Guérisons
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc
En ce temps-là, après la traversée, abordant à Génésareth Jésus et ses disciples accostèrent. Ils sortirent de la barque, et aussitôt les gens reconnurent Jésus : ils parcoururent toute la région, et se mirent à apporter les malades sur des brancards là où l'on apprenait que Jésus se trouvait. Et dans tous les endroits où il se rendait, dans les villages, les villes ou les campagnes, on déposait les infirmes sur les places. Ils le suppliaient de leur laisser toucher ne serait-ce que la frange de son manteau. Et tous ceux qui la touchèrent étaient sauvés. (Mc 6, 53-56)
À l'école du Christ
[Le nom de Scholastique vient du mot « école », nourricière de sagesse.]
D'une telle sœur, Benoît était en tout le frère, non seulement par le nom, mais aussi par la vie, et sur la terre comme au ciel. Elle, elle était « Scholastique », non pas à l'école des philosophes, mais à celle du Christ : fuyant dès son enfance les illusions du monde, elle se l'attacha comme céleste Époux. Lui, percevant depuis son jeune âge ce que valent les gouffres des vices et l'étude de la littérature profane à Rome, d'un cœur digne d'un vieillard il retira le pied qu'il avait posé en faisant son entrée dans le monde. Comme elle est heureuse, la terre de Nursie qui a nourri de tels enfants et élevé de tels élèves !
Comme sainte Scholastique, mettez-vous à l'école de frère Benoît, de sorte que vous soyez davantage rassasiés de nourriture céleste que de dons terrestres et qu'ainsi vous reveniez vers votre vraie demeure.
Un jour, elle vint comme à son habitude et, avec des disciples, son vénérable frère descendit la voir. Elle vint comme à son habitude, c'est-à-dire qu'elle s'approchait de lui par la bonne habitude du cœur et par une foi non feinte. Quelle sainte approche, quelle sainte venue, quelle pieuse démarche ! Elle courait davantage vers le Christ par l'amour du cœur qu'elle ne venait à son frère par le dévouement de ses pieds – ou plutôt, elle allait à son frère le Christ ! Car lui-même, il dit : « Celui qui fait la volonté de mon Père qui est aux cieux, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère » (Mt 12, 50).
Saint Berthaire
(Traduction inédite de Guillaume Bady pour Magnificat.)
Saint Berthaire, abbé du Mont-Cassin en Italie, est mort martyr en 884.
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6