Rois - Jour 3

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Jour 3             

Le troisième présent est la myrrhe. « Tout comme l'encens, la myrrhe était recherchée par les anciennes civilisations pour son parfum. Les Hébreux s'en servaient pour fabriquer l'huile d'onction sainte des prêtres. Un usage moins connu nous est rappelé par Martine De Sauto : « Mélangée à du vin, la myrrhe en augmentait la vertu euphorisante et, selon une coutume juive, ce breuvage était parfois proposé aux suppliciés pour atténuer leurs souffrances, ce qui fut justement le cas pour Jésus (Mc 15, 23). » Utilisée pour embaumer les morts, elle servit à préparer la dépouille mortelle du Christ comme nous le raconte l'Évangile selon saint Jean : « Nicodème – celui qui, au début, était venu trouver Jésus pendant la nuit – vint lui aussi ; il apportait un mélange de myrrhe et d'aloès pesant environ cent livres. Ils prirent donc le corps de Jésus, qu'ils lièrent de linges, en employant les aromates selon la coutume juive d'ensevelir les morts. » Deux usages qui rappellent l'humanité du Rédempteur, dès le commencement de son existence terrestre. » (Aleteia 06/01/2018, en ligne) Nous verrons aujourd'hui tout d'abord un sermon de Saint Léon sur l'épiphanie puis un texte de l'Opus Dei sur l'humanité du Christ. 

 

« Mon bien-aimé est pour moi un bouquet de myrrhe, qui repose entre mes seins ». (Ct 1,13)


SERMON DE SAINT LÉON LE GRAND POUR L'ÉPIPHANIE - Dans tout l'univers le Seigneur a fait connaître son salut – Saint Léon – Office des Lectures de la Solennité de l'Epiphanie - AELF

La miséricordieuse providence de Dieu a voulu, sur la fin des temps, venir au secours du monde en détresse. Elle décida que le salut de toutes les nations se ferait dans le Christ. ~


C'est à propos de ces nations que le saint patriarche Abraham, autrefois, reçut la promesse d'une descendance innombrable, engendrée non par la chair, mais par la foi ; aussi est-elle comparée à la multitude des étoiles, car on doit attendre du père de toutes les nations une descendance non pas terrestre, mais céleste. ~


Que l'universalité des nations entre donc dans la famille des patriarches ; que les fils de la promesse reçoivent la bénédiction en appartenant à la race d'Abraham, ce qui les fait renoncer à leur filiation charnelle. En la personne des trois mages, que tous les peuples adorent le Créateur de l'univers ; et que Dieu ne soit plus connu seulement en Judée, mais sur la terre entière afin que partout, comme en Israël, son nom soit grand. ~


Mes bien-aimés, instruits par les mystères de la grâce divine, célébrons dans la joie de l'Esprit le jour de nos débuts et le premier appel des nations. Rendons grâce au Dieu de miséricorde qui, selon saint Paul, nous a donné d'avoir part à l'héritage des saints, dans la lumière ; nous arrachant au pouvoir des ténèbres, il nous a placés dans le Royaume de son Fils bien-aimé. Ainsi que l'annonça le prophète Isaïe : Le peuple des nations, qui vivait dans les ténèbres, a vu se lever une grande lumière, et sur ceux qui habitaient le pays de l'ombre, une lumière a resplendi. Le même prophète a dit à ce sujet : Les nations qui ne te connaissaient pas t'invoqueront ; et les peuples qui t'ignoraient accourront vers toi. Ce jour-là, Abraham l'a vu, et il s'est réjoui lorsqu'il découvrit que les fils de sa foi seraient bénis dans sa descendance, c'est-à-dire dans le Christ ; lorsqu'il aperçut dans la foi qu'il serait le père de toutes les nations ; il rendit gloire à Dieu, car il était pleinement convaincu que Dieu a la puissance d'accomplir ce qu'il a promis.


Ce jour-là, David le chantait dans les psaumes : Toutes les nations, que tu as faites, viendront t'adorer, Seigneur, et rendre gloire à ton nom. Et encore : Le Seigneur a fait connaître son salut et révélé sa justice aux nations.


Nous savons bien que tout cela s'est réalisé quand une étoile guida les trois mages, appelés de leur lointain pays, pour leur faire connaître et adorer le Roi du ciel et de la terre. Cette étoile nous invite toujours à suivre cet exemple d'obéissance et à nous soumettre, autant que nous le pouvons, à cette grâce qui attire tous les hommes vers le Christ. ~


Dans cette recherche, mes bien-aimés, vous devez tous vous entraider afin de parvenir au royaume de Dieu par la foi droite et les bonnes actions, et d'y resplendir comme des fils de lumière ; par Jésus Christ notre Seigneur, qui vit et règne avec le Père et le Saint-Esprit, pour les siècles des siècles. Amen.


JESUS-CHRIST, VRAI DIEU ET VRAI HOMME – Opus Dei – 03/02/2014 – En ligne https://opusdei.org/fr-fr/article/jesus-christ-vrai-dieu-et-vrai-homme/

« Mais lorsque est venue la plénitude des temps, Dieu a envoyé son Fils né d'une femme et soumis à la loi de Moïse» (Gal 4, 4). C'est ainsi que s'accomplit la promesse d'un sauveur, promesse faite par Dieu à Adam et Ève au moment de les expulser du Paradis : « Je mettrai une hostilité entre toi et la femme, entre ton lignage et le sien : Il t'écrasera la tête, et tu l'atteindras au talon » (Gn 3, 15). Ce verset de la Genèse est appelé protoévangile parce qu'il constitue la toute première annonce de la bonne nouvelle du salut. « La traduction grecque, en commençant la dernière phrase par un pronom masculin, attribue cette victoire, non au lignage de la femme en général, mais à l'un des fils de la femme ; ainsi est explicitée l'interprétation messianique qui est donnée par beaucoup de Pères. Avec le Messie, sa Mère est impliquée, et l'interprétation mariologique de la traduction latine ipsa conteret caput est devenue traditionnelle dans l'Église »[1]

L'Incarnation est « le mystère de l'admirable union de la nature divine et de la nature humaine dans l'unique Personne du Verbe » (Catéchisme, 483). L'Incarnation du Fils de Dieu « ne signifie pas que Jésus-Christ soit en partie Dieu et en partie homme, ni qu'il soit le résultat du mélange confus entre le divin et l'humain. Il s'est fait vraiment homme en restant vraiment Dieu. Jésus-Christ est vrai Dieu et vrai homme » (Catéchisme, 464). La divinité de Jésus-Christ, Verbe éternel de Dieu, a été étudiée en relation avec la Sainte Trinité. Nous allons ici nous en tenir surtout à ce qui a trait à son humanité.

L'Église a défendu et expliqué cette vérité de foi durant les premiers siècles face aux hérésies qui la falsifiaient. Au premier siècle déjà, certains chrétiens issus du judaïsme, les ébionites, considérèrent le Christ comme un simple homme, quoique très saint. Au siècle suivant surgit l'adoptianisme : Jésus ne serait qu'un homme dans lequel habite la force de Dieu ; pour eux, Dieu lui-même est une seule Personne. Cette hérésie fut condamnée en l'an 190, par le Pape saint Victor, puis par le Concile d'Antioche (en 268), par le premier Concile de Constantinople et par le Synode Romain de l'an 382


Poser un geste, méditer, prier, offrir

Le Christ est un Homme et ainsi il est devenu notre frère. Aidons un de nos frère en ce jour, comme nous le pouvons. Vous pouvez par exemple aller aider une association, offrir un cadeau à un sans-abris (le sourire est déjà un cadeau qui ne coûte pas cher), ou encore juste un de vos proches.


Prière du Père Georges Convert

« Seigneur notre Dieu et Père, en ces jours de Grâce, Tu T'es manifesté au monde d'une façon merveilleuse. Toi par qui le monde a été fait, Tu as envoyé Jésus pour qu'Il soit le reflet de ton Amour et la Lumière véritable qui éclaire tous les êtres humains. À ceux qui L'accueillent, Tu donnes de devenir Enfants de Dieu. En ces jours, prépare nos cœurs pour qu'ils accueillent Jésus et que nous soyons porteurs de la Lumière de l'Évangile pour tous les humains de cette terre. Nous Te le demandons à Toi, Père éternel, aujourd'hui et pour les siècles des siècles ».

Prière de la communauté

Acte d'amour du Curé d'Ars

Je vous aime, ô mon Dieu, Et mon seul désir est de vous aimer Jusqu’au dernier soupir de ma vie. Je vous aime, ô Dieu infiniment aimable, et j’aime mieux mourir en vous aimant que de vivre un seul instant sans vous aimer. Je vous aime, ô mon Dieu, et je ne désire le ciel que pour avoir le bonheur de vous aimer parfaitement. Je vous aime, ô mon dieu, Et je n’appréhende l’enfer que parce qu’on y aura jamais La douce consolation de vous aimer. Ô mon Dieu, Si ma langue ne peut dire à tout moment que je vous aime, Du moins, je veux que mon cœur Vous le répète autant de fois que je respire. Ah ! Faîtes-moi la grâce de souffrir en vous aimant, De vous aimer en souffrant, Et d’expirer un jour en vous aimant en sentant que je vous aime. Et plus j’approche de ma fin, Plus je vous conjure d’accroître mon amour et de le perfectionner. Ainsi soit-il.

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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La vieillesse, temps de vie, temps de Dieu

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