu'elle fait elle-même. »

Jésus conclut par ces paroles expressives, qui résonnèrent au plus profond de Luisa :

« Oh, combien J'aimerai que même une seule âme dans chaque cité ou village, s'applique à ces Heures de Ma Passion ! Alors Je m'entendrais Moi-même dans chaque cité ou village ; et Ma Justice, qui en cette époque est beaucoup indignée, en serait apaisée en partie ! »

Prière de la communauté

Mon Père, je m’abandonne à Vous (Bx Charles de Foucauld)

Mon Père, je m’abandonne à Vous, faites de moi tout ce qu’il vous plaira. Quoique vous fassiez de moi, je vous remercie. Je suis prêt à tout. J’accepte tout, pourvu que votre volonté se fasse en moi, en toutes vos créatures ; je ne désire rien d’autre, mon Dieu. Je remets mon âme entre vos mains, je vous la donne, ô mon Dieu, avec tout l’amour de mon cœur, parce que je vous aime, et que ce m’est un besoin d’amour de me donner, de me remettre entre vos mains, sans mesure, avec une infinie confiance car vous êtes mon Père !

Merci ! 53 personnes ont prié

1 commentaire

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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Les 24 Heures de la Passion de Notre Seigneur Jésus

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