Marino Restrepo : « Dieu aime tout le monde » Et vous ? (2)

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(Suite de la publication 1)


PASSAGE DEVANT LE TRIBUNAL DIVIN
Il m'a alors parlé de ma foi catholique. Il m'a dit que quand nous mourrons et que nous nous présenterons devant Son tribunal divin, il y aura deux façons de rencontrer le Seigneur.
1. Soit nous rencontrons le Dieu de Miséricorde et de pardon. Il nous embrassera et nous emmènera avec Lui dans Sa gloire parce que nous serons déjà en Lui, parce que nous aurons vécu en Lui. Il a parlé de la Liturgie divine. Il a dit que si nous comprenons le mystère du Corps Mystique de Jésus, nous vivons de la Liturgie divine. Notre Liturgie est divine. Alors, si pendant notre existence nous avons vécu dans cette Liturgie, à notre mort nous nous tiendrons toujours à l'intérieur de cette Liturgie qu'est le Corps de Jésus. Et nous serons alors au ciel. Comprenons ce mystère, ce cadeau de l'Eglise, ce cadeau de la foi!

2. Quand nous nous trouverons devant Son tribunal pour être jugés – parce que nous sommes toujours débiteurs par rapport au Seigneur –, le Seigneur ne jugera pas selon la religion, la croyance ni selon la philosophie. Il nous jugera uniquement sur notre amour ! Comme dit Saint Jean, à la fin de nos jours, nous serons tous jugés sur l'amour. Le Seigneur dit qu'un indien qui vit dans la jungle et qui n'a jamais entendu parler de Jésus ni des commandements, sera quand même jugé sur l'amour et sur ses actions pendant la vie. Uniquement là-dessus.

Mais, a dit le Seigneur, à celui qui a reçu beaucoup on demandera beaucoup en retour. Il m'a dit qu'Il m'avait donné le cadeau le plus merveilleux et le plus grand qu'un être humain puisse recevoir : c'est la foi catholique. Car la foi catholique contient toutes les vérités, toutes ! Rien n'y manque, rien ! Mais en même temps elle donne beaucoup de responsabilités à celui qui l'a reçue. Et rien n'y manque! Être catholique ne donne pas de raisons pour avoir une grosse tête. Être catholique veut dire avoir une grosse arme pour défendre les âmes. Nous avons reçu les armes les plus redoutables et les plus puissantes et nous ne pouvons même pas imaginer à quel point elles sont puissantes et à quel point elles sont gaspillées par la plupart des catholiques !

Le Seigneur m'a expliqué, que moi je m'étais éloigné de la foi parce que Satan m'avait rempli d'orgueil, tôt dans mon adolescence. Je me suis d'abord éloigné de la foi parce que je trouvais qu'aller me confesser auprès d'un prêtre était ridicule. Je disais : « Pourquoi aller confesser mes péchés à un autre homme qui est probablement plus grand pécheur que moi ? ».

Je trouvais cela ridicule et me suis distancié, rempli d'orgueil. Le Seigneur m'a d'abord montré cela. Il m'a dit que le Père Tout-puissant avait choisi un médiateur pour notre salut parce que l'orgueil nous avait éloignés de Dieu. L'orgueil ! Le péché originel c'était l'orgueil. La désobéissance, c'est l'orgueil. « Je ferai comme je veux ! » L'orgueil.

Le Seigneur a dit aussi que Jésus, le Fils de Dieu Trinitaire, est devenu médiateur et Il œuvre par d'autres médiateurs comme par Notre Dame, la Vierge Marie. Et Jésus, Dieu Lui-même, a nommé d'autres médiateurs, les apôtres, pour nous, en leur donnant le pouvoir de pardonner les péchés, ou de les retenir.

Il m'a dit que cela était une grâce, un cadeau pour nous. Dieu veut nous sortir d'ici, hors de cet exil. Il veut que nous soyons libres et de retour au paradis. Mais nous devons passer à travers le portail qu'Il nous a indiqué et prendre le chemin qu'Il nous a montré.

L'IMPORTANCE DES SACREMENTS
Quel est ce chemin ? C'est la réconciliation, la rédemption qu'Il nous donne quand nous accueillons les dons du Saint Esprit. Quand nous comprenons que ces dons agissent dans les sacrements et que les sacrements agissent comme des armes dans la vie quotidienne de notre exil.

Il m'a dit: « Satan est le trône de l'orgueil et la plus grande arme contre le trône de l'orgueil s'appelle humilité ». Le plus grand acte d'humilité donné à un catholique s'appelle la confession, le Sacrement de réconciliation. Parce que si vous osez déposer vos armes d'orgueil et vous humilier en vous mettant à genoux en confessant vos péchés à un autre être humain qui est peut-être plus grand pécheur que vous, vous allez être déliés du diable. Vous pouvez évidemment vous trouver face à un saint, un saint prêtre, mais cela peut aussi être quelqu'un de pas très saint. C'est toujours un prêtre, car le Seigneur dit qu'il ne s'agit pas de comment est le prêtre, mais ce qui importe c'est l'onction du prêtre. L'onction. L'onction du prêtre ne signifie rien de moins, que la présence de Dieu Lui-même dans le prêtre.

Il m'a dit que chaque péché mortel est gardé par un ange déchu. Par un ange de Satan. Son but est de maintenir et de faire s'étendre ce péché afin de surprendre le pécheur à la fin de sa vie alors qu'il se trouve sur le territoire du diable.
Le Seigneur m'a dit qu'il n'y a que deux territoires : le territoire de Dieu et le territoire de Satan. Il n'y a rien entre les deux. Il n'y a pas de « zone grise, indéfinie » - comme quelque grand et futé prêcheur évangéliste, appartenant à une chrétienté très diluée, aimerait bien nous le faire croire ! Ce prêcheur vous dira que « Jésus nous connaît. Il nous comprend. Il l'a déjà fait pour nous... ».

Je vous assure que ce que j'ai vu est un peu différent ! Bien sûr que le sang de Jésus nous a sauvés, mais nous devons faire ce que Saint Paul nous a dit : nous devons courir la course ! Et nous n'aurons pas la « couronne » avant la fin de la course. Il faut courir cette course et la gagner. Nous devons lutter la lutte de l'Évangile – en luttant!

REGARDER LE SEIGNEUR DANS LES YEUX
Le Seigneur m'a dit que le Sacrement de la Confession nous délivre et nous enlève les chaînes. Il nous libère de l'ennemi qui va tout faire pour s'assurer que nous nous trouverons sur son territoire à l'heure de notre mort. Alors les chances sont que nous descendions avec lui. Il est terrible et très difficile de résister à la pression des ténèbres quand on se trouve face à cette lumière. On est incapable de s'approcher de cette lumière parce qu'on ne la supporte pas. Je vous donnerai un exemple : quand vous avez commis une faute gravissime contre quelqu'un que vous aimez et respectez, il vous sera très difficile de regarder cette personne dans les yeux. La dignité de cette personne vous brûlera. C'est ce qui nous arrivait quand nous étions enfants et que nous avions fait offense à papa ou à maman. Nous ne pouvions pas les affronter parce que nous avions commis un mal. Imaginez donc comment c'est de se présenter devant le tribunal du Seigneur quand on est quelqu'un qui a vécu une vie loin de Lui. Ça vous brûle. C'est pour quoi on parle de feu. Ce feu dont on parle, c'est l'Amour de Dieu. C'est ça le feu.

Le Seigneur m'a dit qu'une fois que nous avons été absous et délivrés du péché, nous sommes délivrés du diable et c'est Dieu qui descend en nous. Il m'a parlé d'un passage des Écritures Saintes qui raconte quand Jésus était à l'extérieur d'une ville avec ses disciples, et à côté d'un cimetière. Un homme possédé accourut vers Lui et se jeta à Ses pieds en se plaignant et en demandant Jésus ce qu'IL venait faire là. Jésus lui demanda son nom, sachant qu'ils étaient nombreux. L'homme Lui répondit que son nom était « Légion ». Ils demandèrent à Jésus de les laisser partir dans des porcs qui étaient dans les environs, car ils savaient qu'ils allaient descendre et que Jésus n'allait pas leur permettre de rentrer dans un autre être humain.

Jésus a expliqué que les démons sont des esprits intelligents mais qu'ils ne peuvent agir parmi vous qu'en se servant de notre intelligence. Ils n'ont pas de corps physique et ont donc besoin de nous pour être des instruments physiques par lesquels agir. Quand ils ne sont pas avec nous, ils se trouvent dans l'abîme, en enfer et nous visent avec des tentations comme avec des missiles. Si nous cédons aux tentations, ils montent sur ces tentations jusqu'à nous et nous transforment en instruments.
Quand nous allons nous confesser, nous sommes délivrés de ces démons et ils retournent en enfer.

Notre âme cependant reste blessée.
Alors Il m'a dit, que Dieu, si grand, si magnifique, si Tout-Puissant, si omniscient, si immense qu'Il est, est capable de rentrer dans une toute petite hostie. Et que par cette petite hostie fragile, nous recevons le Corps et le Sang de Jésus.

GUÉRIR LES BLESSURES INVISIBLES
Ce mystère invisible de la transsubstantiation qui a lieu sur l'autel, vient guérir les blessures invisibles de notre âme invisible. C'est un très grand mystère. Mais ça agit par ce moyen-là. C'est la guérison de l'âme. Voilà comment les blessures invisibles de l'âme peuvent être guéries de tout ce qui a été pardonné avant notre mort. Ainsi nous pouvons embrasser le Seigneur, le Dieu miséricordieux et éviter le purgatoire. Si nous ne guérissons pas l'âme comme il faut, si nous n'avons pas cette guérison avant la mort, nous serons obligés de guérir notre âme par la souffrance du purgatoire, afin de pouvoir embrasser Jésus. Il sera douloureux de se faire embrasser, parce que nous sommes blessés. C'est comme si on mettait du sel dans une plaie.

Le Seigneur a dit, qu'Il nous a donné, aujourd'hui, tout ce dont nous avons besoin pour aller directement au ciel. Il a dit, qu'aujourd'hui, à cause du monde dans lequel nous vivons, il n'y a jamais eu de plus grandes opportunités pour un être humain d'embrasser la Sainteté alors qu'il est toujours dans la chair. Pourquoi aujourd'hui ? A cause de la Miséricorde de Dieu et à cause de la pression qu'exerce sur nous les ténèbres.

En même temps, nous n'avons encore jamais été autant en danger d'aller en enfer. À cause de ce danger, nous devons être plus vigilants que jamais.
Il m'a dit que la vie est comme une corde tirée au-dessus d'un grand abîme. Nous devons marcher sur cette corde. La barre d'équilibre que nous tenons, c'est la foi. Mais nous devons fixer nos yeux sur Jésus qui se tient à l'autre bout de la corde. Car si nous fixons nos yeux sur la vie ou sur la foi, nous allons tomber. Voilà ce qu'Il m'a dit sur la vie.

Ensuite je me suis trouvé dans un lac, dans l'eau jusqu'à la taille. Devant le lac se trouvait un rocher magnifique. Indescriptible. Doré, comme si tout en or. Je savais que je ne pouvais pas le regarder. Je savais que Jésus était dans ce rocher mais je ne pouvais pas le regarder à cause de mon état de péché mortel. Je ne supportais pas la lumière, alors j'ai essayé de plonger dans l'eau. Quand j'ai essayé de plonger dans l'eau, je me suis rendu compte que je me trouvais sur le terrain du diable. Et c'est quelque chose d'incroyable. Je vous ai déjà dit que j'avais vu des âmes condamnées. Des êtres humains démonisés. Mais je n'avais pas encore vu l'armée de Satan. À l'origine c'étaient des anges créés. Maintenant je me trouvais parmi eux. Je vous assure : je n'ai vu ni cornes ni queues. J'ai vu les esprits les plus séduisants possible. J'ai vu ce que l'on peut appeler la « beauté du mal ».

INCROYABLEMENT SÉDUISANTS…
C'étaient des esprits incroyablement séduisants, comme enchantants, ensorcelants. Ce sont eux qui m'avaient envoûté pendant ma vie terrestre. J'ai immédiatement compris ce qui m'était arrivé pendant ces trente-trois années ! J'avais vécu dans leur royaume. Quand on est en état de péché mortel, Satan, qui est une créature, ne peut pas créer, mais il peut transformer les choses autour de vous si vous vivez sur son territoire. Et parce que je vivais sur son territoire, il me donnait l'impression que tous les endroits mauvais que je fréquentais, étaient bons pour moi. Alors qu'en réalité ils étaient mauvais. J'allais dans les bars les plus décadents mais qui me paraissaient être le ciel. J'avais envie d'y retourner tous les soirs, parce qu'ils avaient pour moi l'apparence de l'endroit le plus beau au monde. Les gens qui y étaient paraissaient être les plus beaux. J'ai passé toute ma vie entouré de toutes sortes de démons parce que les apparences étaient faussées !

Maintenant je me trouvais là. Quand je regardais leurs visages, ils ressemblaient à des êtres humains, mais je savais qu'ils n'avaient jamais été humains. Je me suis aperçu que j'étais en train de contempler mes péchés dans leurs figures. Dans chacun de leurs visages j'ai pu voir chaque scène de pêché. J'y ai vu la tentation, l'acquiescement à la tentation, la conséquence de mon péché, tout ! Alors j'ai ressenti le besoin de me tourner vers le rocher. Je sais maintenant que ce besoin était une grâce qui m'avait été donnée. C'était par la même force qui m'obligeait à regarder l'enfer. Cela ne venait pas de moi, car j'étais incapable de le regarder par moi-même. J'ai donc regardé le rocher et j'ai commencé à voir la lumière la plus étonnante. Et le Seigneur Jésus commençait à apparaître dans Sa personne qui était d'une beauté incroyable ! Une personne comme nous ! Mais dans Sa divinité.

Je vous assure que j'ai vu le Seigneur Jésus, mais que je n'ai aperçu que la partie la plus infime de Sa personne à cause de mon état de péché mortel. Je dis aux gens : « Si vous pouviez voir qu'une partie infime de la partie infime que j'ai vu de mon Seigneur, vous passeriez le restant de vos jours à genoux. » Parce qu'il n'y a rien de plus grand. Rien, rien, rien, rien, jamais, n'égale la gloire qui nous attend dans le Seigneur Jésus.

Il n'y a pas de jugement, pas de labeur ni de tribulation, pas de souffrance, pas de difficulté, rien dans ce monde-ci, dans cette vie, qui pourrait nous faire mériter ce ciel. Nous ne pouvons aller au ciel que grâce à la miséricorde de Dieu. C'est trop grand pour que nous puissions y arriver par nos propres moyens. Mais la miséricorde nous y conduit si nous nous abandonnons à elle. Parce qu'Il va achever tous nos manquements à la fin de cette vie.

TOUT EN LUI
Je regardais donc le Seigneur. Je voyais Son visage qui n'avait pas d'âge mais j'y voyais l'enfant, le jeune, le vieux, tout cela je le voyais en Lui. Je voyais chacun de nous en Lui. Tout était en Lui sauf l'état de l'enfer et l'état du purgatoire qui se trouvaient séparés de Lui, en dehors de Lui. Et je me sentais comme amputé de l'Amour.

En regardant le Seigneur Jésus, j'ai trouvé quelque chose de désolant. Comprenez que Satan est un expert dans le vol de notre foi en Jésus. À la fin de notre vie, après avoir quitté notre corps, nous serons obligés de passer devant le Seigneur Jésus, notre juge et notre maître. Si alors nous ne serons pas capables de regarder en face notre Divin Juge, notre Divin Seigneur, nous détournerons notre regard. Si on détourne son regard de Lui, on regarde les ténèbres. Et les ténèbres vous engloutiront. Satan le sait.

Comment fait-il donc pour nous voler notre foi en Jésus ? En nous faisons nous détester les uns les autres. En nous divisant. Satan sait ce qu'il fait. Voilà comment agit Satan : il se peut que pour de raisons de culture, de religion, de tradition, dans lesquelles nous avons grandi, pour des raisons de famille, de statut social, d'argent que nous possédons, pour ce que nous représentons, nous pensons que nous sommes des gens à part et meilleurs que les autres, privilégiés, supérieurs. C'est un piège dans lequel nous tombons très facilement. Dans l'autre sens c'est pareil. Beaucoup de gens se croient privés de privilèges, inférieurs, etc. tout cela nous sépare de Dieu. Si nous ne sommes pas capables de regarder chacun en face comme quelqu'un que nous apprécions, que nous aimons, nous serons incapables de regarder le vrai visage de Jésus. Et le purgatoire sera très difficile. Très difficile.

C'est pourquoi le Seigneur dit : « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés ». C'est un des piliers les plus importants de notre foi. Nous avons intérêt à aimer. Car même si sommes les catholiques les plus formidables, à faire des choses formidables, si nous sommes divisé dans notre cœur et non pas égal avec tout le monde dans notre cœur, c'est comme si nous n'avions rien fait. Tout se totalise en rien, parce que nous n'avons jamais vraiment aimé. Cela n'est pas facile, mais c'est notre devoir. Nous sommes venus ici sur la terre pour apprendre une leçon de l'Amour. Un vrai Amour. Le vrai Amour est d'aimer avec l'Amour de Dieu. Et Dieu aime tout le monde. Donc si nous n'aimons pas tout le monde, nous n'aimons pas avec l'Amour de Dieu. Mais alors, j'aime avec mon amour, d'une manière religieuse, mais cela ne compte pas car ce n'est pas de l'Amour.

Le Seigneur m'a montré qu'Il était triste pour moi. Je voyais dans Son regard mes ennemis, les personnes que je détestais parce que je n'aimais pas certaines personnes, certaines races, certaines attitudes, certaines choses. Je détestais, et cela me séparait du Seigneur.

Et puis, j'ai vu en Lui un océan infini de pureté – infini, infini !
Quand je le regardais de plus près, j'y ai reconnu d'innombrables esprits créés par le Seigneur. J'ai pu y discerner que certains avaient été créés purs et que d'autres s'étaient purifiés dans la chair – ceux que nous appelons les « Saints » – mais qu'ils étaient tous pareillement purs devant le Seigneur. Pareillement. Une lumière formidable émanait d'eux. Dans cette lumière m'est apparue la Sainte Vierge.

STELLA MARIS, LA REINE DU CIEL
Elle était comme vêtue de cette lumière. C'était ma mère et je n'avais pas su que j'avais une mère au ciel. Je me sentais comme si j'étais dans son sein, comme un enfant. J'étais lié à elle comme par un cordon ombilical spirituel. Tout ce qui sortait de moi vers le Seigneur Jésus passait par elle. Tout ce qui venait du ciel vers moi, passait par elle. Ma relation avec mon ange, tout ce qui concernait ma foi et qui venait de Dieu, passait par elle. Par elle j'ai appris qu'elle ne m'avait jamais abandonné pendant ces trente-trois ans de péché mortel. Elle était toujours ma mère et elle n'allait pas m'abandonner maintenant. Même si je me tenais sur le territoire de Satan et que je sentais que j'allais être avorté de son sein parce que l'ennemi, l'esprit des ténèbres, me donnait le sentiment que j'y appartenais.

J'ai senti que j'appartenais aux ténèbres. J'avais l'impression que jamais je ne pourrais entrer dans la lumière. Notre Dame me disait pourtant que si. Elle m'invitait à entrer. Elle m'appelait avec amour, tout comme Jésus et mon ange. Tout appelait à entrer mais je restais dehors. Je ne pouvais pas. Le Seigneur m'a alors éprouvé. Si j'avais eu à passer par le jugement de mes péchés, je n'aurais jamais réussi à cause de la pression venant du territoire sur lequel je me tenais. Mais grâce à l'intercession de Notre Dame, de mon ange, des saints, le Seigneur m'a pardonné tous mes péchés qui passaient au tribunal, avant d'arriver au jugement, pour me sauver de moi-même. J'étais mon pire ennemi!

C'est moi qui ne cherchais pas la miséricorde, à cause de cette obscurité en moi qu'était mon orgueil. Mon orgueil était tellement grand, que je ne m'en sortais pas. C'était plus fort que moi et m'empêchait de monter. Cette force que j'ai reçue par l'intercession, m'a rendu capable de regarder vers le haut, vers la base du rocher – mais pas jusqu'au Seigneur ! Mais le Seigneur était si miséricordieux que le rocher se dissolvait en molécules flottantes qui me soudaient au roc. Et c'est ainsi que le Seigneur m'extirpait du péché. Me pardonnait. Mais je me suis trouvé de nouveau dans l'eau et un autre péché apparaissait et me retenait. Je commençais donc à vivre ce tribunal. Mais je n'aurais jamais réussi à m'en sortir. Alors le Seigneur m'a renvoyé sur la terre – et j'ai retrouvé mes sens, dans la caverne.

Je me suis rendu compte que je venais de faire l'expérience la plus incroyable. Je ne pouvais pas me l'expliquer car une fois de retour dans mon corps, toute cette expérience a pris une autre dimension que je ne pouvais saisir ni recomposer. Je savais cependant qu'elle était au dedans de moi. Elle ne se trouvait pas dans mes pensées mais dans un endroit très mystérieux. Je ne savais pas ce que c'était, mais je savais que c'était bien là. Et je savais que cela m'avait changé complètement.

SUPPLIER POUR ÊTRE CONFESSÉ
Le lendemain, les guérillas m'ont sorti de la caverne et j'ai passé cinq mois et demi avec les rebelles à me faire trimballer dans la jungle. Et chaque jour de ma captivité, je suppliais le Seigneur de ne pas me laisser mourir sans m'être confessé auparavant.

Chaque jour je suppliais : « La seule chose que je Te demande : ne me laisse pas mourir sans la confession ! » Je disais même : « Envoie moi un prêtre qui a été enlevé ! N'importe lequel, pour me confesser ! ». J'ai accepté toute cette souffrance, souffrance psychique et physique que je traversais, en l'offrant au Seigneur pour réparer mes péchés. Mais j'aurais eu besoin d'au moins cinquante ans pour un tout petit peu de réparation pour le Seigneur ! Cinquante ans de torture ! Car je savais ce que j'avais fait dans ma vie !

Puis un jour, le Seigneur m'a miraculeusement exaucé. Sans aucune explication – et je sais maintenant que cela relevait d'une grâce surnaturelle, car c'était humainement inexplicable – on m'a relâché, une nuit, sur une route sale dans la jungle et on m'a dit de marcher droit devant moi sans me retourner. C'était six mois jour pour jour après mon enlèvement. Je pensais qu'ils allaient me tirer dessus. C'était la marche la plus longue de toute ma vie. J'ai marché, marché, marché… Arrivé à un virage, j'ai pu voir du coin de l'œil que mes ravisseurs retournaient dans la forêt. Je pensais alors que j'étais libre mais j'avais des doutes. J'avais perdu ma volonté. J'aurais voulu que quelqu'un me dise quoi faire car je ne savais plus prendre des décisions. J'ai marché pendant longtemps. Au bout d'un long moment, un vieux bus est arrivé et s'est arrêté quelques mètres devant moi. J'ai couru pour le rejoindre. Une femme est sortie du bus pour aller dans la forêt. Je savais que c'était une des rebelles. Quand j'ai atteint la porte du bus, on me l'a fermée au nez. Il faut dire que ma barbe avait bien poussé et mes vêtements dataient d'il y a six mois. Ils n'avaient jamais été changés et étaient tout déchirés. Bref, je ressemblais à un homme des cavernes.

Les gens devaient me prendre pour un fou. Ils m'ont donc fermé la porte au nez mais j'ai quand même réussi à y coincer mon coude et mon genou et ainsi à forcer la porte. C'était d'autant plus faisable que la route était mauvaise et le bus n'avançait que lentement. Le pare-brise arrière du bus était cassé, laissant entrer la poussière et personne n'y s'était installé. Je me suis donc assis au milieu du banc arrière et tout le monde me regardait. Sans doute s'attendaient-ils à ce que fasse quelque chose de fou furieux !

Au bout de quelque temps, nous sommes arrivés en ville et j'ai reconnu l'endroit où je me trouvais, ayant été complètement désorienté jusqu'à maintenant. Vous pouvez vous imaginer la suite de l'histoire. On est venu me chercher et on m'a ramené dans ma famille. Une fois rétabli physiquement, je suis allé me confesser dans un monastère franciscain. C'était la confession la plus longue de ma vie. Le prieur, un prêtre italien, était mon confesseur et reste mon père spirituel.

APPRENDRE À DEVENIR CATHOLIQUE
Après cela je suis retourné en Californie pour apprendre à devenir catholique. Je ne connaissais rien de la foi et me trouvais dans une situation d'urgence. Je voulais devenir catholique tout de suite. C'était effrayant. Au début, j'avais peur de tout. J'avais tellement peur, peur de moi-même, peur de retomber dans mon ancien moi. Je savais d'après ce que le Seigneur m'avait dévoilé sur l'Église, que je devais m'exiler dans son sein et y rester. C'était pour moi le seul moyen de traverser cette vie pour arriver au Seigneur. Rentrer dans le sein de l'Église, embrasser la liturgie, rester dedans tout le temps, sans regarder sur le côté. J'ai donc décidé d'apprendre tout cela.
J'ai passé ce temps à apprendre, la prière, la messe, etc. Mais j'étais loin de savoir que j'avais une mission. Je n'en avais pas la moindre idée.

Dix-huit mois plus tard, je suis allé en Colombie pour la Semaine Sainte. À la messe de midi du dimanche des Rameaux, je n'avais pas réussi à rentrer dans l'église qui était remplie de monde. C'est un pays catholique et il y avait donc foule à l'église. Je suis resté dehors, dans le parvis, et regardais dans l'église par la porte. La seule chose que je pouvais voir par-dessus les têtes des gens, était une grande croix, suspendue au-dessus de l'autel. Alors que je regardais cette croix, ma tête s'est mise à tourner et je pensais que j'allais m'évanouir. À ce moment, je suis tombé dans une sorte d'extase que je ne saurais expliquer. Alors le Seigneur m'a montré toute la mission à laquelle il m'invitait. Il ne m'obligeait à rien. Il ne faisait que dévoiler devant moi la mission à laquelle Il appelait. J'ai tout vu. Il m'a montré chaque endroit où j'allais me rendre et qu'Il avait choisi par avance et chaque personne qui allait m'écouter et qu'Il avait désignée par son nom. Je n'avais qu'à obéir à Son appel.

Il est évident qu'Il m'a donné la grâce pour le faire, car j'ai aussitôt embrassé cette vie de missionnaire. J'ai quitté ma carrière à Hollywood. Mes deux fils étant adultes, ma femme étant décédée bien avant et ne m'étant jamais remarié, je suis entré dans cette vie de missionnaire catholique laïc. Depuis huit ans déjà, je voyage autour du monde. J'ai jusqu'ici visité cinquante et un pays et je n'appartiens à aucune organisation missionnaire. Je le fais uniquement par l'Église Catholique, avec l'Église Catholique et en obéissance stricte à mon évêque, en obéissance stricte à chaque aspect de l'Église Catholique. Et je vous dis : je ne voudrais rien faire d'autre jusqu'à la fin de ma vie !

LA MISSION, DANS LA JOIE ET LA PAIX
Parfois les gens me demandent si je prends jamais du temps pour moi. Je leur réponds : « Du temps pour moi ? J'ai passé quarante-sept années pour moi et pour moi seul. Maintenant je vis pour le Seigneur. C'est ma plus grande joie. Quand je travaille pour le Seigneur je suis dans la plus grande paix et c'est pour moi du repos. Chaque minute est du repos ! » Alors je continue à faire ce pour quoi le Seigneur m'a envoyé. Mon travail consiste à sonner le clairon partout où je vais dans le monde, pour dire aux gens de se réveiller et de se réveiller d'urgence ! Je me rends compte que cette vie terrestre n'est qu'un instant dans l'éternité et qu'à cet instant même, des millions d'âmes sont gaspillées parce qu'elles sont amoureuses d'un vent qui passe !

J'interpelle les gens à se réveiller, car je me suis rendu compte que nous sommes faits pour l'éternité. Nous devons tous réaliser que c'est maintenant qu'il faut investir et que c'est maintenant que nous avons l'opportunité et les grâces nécessaires pour devenir des saints ! Essayez en rentrant chez vous ce soir d'appeler vos amis pour leur dire que, suite à l'expérience que vous venez de faire, vous voulez devenir un saint ! Ils vont se moquer de vous ! Voilà à quel point nous nous sommes éloignés de Dieu ! Les gens ne se rendent pas compte que seul un saint peut entrer au ciel. Si nous ne devenons pas des saints maintenant, où allons-nous ? Avons-nous une autre destination que le ciel ? Si nous ne devenons pas saints ici sur terre, par notre propre volonté, nous deviendrons saints (contre notre volonté) au purgatoire – à moins que nous voulions aller en enfer ! C'est tout !

Voici donc le message : comme je l'ai dit au début, c'est un message de miséricorde. C'est un message pour nous réveiller. Parce que nous sommes si facilement dupes en devenant très religieux – des personnes très religieuses. Il nous faut cependant dépasser cette religiosité. Nous devons devenir spirituels. Être spirituel veut dire : changer son cœur. Voyez, cela n'a aucune importance que vous ayez fait beaucoup de choses au nom de Dieu. Si votre cœur n'a pas changé, vous n'aurez rien fait du tout ! Alors commencez maintenant ! Si vous priez, priez et faites plein de choses, mais si vous n'avez pas maîtrisé votre colère, si nous n'avez ni charité ni compassion ni pardon, c'est que vous n'avez pas encore commencé ! Vous n'êtes alors que des pharisiens, des personnes religieuses qui n'ont pas de cœur !
C'est pourquoi nous devons nous réveiller et devenir spirituels. Je propose aux gens de faire un test ! « Rentrez chez vous, ouvrez vos armoires et regardez ce dont vous ne vous servez plus. Essayez alors de le donner. C'est là que vous vous rendrez compte que vous êtes encore loin d'être spirituels !

PAS AUSSI BON QUE JE CROIS L'ÊTRE…
Mais ne soyez pas découragés, car quand le Seigneur vous montre que vous n'êtes pas aussi bons que ce que vous croyiez, Il est en train de vous donner la plus grande des grâces ! Car c'est alors que vous vous réveillez et que vous commencez à faire ce qui est vrai. Et vous serez dans la vérité si vous commencez par des toutes petites choses, comme nettoyer les cabinets, ranger votre portefeuille ou porte-monnaie, nettoyer et revoir votre compte en banque pour savoir ce que vous faites avec ce qui vous appartient. C'est le seul moyen de commencer à devenir spirituel et de changer le cœur pour devenir une meilleure personne tous les jours. Et si vous ne devenez pas meilleur chaque jour, vous ne marcherez pas dans la lumière mais dans les ténèbres. Et cette obscurité vous gardera au purgatoire et ce sera douloureux.

Ce genre d'intervention n'est pas très agréable à écouter pour beaucoup de personnes. Nous avons tellement l'habitude d'un christianisme dilué, où on ne parle ni du péché ni du diable. On ne parle pas non plus des chaînes qui nous lient le cœur, parce que « nous sommes des bons chrétiens ou de bons catholiques qui font ce qu'il faut... ! » Ne vous laissez pas tromper par ce genre de christianisme !

Si après une telle intervention, je ne suis pas très populaire et on me jette des pierres, cela me laisse indifférent. Voyez, je vais partir, mais je vous aurai dit tout ce que j'avais à vous dire. Et si les gens n'apprécient pas ce que je dis, tant pis ! Pour ma part, je glorifie le Seigneur et je suis venu pour Sa gloire ! Je sais que vous êtes le peuple de Dieu et je vous respecte énormément et j'ai senti que le Seigneur agit très, très fortement parmi vous. J'ai prié pour que cette mission parmi vous porte ses fruits chaque jour et je sais que le Seigneur est là et qu'Il fait des miracles. Que Dieu vous bénisse ! Merci. »
http://www.marinorestrepo.com/qui-sommes-nous.html

Le témoignage de Marino Restrepo est à l'identique de celui de Natalie Saracco (https://hozana.org/publication/49226-natalie-saracco-vous-serez-juges-sur-l-amour/) dans le cœur du message : le Seigneur vous jugera sur l'amour.

La similitude et la constance de ce message, dont témoignent des personnes du monde entier (Restrepo et Polo, originaires de Colombie, Saracco, de France) sont les garants de son authenticité. Le Seigneur, par ces messagers modernes, nous interpelle et nous répète ce qu'il nous disait déjà il y a 2000 ans :


« Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés » (Jean 13,34)






Prière de la communauté

Prières de conversion au choix de vos besoins et inspirations

Choisissez la prière qui vous convient et vous inspire parmi celles-ci : Incroyants, voici une prière pour demander à Dieu de vous faire connaître Jésus : "Jésus, Tu as dit " Demandez, on vous donnera ; cherchez, vous trouverez ; frappez, on vous ouvrira." Aujourd'hui, je suis là et je frappe à ta porte, je te cherche, je veux te connaître, viens, je t'en prie, envoie-moi ton Esprit Saint et révèle-moi puissamment ta présence. Par Jésus-Christ, Fils du Dieu vivant". Croyants, voici une prière pour demander à Dieu de vous rendre plus saints et demander la conversion des hommes qui ne connaissant pas Jésus : Ô Dieu, montrez-nous votre visage qui n'est autre que celui de votre Fils, puisque c'est par Lui que vous vous faites connaître, de même que l'homme tout entier est connu par son seul visage. Et par ce visage que vous nous aurez montré, convertissez-nous, convertissez les morts que nous sommes des ténèbres à la lumière, convertissez-nous des vices aux vertus, de l'ignorance à la parfaite connaissance de vous. Ainsi soit-il. (Saint Bruno le Chartreux) Croyants, ajoutez la Prière de l'Ange à Fatima Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je vous aime. Je vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, pour ceux qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas et ne vous aiment pas. Prière de conversion des pécheurs obstinés de Sainte Thérèse d'Avila Ô Seigneur mon Dieu, Ô créateur, ayez compassion de Vos créatures. Considérez que nous ne nous entendons pas nous-mêmes, que nous ne savons pas ce que voulons et que nous nous éloignons infiniment de ce que nous désirons. C'est ici, Ô mon Dieu, que doit se montrer Votre miséricorde ! Qu'elle est grande, Dieu de mon cœur, la demande que je vais Vous faire lorsque je Vous prie d'aimer ceux qui ne Vous aiment pas, d'ouvrir à ceux qui ne frappent pas, de guérir ceux qui non seulement prennent plaisir à être malades, mais qui travaillent même à augmenter leur maladie. Vous dites, très doux Sauveur Jésus, que Vous êtes venu sur la terre chercher les pécheurs. Les voilà, mon Dieu, les véritables pécheurs. Oh donc, ayez pitié de ceux qui n'ont pas pitié d'eux-mêmes ; et puisque dans l'excès de leur égarement, ils ne veulent point aller à Vous, venez Vous-même à eux. Je Vous le demande en leur nom, et ces morts, j'en suis sûre, se lèveront de leurs tombeaux dès qu'ils commenceront à rentrer en eux-mêmes, à se reconnaître, à Vous goûter. Et vous Père Céleste, ne considérez point notre aveuglement, mais jetez les yeux sur les ruisseaux de sang que votre Fils a répandus pour notre salut. Sainte Thérèse d'Avila (1515 - 1582)

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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