Marino Restrepo : « Dieu aime tout le monde » Et vous ? (1)

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Ce témoignage capital est à mettre entre toutes les mains : athées, catholiques, protestants, musulmans, agnostiques, pratiquants, non pratiquants, etc. Catholiques pratiquants, ne vous croyez pas à l'abri… Vous ne pourrez pas dire que vous n'avez pas été prévenu(e).


Le parcours de Marino Restrepo ressemble à celui de tant de personnes du temps présent. Élevé dans la foi catholique, il s'en est éloigné pour plonger dans le monde d'aujourd'hui

où il a puisé à toutes les spiritualités à la mode,

où les mots "Je", "Moi" dominent,

où les mots "péché", "enfer", font rire comme autant de fariboles pour esprits crédules,

et où les chrétiens sont considérés comme des niais.


Certes, à Hollywood, il donnait de l'argent aux pauvres… Mais le faisait-il avec amour ?


Enlevé dans la jungle colombienne par des guerilleros, il va être dépouillé de tous ses biens, certitudes, croyances, réalisant qu'aucun de ces artifices ne peut l'aider. À nu, il va penser à se tourner vers le seul, l'unique. Vers Dieu. Sauf que même en puisant aux tréfonds de son enfance, il se trouve incapable de se souvenir de la moindre prière.


C'est alors que Jésus va faire pour lui des merveilles, puis lui révéler des vérités qui vous feront sans doute, comme moi, beaucoup réfléchir…


En cette fête de la conversion de l'apôtre Saint Paul, voici une belle conversion à méditer.


TÉMOIGNAGE ORAL DE MARINO RESTREPO

Paroisse de Saint-Denis-du-Maine (Mayenne), le 21 septembre 2019


Ce témoignage est long (plus d'une heure) dans cette vidéo, car il est traduit de l'anglais au français par le prêtre.

Je vous conseille plutôt de lire le témoignage écrit disponible sous la vidéo pour aller plus vite...

Chers priants, je vous l'ai mis afin que vous puissiez "rencontrer" de visu Marino Restrepo, ne serait-ce que quelques instants.





TÉMOIGNAGE ÉCRIT DE MARINO RESTREPO

« Bonsoir. Je voudrais d'abord remercier le Seigneur de m'avoir donné l'honneur et l'occasion et aussi la bénédiction d'être là parmi vous ce soir. Je remercie Miles de me confier sa communauté (de prière).
Pendant que je louais le Seigneur tout à l'heure, je suis tombé sur ces paroles que je voudrais partager avec vous : la prière de la communauté, Actes des Apôtres 4, 23.

Ac 4:23-

Une fois relâchés, ils se rendirent auprès des leurs et rapportèrent tout ce que les grands prêtres et les anciens leur avaient dit.

Ac 4:24-

A ce récit, d'un seul élan, ils élevèrent la voix vers Dieu et dirent : " Maître, c'est toi qui as fait le ciel, la terre, la mer et tout ce qui s'y trouve ;

Ac 4:25-
c'est toi qui as dit par l'Esprit Saint et par la bouche de notre père David, ton serviteur : Pourquoi cette arrogance chez les nations, ces vains projets chez les peuples ?

Ac 4:26-

Les rois de la terre se sont mis en campagne et les magistrats se sont rassemblés de concert contre le Seigneur et contre son Oint.

Ac 4:27-

Oui vraiment, ils se sont rassemblés dans cette ville contre ton saint serviteur Jésus, que tu as oint, Hérode et Ponce Pilate avec les nations païennes et les peuples d'Israël,

Ac 4:28-

pour accomplir tout ce que, dans ta puissance et ta sagesse, tu avais déterminé par avance.

Ac 4:29-

À présent donc, Seigneur, considère leurs menaces et, afin de permettre à tes serviteurs d'annoncer ta parole en toute assurance,

Ac 4:30-

étends la main pour opérer des guérisons, signes et prodiges par le nom de ton saint serviteur Jésus. "


Je suis donc ici ce soir, pour partager avec vous les merveilles que Dieu a fait dans ma vie. Je suis certain que chacun d'entre vous pourrait venir témoigner ici, à ma place. Mais, ce soir c'est mon tour ! (rire de l'assemblée)

Je demande au Seigneur de m'aider. Je commencerai en vous donnant les grandes lignes de l'histoire de ma vie.
Je suis né en Colombie dans une petite ville de producteurs de café dans les Andes. Toute ma famille produit du café – à l'origine c'était pour l'Espagne. J'ai grandi avec tous les enseignements et dans toutes les traditions de l'Eglise Catholique. J'ai eu une enfance heureuse dans une famille très nombreuse. Nous étions dix enfants, mais tous mes oncles et tantes en avaient quinze à dix-huit. Nous étions une grande tribu !

Quand j'avais quatorze ans, on m'a envoyé à Bogota, la capitale de la Colombie, pour parfaire mes études. C'était pendant les années soixante et vous savez bien ce qui s'est passé pendant ces années-là ! J'ai embrassé tous les mouvements des années soixante y compris leurs philosophies païennes, mais aussi à la divination, le spiritisme, et me suis plongé dans toutes sortes de superstitions et pratiques occultes.


ABANDON DE LA FOI
À vingt ans, j'avais déjà abandonné ma foi depuis un bon moment. Je me suis marié et je suis parti pour l'Allemagne à Hambourg. J'y fréquentais l'université pour faire des études d'art. Je suis devenu acteur et compositeur. Mes deux fils sont nés en Allemagne. J'y suis resté pendant six ans pour ensuite partir aux Etats Unis. J'étais d'abord à New York, où j'ai travaillé comme acteur au théâtre pendant deux ans, puis à Hollywood en Californie. J'y vis depuis 1978. Je me suis lancé dans le métier de l'industrie du loisir et jusqu'en 1997 je travaillais comme acteur, musicien, producteur, scénariste et dans toutes sortes de créneaux de ce secteur.

Pendant toute ma vie, jusqu'en 1997, depuis que j'ai quitté ma ville natale, j'ai vécu loin de Dieu. Totalement éloigné. Et pourtant, je me considérais comme croyant - parce que je pratiquais toutes sortes de religions et de philosophies – et ceci dans un syncrétisme total, ce qui me donnait l'impression d'être quelqu'un de spirituel. Cependant, ce que je ne savais pas, ou bien je l'avais oublié, c'est que tous les esprits ne venaient pas forcément de Dieu. J'avais donc affaire à des esprits des ténèbres pendant toutes ces années et je me suis transformé en païen. J'étais devenu le centre de ma propre vie. J'ai construit ma propre croyance, mon propre royaume et l'humanité était à mon service. La seule chose qui comptait pour moi c'était ma réussite dans le monde. Je vivais donc à la manière du monde – pour gagner de l'argent et pour devenir célèbre et pour profiter des plaisirs de ce monde. Ce n'est pas du tout dans mon intention que de maudire le monde ni ce qui s'y trouve. C'est mon attitude par rapport au monde et ma manière d'y vivre qui étaient démoniaques, car ils étaient en dehors de Dieu.


MIRAGE À HOLLYWOOD
Pour vous donner une idée à quel point que j'étais arrivé au bout de quelques années : ma maison à Hollywood était décorée selon une vieille superstition japonaise, qui est très à la mode aujourd'hui à l'Occident, qui s'appelle le Feng Shui.
Vous en avez sans doute entendu parler. Cette superstition se base sur l'adoration de cristaux et forces cosmiques. A l'entrée de ma maison un cristal se trouvait face à un miroir. Le canapé et les meubles étaient alignés dans un ordre précis afin de canaliser les forces cosmiques et il y avait des petites fontaines un peu partout. J'avais investi beaucoup d'argent pour monter tout cela. Pour moi c'était une bonne chose, puisque mes amis célèbres le pratiquaient eux aussi et encourageaient cela. Voilà comment nous vivons dans le monde quand nous lui appartenons.

En 1997, je suis allé en Colombie pour Noël. Quand je suis arrivé, mes sœurs étaient encore en deuil car nous venions de perdre cinq membres de la famille. D'abord ma femme, qui est morte d'un cancer en 1992. Quelques mois plus tard, j'ai perdu mon plus jeune frère dans un accident aux Bahamas. Puis mon père, puis encore un frère, puis ma mère. Tous sont morts en moins de quatre ans.
Malheureusement je croyais en la réincarnation, ce qui – comme vous pouvez l'imaginer – me donnait une idée très différente de la mort. Mes sœurs cependant étaient croyantes et faisaient leur deuil à la manière chrétienne.
Quand je suis arrivé, une de mes sœurs était persuadée que ce serait bientôt son tour de mourir – puisqu'elle était malade et qu'après tant de décès rapprochés dans la famille on vient naturellement à se poser la question « A qui le tour ? ». C'était comme-ci un balai était venu balayer la famille. Elle m'a donc demandé de l'accompagner à l'église pour faire la neuvaine de Noël en honneur de l'Enfant Jésus. Cette dévotion catholique, était jadis, très connue dans le monde entier mais ne subsiste aujourd'hui qu'en Amérique Latine et aux Philippines, et depuis que je suis missionnaire j'essaie de la promouvoir. Il s'agit d'une très belle spiritualité que nous révèlent les mystiques de l'Eglise. C'est une spiritualité très puissante que celle de l'Enfant Jésus.


CES CHRÉTIENS RIDICULES….
Mais j'avais quitté l'Eglise trente-trois années auparavant et je me fichais de l'Eglise. Je persécutais l'Eglise. Je me moquais des prêtres et je trouvais les Chrétiens ridicules, arriérés et ringards. C'était à eux d'apprendre les choses formidables que je connaissais. Certains membres de ma famille s'en sortaient bien et réussissaient dans le monde. Je me suis mis à leur suggérer de me suivre dans mes pratiques de divination, des boules de cristal, du tarot, etc. Pendant tout ce temps, ma pauvre mère égrenait son chapelet en silence. Plus tard, après ma conversion, j'ai su que pendant toutes ces années, toute ma famille avait prié pour moi. Moi, je me trouvais super « cool » pendant tout ce temps-là ! Je croyais devancer tous ces retardataires ! J'avais tellement à leur apprendre ! Je suis sûr que chaque fois que je retournais en Californie après des vacances passées parmi eux, ils exorcisaient les maisons dans lesquelles j'étais passé ! (rire) Car le diable lui-même leur avait rendu visite !

Ce Noël-là, j'ai donc accepté d'accompagner ma sœur à l'église, rien que pour lui faire plaisir. Cela faisait des années et des années que je n'avais pas mis les pieds dans une église. Pour moi, ma foi étant parfaitement syncrétique, l'église était comme n'importe quel lieu où se pratiquait la magie et ressemblait aux autres lieux ou temples que je fréquentais. J'avais perdu la dimension mystique de ma foi, de ma relation personnelle avec Jésus, mon Dieu. J'avais perdu tout ce que savais sur le christianisme. Pour moi, entrer dans une église était donc quelque chose de très différent par rapport à elle.

Le respect religieux de ma sœur m'intimidait, mais je poursuivais ma façon de concevoir les choses. Le prêtre disait : « Celui qui prie cette neuvaine avec foi et dévotion, recevra une grâce de la part de l'Enfant Jésus. » Cela me paraissait séduisant. Je me suis dit que je pourrais peut-être en tirer quelque chose. Voilà ma mentalité ! Chaque fois que je pouvais profiter de quelque chose, j'étais de la partie ! J'agissais toujours dans la perspective de gagner quelque chose – c'est typiquement la nature des gens qui appartiennent au monde.

Je me suis donc dit que j'allais demander à ce bébé de changer ma vie. Le changement auquel je pensais n'était évidemment pas celui que vous êtes en train de contempler ici et maintenant! (rire). Le changement que vous voyez ici était selon Son idée à Lui! Mon idée était plutôt selon la pensée de ce monde. J'avais un tas de projets terribles ! Je n'ai bien sûr pas dit à ma sœur ce que je demandais, sachant très bien ce qu'elle pensait, et j'ai l'ai donc gardé pour moi.


LA NEUVAINE À L'ENFANT JÉSUS
Chaque jour, nous allions donc à l'église pour prier la neuvaine à l'Enfant Jésus. Ma sœur me disait : « Prie avec beaucoup de foi ! » et je répondais « Bien sûr! » Mais (rire) elle ne savait pas vraiment ce que j'étais en train de demander.
Aujourd'hui je dis aux gens : « Je sais que vous êtes de bons Catholiques et que vous avez sans doute une bonne collection de neuvaines à prier, mais j'en ai une à vous recommander : la neuvaine à l'Enfant Jésus. Seulement, préparez-vous à Son sens de l'humour !

Parce que je vais maintenant vous raconter comment Il m'a répondu et comment Il a changé ma vie.
Vingt-quatre heures après avoir terminé la neuvaine – elle commence le seize décembre et se termine le vingt-quatre à la messe de minuit quand on célèbre la naissance de Jésus –, donc vingt-quatre heures après, à minuit, le vingt-cinq décembre, le Seigneur m'a donné la grâce de la neuvaine et Il a changé ma vie.

Je conduisais dans une plantation de café d'un de mes oncles dans ma ville natale. Comme je passais par le portail de son ranch, six hommes, lourdement armés sont sortis de la forêt et m'ont enlevé. Ils ont mis un cache sur ma tête, m'ont attaché les mains derrière le dos, m'ont mis une corde autour de la taille et m'ont conduit dans la jungle. Pendant toute la nuit, ils me tiraient en avant et en arrière en me poussant avec leurs armes.

Aujourd'hui, je pose la question au Seigneur : « Pourquoi ne m'as-Tu pas appelé en Californie ? Pourquoi au milieu de la jungle ? » (rire) Il a un de sens de l'humour !


PRISONNIER DES GUERILLEROS
J'ai été conduit dans la jungle en prisonnier. Vous avez sans doute entendu parler du conflit des guérillas – c'est un conflit très ancien. Les gens croient que les motivations des guérillas sont d'ordre idéologique. Je peux vous dire et vous garantir qu'il s'agit tout simplement de voleurs qui enlèvent des personnes pour obtenir une rançon. Il n'y a aucune idéologie derrière ! Ma mère m'en avait parlé pendant des années en disant que ces gens en voulaient à notre famille. Mais je n'y prêtais pas d'attention. Je n'habitais pas en Colombie et vous savez comment on réagit aux nouvelles et aux événements qui ont lieu loin de chez vous. On les vit comme si c'était un film. Notre sensibilité a été si émoussée par toutes les nouvelles qui nous arrivent, que nous ne sommes plus capables de sentir la douleur des autres. À cause des médias, nous vivons aujourd'hui dans un monde imaginaire. Pour moi, ce problème en Colombie n'était pas réel – mais il l'est devenu cette nuit-là, et oh combien, réel pour moi!

Au lever du soleil, ils m'ont conduit dans une caverne. Cette caverne était habitée par une quantité de chauve-souris et le sol était recouvert de leurs excréments et grouillait de toutes sortes d'insectes. J'étais piqué de partout, je gonflais de partout et, outre les démangeaisons et les douleurs, je pourrais vous raconter un million d'histoires d'horreur sur cette caverne.

Mais la raison pour laquelle je vous ai introduit à l'intérieur de cette caverne est pour vous dire que c'est là que j'ai fait une expérience mystique des plus étonnantes, qui a absolument et radicalement changé ma vie. Je ne suis plus la même personne depuis. Cette expérience mystique a duré neuf heures, pendant toute une nuit.

Le premier jour dans cette caverne, dans l'après-midi, j'entendais discuter mes ravisseurs. Il était question de me tuer ou de me laisser vivre. Quelqu'un aurait dû venir me chercher mais ils ne se sont pas pointés. Il était alors question de me tuer. Finalement, ils ont décidé d'attendre. Ils m'ont sorti de la caverne, m'ont donné à manger. Puis ils m'ont remis un cache sur la tête et m'ont jeté à nouveau dans la caverne. Quinze jours se sont écoulés comme cela. Chaque jour ils décidaient de me tuer, mais puisqu'ils avaient encore l'espoir de tirer de l'argent de leur victime, ils rallongeaient l'attente pendant encore quinze longs jours.

Vous croyez peut-être pouvoir vous imaginer ce qui se passait en moi pendant ces quinze jours. C'était horrible. Personne ne peut imaginer ce qu'il se passe dans le cœur de quelqu'un dans une situation pareille. Tout ce que j'avais dans mon cœur, c'était de la haine pour mes ravisseurs. Je les aurais tués si j'avais eu l'occasion. Et puis, je voulais m'enfuir. Voilà ce que j'avais dans mon cœur, car il n'y avait rien de Dieu.


LA CONDAMNATION À MORT
Le quinzième jour, tôt le soir, on m'a sorti de la caverne et je me suis vu entouré d'un groupe de jeunes rebelles, habillés en treillis militaire. Je savais cependant que ce n'étaient pas de vrais militaires. Ils étaient méchants au possible et armés jusqu'aux dents. L'un d'eux m'a expliqué qu'il était le « commandant » et m'a détaillé la situation dans laquelle je me trouvais. Il m'a demandé une rançon très élevée, disant qu'ils savaient que je possédais de l'argent en rapport. Ils m'ont donné des informations sur mes sœurs, montrant qu'ils savaient tout sur elles en détail. Ils menaçaient d'exécuter toute ma famille si je refusais de payer la rançon. De même si j'essayais de me sauver. À la fin de cette entrevue, le « commandant » m'a dit que les hommes qui m'avaient enlevé au ranch de mon oncle et qui m'avaient conduit dans la jungle voulaient qu'on me tue une fois la rançon payée, car ils ne voulaient pas qu'après mon retour je les dénonce à la police. Puis ils ont ôté leurs cagoules – ne craignant plus que je les reconnaisse, puisque j'allais être tué de toutes les façons.

J'étais donc condamné à mort.
Ils m'ont renvoyé dans la caverne, ligoté et mis un cache sur la tête. Le « commandant » m'a dit qu'il allait revenir le lendemain pour m'emmener ailleurs. Puis ils sont partis, laissant derrière eux seulement quelques jeunes rebelles pour garder la caverne.

Si vous pensez que la première quinzaine de jours avait été horrible pour moi, imaginez cette nuit où il ne me restait plus aucun espoir de survivre. C'était juste une question de temps avant d'être tué. C'était comme-ci j'étais déjà mort. Imaginez pendant une seconde ce que j'éprouvais. C'était horrifiant. Sans espoir. J'étais complètement désemparé et dans une caverne terrifiante. J'ai essayé alors de trouver quelque chose à l'intérieur de moi-même qui m'aiderait à supporter cette épreuve. Quelque chose à quoi m'agripper. Je me suis mis à rechercher dans toutes ces philosophies géniales que j'avais étudiées toute ma vie. La magie, la divination, la numérologie, toutes ces choses. Je venais juste de me faire faire mon thème astral en Californie – avant d'aller en Colombie – qui prédisait des choses magnifiques ! Maintenant, plus rien ne tenait debout ! Je savais maintenant que toutes ces choses dans lesquelles j'avais pataugé pendant tant d'années, n'étaient que mort.


LA PRIÈRE, UN VAGUE SOUVENIR
Je n'y trouvais rien qui pouvait m'aider ! Et pourtant, j'avais toujours été celui qui savait, grâce à toutes ces grandes connaissances que je possédais, résoudre les problèmes des autres mais cela ne marchait pas pour moi. À ce moment, j'ai trouvé qu'il y avait quelque chose de vrai en moi. C'était ma foi, mais elle était si latente et si enfouie, qu'à travers toute l'obscurité dont je m'étais recouvert pendant tant d'années, je ne pouvais plus me rappeler de la moindre prière. Je suis remonté dans mes souvenirs jusqu'à mon enfance auprès de ma mère, à l'église, à l'école, dans ma ville natale, mais je ne me rappelais de rien qui aurait pu m'aider, pas de la plus petite prière. Et je savais que ces prières-là m'auraient aidé ! Je savais que là se trouvait la vérité, que là se trouvait la vraie puissance ! Mais je l'avais perdue ! Réaliser cela n'a fait qu'empirer la désolation de mon esprit.

C'est alors que j'ai commencé à traverser cet état mystique dont je vous ai parlé. Loin de soupçonner que cela venait de Dieu – tellement j'en étais éloigné ! C'est pourquoi je ne l'ai pas reconnu. La première partie de cette expérience s'appelle : une illumination de la conscience. Parce que j'ai revécu pratiquement toute ma vie. J'étais aussi éveillé et conscient que vous et moi ici et maintenant. Seulement que je me trouvais recroquevillé dans cette caverne mais j'étais réveillé. La deuxième partie s'appelle : une vision avec Dieu. Rien de plus mystérieux ne pourrait arriver à quelqu'un ! Je suis sûr que vous avez déjà entendu beaucoup de récits semblables, mais pour moi, c'est comme invraisemblable ! Je ne l'ai toujours pas digéré.

J'étais donc en train de penser à mes malheurs et à mes douleurs et au fait que, sans doute, j'allais mourir dans cette caverne cette nuit-là. C'était trop. J'étais déjà très malade à cause de ma situation. J'étais affaibli, ne mangeant qu'une fois par jour. Ils me donnaient des racines et des baies sauvages à manger et de l'eau sale à boire. C'était horrible.


MOURIR À SOI-MÊME
Aujourd'hui, maintenant, je peux vous dire quelque chose sur cet instant précis, alors que je traversais tous ces malheurs dans la certitude que j'allais mourir. Je me suis rendu compte, et c'est ce qui était le plus mystérieux, qu'avant que Dieu puisse entrer en nous pour nous toucher et pour nous transformer, tout ce qui est nous et qui nous concerne doit d'abord être anéanti. Ceci parce que nous nous sommes construit un incroyable édifice fait d'orgueil et de vanité et d'une si haute idée de nous-mêmes, du monde et des personnes du monde ! Tout cet édifice doit disparaître ! Voilà ce dont je me suis rendu compte. Et c'est seulement alors que Dieu est apparu. Quand je n'étais plus rien. J'étais en morceaux, en cendres. Plus rien de moi ne subsistait. Plus rien de cette vie époustouflante et fantastique que j'avais vécue, cette vie de glamour que j'avais toujours recherchée, les trésors que j'avais accumulés ne valaient rien ! Absolument rien! Et tout ce qui en moi aurait pu avoir de la valeur était endormi... C'était terminé pour moi !

Tout d'un coup, je me voyais, à l'âge de trois ans, sur un tricycle, à faire des ronds dans un patio latéral de ma maison natale, en tapant et en abîmant les plantes et fleurs environnantes avec mon bras tendu. J'entendais une servante me dire d'arrêter. Imaginez comment j'étais pétrifié à la vue de tout cela. Je ne comprenais pas comment, à l'âge de quarante-sept ans, je pouvais revivre ma petite enfance, parfaitement, avec tous les détails. J'essayais de raisonner – c'est un réflexe humain. Je me disais : « Je suis empoisonné ! Je suis fiévreux à cause de toutes ces piqûres d'insectes ! J'hallucine, je vois des choses ! » Mais tous ces arguments ne m'ont pas avancé parce que je savais bien que je n'hallucinais pas. Si quelqu'un sait ce que veut dire « halluciner », c'est moi ! J'ai traversé les années soixante en « hallucinant »! (rire)

Je savais donc que c'était bien ma vie qui défilait distinctement devant moi. Je pensais que j'étais, sans doute, en train de devenir fou. Mais cela non plus ne tenait pas debout. Puis je me suis rappelé que quand ma mère était mourante, agonisante, elle tomba dans une sorte d'extase qui dura environ trois heures, pendant lesquelles elle parla beaucoup de sa vie. Ensuite seulement elle mourut. Alors je me suis dit : « Je suis mourant, comme ma mère ». Cela ne marchait pas non plus. J'ai donc cessé de combattre, de réfléchir, de faire quoi que ce soit contre ce qui était en train de m'arriver et j'ai tout lâché.


« MA VIE DÉFILAIT DEVANT MOI »
Quand je voyais ma vie à l'âge de onze, douze ans, je commençais à vivre une douleur terrible. Je ne saurai jamais vous la décrire avec des paroles. Une douleur comme vous ne pouvez l'imaginer. C'était la douleur de mon péché. Et voici devant vous un homme qui ne croyait pas au péché ! Je me moquais des personnes qui prononçaient le mot « péché ». J'en faisais des blagues !
Et me voilà en train de sentir, de vivre cette douleur – qui n'était pas physique. Elle était spirituelle. Aujourd'hui, grâce à ce que le Seigneur m'a révélé, je sais que c'est la douleur que vivent les âmes au purgatoire. Et c'est aussi la douleur que nous vivons quand nous ressemblons au Christ ici sur terre. Nous commençons alors à sentir la douleur de nos transgressions. Nous commençons à sentir la douleur des péchés de l'humanité. Nous devenons semblables au Christ – nous vivons Sa Passion.
Mais j'étais loin d'être comme ça ! J'étais le pécheur le plus misérable et le plus horrifiant ! Je n'aurais pas pu vivre ce genre de douleur, mais je sais aujourd'hui que le Seigneur m'a donné la grâce de l'expérimenter.

Aujourd'hui je sais, mais alors je ne savais pas ce qui m'arrivait ! Je continuais à visionner toute ma vie. Je voyais non seulement ce qui était mal, ce que j'avais fait de mal, mais aussi le bien de ma vie. Ce qui était bien passait tout simplement, sans douleur. Par contre, ce qui était mal ne passait pas. Mais restait comme gelé, figé pour longtemps, douloureux, comme pour toujours. Après cela, quelque chose s'est passé... je ne sais pas comment, cela me dépasse – et vous dépasse aussi.

Je me suis vu dans une vision. La face sur terre, sur l'herbe. Il me semblait que je me trouvais sur une très haute montagne. Je suis né dans les montagnes. J'avais l'impression d'être sur une montagne étonnamment haute. À côté de cette montagne se trouvait une autre montagne encore plus haute. Et sur cette montagne j'ai pu voir une ville magnifique de lumière. Une cité illuminée, faite de lumière ! Pas comme une ville illuminée par des néons ! Elle était faite de lumière. J'ai regardé sur le côté et j'ai vu au lointain mon corps dans la caverne comme à travers d'un rideau de fumée. C'était pour moi comme une confirmation que j'étais mort. Mais ce qui était vraiment bizarre, c'est que je ne m'étais jamais senti aussi vivant ! Je me trouvais dans un état de bonheur parfait. Et malgré tout ce qui m'arrivait, je me sentais tellement libre que la dernière chose que je voulais, c'était de retourner dans mon corps, là, au lointain


PARTIR LOIN DE LA VOIX DU SEIGNEUR
Mais tout a changé d'un coup parce que j'ai entendu la voix du Seigneur qui S'adressait à moi. Et Sa voix était si immense, qu'elle semblait venir de mon intérieur et de venir de partout à la fois. Je veux vraiment dire « de partout » à la fois et des entrailles de l'univers. Sa voix me parlait et tout me parlait avec Sa voix. La voix la plus immense. Et cette voix était remplie d'une miséricorde, d'un Amour, d'une compassion, d'un pardon incroyable. Et vous n'allez pas croire ceci : tout ce que je voulais faire, c'était de me cacher et de partir en courant, loin de cet Amour, loin de ce pardon, loin de cette compassion. Je n'en voulais pas, je ne la supportais pas. Et je vous dis : pendant toute ma vie je me croyais la personne la plus formidable. Je faisais partie d'Amnesty International, du comité de surveillance pour les Droits de l'Homme, et tous les ans, avec mes collègues à Hollywood, je collectais des tonnes d'argent pour les pauvres. J'étais le premier à aider tous ceux qui venaient demander mon aide. J'étais toujours là. Les gens disaient de moi que j'étais quelqu'un de bon. Et moi je disais de mes amis qu'ils étaient bons eux aussi. Ils faisaient comme moi. Mais je me suis rendu compte que je n'ai jamais vraiment été quelqu'un de bon. Tout ce que j'ai jamais fait pour les autres, je le faisais en fait pour moi-même, par vanité, parce qu'aider les autres me donnait de bons sentiments. Je faisais tout pour moi-même. Aider les autres remplissait mon ego, nourrissait mon égoïsme et mon égocentrisme. Cela m'agrandissait. Et je ne m'en apercevais que maintenant. Jusqu'à présent je pensais pratiquer la charité, la compassion et l'amour, alors que je ne faisais que me racheter pour tout le mal que je faisais par ailleurs. J'étais en réalité le plus grand menteur, fornicateur, tricheur – tout ce que vous voulez !
J'avais tout fait pour réussir dans ma carrière et dans mes relations et de cela rien et personne ne subsistait. Et je m'étais cru quelqu'un de bon ! Je m'en suis rendu compte quand le Seigneur m'a adressé la parole : j'étais aussi obscur que l'on peut l'être et mon cœur était si dur, que je ne supportais pas l'Amour, car je n'avais jamais vraiment donné de l'Amour.

Si vous ne donnez jamais un vrai Amour, vous serez incapables d'en recevoir. Il n'y aura pas de place en vous pour le recevoir car vous n'en produisez pas. Cet Amour qui vient de Dieu est une fontaine qui coule par nous afin de transformer notre basse nature en un vrai Amour qui nous ramène vers Dieu. Mais le vase d'argile que j'étais, comme l'appelle Saint Paul, était tellement fait d'argile et sans Dieu, qu'il appartenait seulement à l'argile.

Le Seigneur m'a accordé ce que je désirais : Il s'est tu. Il a cessé de me parler. Mais quand Il S'est arrêté de me parler, j'ai senti une solitude incroyable, impossible à imaginer. J'étais seul et comme mort. Je me sentais mourant et je voulais qu'Il me reparle parce que maintenant que j'avais fait l'expérience de l'Amour pour la première fois, j'en avais terriblement besoin. C'était ma vie maintenant, et me manquait comme on peut manquer d'oxygène. J'étais comme mourant sans cet Amour. Mais le Seigneur ne me parlait plus.


L'ENFER
Alors je me suis trouvé comme flottant au-dessus d'un abîme horrifiant. Et je savais ce que c'était, alors que pendant toute ma vie je l'avais nié. Pendant trente-trois ans, j'avais argumenté avec tout le monde que l'enfer n'existait pas. Avec tout le monde. C'est pour cela que j'avais embrassé toutes sortes de philosophies. Or là, je ne voulais pas le regarder. Aujourd'hui je sais que c'est la grâce qui m'a fait regarder – mais à ce moment-là je ne comprenais pas pourquoi j'étais comme obligé de regarder alors que je ne voulais pas. Je n'étais pas contraint, mais c'était comme s'il y avait grande urgence de le faire. J'ai donc regardé.

Quand j'ai regardé il n'y avait plus de silence. Les sons les plus affreux se faisaient entendre. Je regardais l'enfer. Je dis aux gens qu'il ne m'a pas été facile de commencer cette mission où je viens témoigner que l'enfer existe parce que j'y ai été. Vous pouvez imaginer que ce n'est pas facile ! (rire) Surtout quand on croise même des catholiques qui n'y croient pas ! Même des catholiques ! J'ai même rencontré des prêtres qui n'y croient pas ! Je vous invite à méditer là-dessus !

Une chose que je peux vous dire, si je fais ce que je suis en train de faire ici, ce soir – et je le ferai jusqu'à la fin de mes jours – je ne le fais pas pour plaire aux gens. C'est pour faire plaisir à mon Seigneur ! Votre Seigneur, notre Dieu ! Parce que c'est Lui que je viens glorifier, non pas moi-même. Tout est pour Lui !

Il m'a donc montré l'enfer. Je l'ai donc regardé. À sa surface, j'ai vu non pas des centaines, ni des milliers, mais des millions d'âmes condamnées ! Et moi, qui n'y avais pas cru, imaginez ce qui se passait en moi ! C'était tout simplement incroyable de voir des millions d'âmes condamnées et je sais maintenant que pendant que nous sommes rassemblés ici ce soir, il y a des âmes qui tombent en enfer. Je sais aussi avec certitude que si nous étions les catholiques que nous avons été appelés à être, beaucoup d'eux n'iraient pas en enfer. Cela je le sais aussi. Cela m'attriste et vous aussi ! Quand on se rend compte que nous formons une armée, et qu'une grande partie de cette armée est endormie et que nous avons les armes nécessaires pour défendre les âmes et que nous ne le faisons pas ! Et moi, j'étais un des déserteurs de cette armée...


DE PROFUNDIS
Quand je les regardais dans le visage, si on peut l'appeler ainsi, je me suis rendu compte qu'ils avaient été des êtres humains mais qu'ils avaient été transformés en démons. Et leurs visages avaient seulement à la surface encore des traces de visages humains. Mais ils étaient déformés à cause de leur péché. J'ai parfaitement compris quels types de péchés les déformaient. Je savais tout. J'ai tout compris. Maintenant je sais que c'est par l'action de l'Esprit Saint que la plénitude de la Vérité est découverte et on peut la voir, la reconnaître.

Quand je regardais plus dans les profondeurs, j'ai pu les voir plus bestiaux encore et je pourrais vous parler de l'enfer pendant longtemps. Mais je ne veux pas m'y attarder, ni avec vous ni avec personne d'autre. Depuis, je ne passe pas un seul jour sur cette terre, sans être conscient de ce qui se trouve en dessous de moi. Pas un seul jour. Je sais ce qui se trouve en bas. Cela ne me fait pas peur. Par contre, j'ai peur du péché car le péché m'y emmènera si je ne fais pas attention. C'est la réalité. La réalité absolue. Il m'arrive parfois de traverser un parc ou une gare, un aéroport ou un centre commercial où il y a des foules. Parfois quand je passe à côté d'eux, j'entends les voix de l'enfer qui sortent par leur bouche. La raison c'est que quand nous vivons dans un état de péché, nous devenons une extension de l'abîme. Une extension de l'enfer. Une extension. Nous sommes alors l'instrument de toutes les forces qui viennent d'en dessous. C'est horrifiant que les gens soient si aveugles, qu'ils ne savent pas qu'ils sont les instruments d'une telle horreur et qu'ils infligent ensuite tant de mal à tout le monde.

Le Seigneur m'a alors parlé de nouveau. Et quand Il m'a parlé encore, cet état d'enfer restait présent mais non actif. Alors qu'il était actif quand Il s'était tu. Je pourrais vous parler pendant des semaines et des semaines, car je n'ai pas besoin de réfléchir pour vous transmettre ce qu'Il m'a dit. C'est infusé en moi, ça coule tout seul. Je suis missionnaire depuis huit ans et je n'ai jamais préparé une seule conférence. Et je parle de centaines de sujets qui coulent par moi tout seul et sans effort. J'avais dit au Seigneur : « Je veux bien témoigner et faire cela à condition de n'avoir rien à préparer. » La seule chose que le Seigneur m'a demandé de faire avant de parler, c'est de lire les Écritures Saintes. Je devais lire Sa Parole pour purifier mes sens et ma langue et les oreilles et les sens des personnes. Et alors Il vient. C'est comme ça qu'Il agit. Il a infusé en moi une grande quantité d'informations. Il m'a beaucoup parlé et je vais vous transmettre certaines choses qu'Il m'a dites.
Il a dit: « L'humanité traverse aujourd'hui l'âge spirituel le plus obscur jamais et les ténèbres vont en grandissant. »


VERS LA FIN DE LA FIN DES TEMPS
Je ne suis pas venu ici en prophète de malheur. Loin de cela. Parce que si je suis quelque chose, c'est plutôt un signe d'espérance et de miséricorde. C'est ce que je suis devenu. Je suis un exemple de l'Amour et de la Miséricorde de Dieu car le Seigneur m'a sauvé des griffes du diable. Il m'a ramené dans la lumière. Je témoigne que si Il peut me sauver, Il peut sauver n'importe qui, le pire des hommes, parce que j'étais le pire des hommes! Et me voilà aujourd'hui ici parmi vous ! Gloire à Lui ! Il me sauve ! Il nous sauve !
Il ne veut que personne, pas une seule âme aille en enfer – pas une seule! Ni même au purgatoire ! Jésus nous a toujours invités à aller à la maison. Uniquement à la maison. Et la maison c'est le ciel. Alors Il m'a dit que nous nous dirigions vers la fin de la fin des temps. Mais Il n'a pas dit que tout serait fini en général. Ce n'est pas ce qu'Il a dit.

Il parlait du temps de Dieu. Il parlait d'une guerre spirituelle, d'une bataille spirituelle entre le bien et le mal. La dernière bataille. Il a dit : « Satan a mis toutes ses cartes sur la table », car c'est un joueur ! Il a sorti tous ses jouets ! Chacun de ses jouets, sa plus grande offensive contre nous étant les activités de loisir. Il veut nous occuper vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Et c'est ce qu'il fait. Nous appartenons à la société la plus hyperactive qui ait jamais, jamais, jamais existée dans toute l'histoire de l'humanité ! Nous n'avons jamais eu autant de moyens de nous occuper qu'aujourd'hui. Il a dit que c'est le coup le plus important que le diable porte contre nous. En plus, c'est un coup subliminal parce qu'il y a tant de gens qui sont si occupés à faire de bonnes actions ! Trop occupés ! Et ils finissent par agir mal avec tant de bien.

Car il ne s'agit pas de faire trop mais de faire son devoir, son devoir. Car voici comment le diable nous trompe : si nous sommes très religieux, il va nous tromper dans le domaine de la religiosité. Si nous sommes spirituels, il va nous tromper dans le domaine de la spiritualité. C'est comme ça qu'il agit ! Nous ne devons jamais baisser la garde car il ne viendra pas avec des cornes et une queue ! Ce n'est pas comme ça qu'il agit!
Le Seigneur l'a appelé « le prince de ce monde ». Vous savez bien comment s'habillent les princes !


LA MALNUTRITION DES ÂMES

Le Seigneur m'a dit que tout ce que la science fait aujourd'hui se concentre essentiellement sur la beauté et sur la santé physique. Voilà ce qui est le centre d'intérêt du monde ! Et non la beauté spirituelle ! Il a dit qu'il n'y a jamais eu autant de belles créatures dans le monde qu'aujourd'hui, mais qu'il n'y a jamais eu autant d'âmes laides (rire). Il dit : « Vous pouvez changer votre nez aujourd'hui si vous ne l'aimez pas, mais qui veut changer son cœur ? » Il est là le problème!

Le Seigneur a dit que nous vivons à l'envers. Quand nous naissons, notre être est composé de deux natures : la nature de la chair, c'est à dire ce corps humain et la nature de l'esprit, l'âme qui anime ce corps. À cause du matérialisme ambiant, les gens se concentrent sur le corps mortel, le corps qui va mourir. Le corps immortel, l'esprit, est sous-alimenté, mal nourri ! Il a dit : « Le monde aujourd'hui est peuplé par des millions d'âmes en malnutrition. Les âmes mal nourries ne savent pas aimer, ne savent pas pardonner. Elles ne sont pas respectueuses, n'ont pas de patience, pas de paix, pas de compassion. Elles sont uniquement concernées par leur « moi ». Ce sont des êtres humains égocentriques. »

Il a dit que des millions de personnes d'aujourd'hui sont le fruit de la fornication et non de l'amour, pas du vrai amour. Le mariage n'est pas une priorité dans la vie des gens, parce qu'ils ne respectent plus Dieu.

Il ne parle pas évidemment de tous, parce qu'Il parle toujours du « reste ». Il parle toujours d'une « poignée de justes », des personnes qui Lui sont restées fidèles. La raison pour laquelle nous avons toujours l'Eucharistie, la raison pour laquelle nous n'avons pas encore été dévorés par un feu tombant du ciel !

Mais le Seigneur a dit que, à cause des actions de quelques-uns et à cause de la miséricorde du Père qui nous donne Jésus, nous avons ce grand prêtre au ciel qui intercède pour nous à cause des actions de quelques-uns.

La bataille est cependant très féroce et devient de plus en plus féroce, parce qu'il y a un nombre incroyable de personnes qui s'éloignent de Dieu tout le temps.
Mais l'espérance demeure parce que la miséricorde du Seigneur est immense. Il dit qu'en dépit des ténèbres qui couvrent le monde d'aujourd'hui et de demain, Sa miséricorde et Son Amour dépassent largement toutes les ténèbres. Aucun péché ne peut être plus grand que Son pardon et Sa miséricorde. Nous avons donc l'espérance et la miséricorde, mais nous devons les faire les nôtres afin de les porter aux autres ! Pour qu'ils comprennent, eux aussi, que notre Dieu est un Dieu de pardon et que cheminer avec Lui est la bonne voie !

Le Seigneur m'a dit que tout ce que nous avons abîmé dans notre chair à cause de notre péché, doit être réparé dans cette même chair. Parce qu'une fois cette chair disparue, nous ne pouvons plus réparer ce que nous avons fait de mal et nous allons devoir purger – ce qui est un état très douloureux parce que c'est comme si on essayait de faire quelque chose de physique alors que l'on n'a pas de physique. On n'a pas la possibilité de saisir, de toucher... . C'est très difficile car on dépend de beaucoup de facteurs, tel l'amour que l'on a peut-être laissé sur la terre qui nourrit l'âme, car c'est tout ce qui lui reste... . La seule chose que l'on emporte après la mort, c'est l'amour que l'on a donné. Pas l'Amour que l'on a reçu. Mais l'amour que l'âme reçoit par la prière et qui lui vient par l'intercession, par la prière des autres, aide l'âme à rester dans la lumière. Elle s'appuie sur cette prière qui lui permet de rester dans la lumière et de dire « oui » au Seigneur. Sinon elle serait totalement dans le noir. Mais parce que cette lumière ne vient pas d'elle puisqu'elle n'en a pas fourni pendant son séjour terrestre, elle vit une purge très douloureuse.



(suite dans la publication suivante) : 

https://hozana.org/publication/71354-marino-restrepo-dieu-aime-tout-le-monde-et-vous-2

Prière de la communauté

Prières de conversion au choix de vos besoins et inspirations

Choisissez la prière qui vous convient et vous inspire parmi celles-ci : Incroyants, voici une prière pour demander à Dieu de vous faire connaître Jésus : "Jésus, Tu as dit " Demandez, on vous donnera ; cherchez, vous trouverez ; frappez, on vous ouvrira." Aujourd'hui, je suis là et je frappe à ta porte, je te cherche, je veux te connaître, viens, je t'en prie, envoie-moi ton Esprit Saint et révèle-moi puissamment ta présence. Par Jésus-Christ, Fils du Dieu vivant". Croyants, voici une prière pour demander à Dieu de vous rendre plus saints et demander la conversion des hommes qui ne connaissant pas Jésus : Ô Dieu, montrez-nous votre visage qui n'est autre que celui de votre Fils, puisque c'est par Lui que vous vous faites connaître, de même que l'homme tout entier est connu par son seul visage. Et par ce visage que vous nous aurez montré, convertissez-nous, convertissez les morts que nous sommes des ténèbres à la lumière, convertissez-nous des vices aux vertus, de l'ignorance à la parfaite connaissance de vous. Ainsi soit-il. (Saint Bruno le Chartreux) Croyants, ajoutez la Prière de l'Ange à Fatima Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je vous aime. Je vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, pour ceux qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas et ne vous aiment pas. Prière de conversion des pécheurs obstinés de Sainte Thérèse d'Avila Ô Seigneur mon Dieu, Ô créateur, ayez compassion de Vos créatures. Considérez que nous ne nous entendons pas nous-mêmes, que nous ne savons pas ce que voulons et que nous nous éloignons infiniment de ce que nous désirons. C'est ici, Ô mon Dieu, que doit se montrer Votre miséricorde ! Qu'elle est grande, Dieu de mon cœur, la demande que je vais Vous faire lorsque je Vous prie d'aimer ceux qui ne Vous aiment pas, d'ouvrir à ceux qui ne frappent pas, de guérir ceux qui non seulement prennent plaisir à être malades, mais qui travaillent même à augmenter leur maladie. Vous dites, très doux Sauveur Jésus, que Vous êtes venu sur la terre chercher les pécheurs. Les voilà, mon Dieu, les véritables pécheurs. Oh donc, ayez pitié de ceux qui n'ont pas pitié d'eux-mêmes ; et puisque dans l'excès de leur égarement, ils ne veulent point aller à Vous, venez Vous-même à eux. Je Vous le demande en leur nom, et ces morts, j'en suis sûre, se lèveront de leurs tombeaux dès qu'ils commenceront à rentrer en eux-mêmes, à se reconnaître, à Vous goûter. Et vous Père Céleste, ne considérez point notre aveuglement, mais jetez les yeux sur les ruisseaux de sang que votre Fils a répandus pour notre salut. Sainte Thérèse d'Avila (1515 - 1582)

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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