Vierge bénie - Jour 3

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Image Sanctuaire de Thierenbach

Vierge bénie

Ce mois-ci, nous fêterons l’Assomption de la Vierge Marie au Ciel ou sa dormition selon nos frères orthodoxes. Nous vous proposons donc une ballade en France parmi les près de 2 900 lieux actifs (où il y a au moins un pèlerinage ou une procession par an) de dévotion mariale. Pour trouver un sanctuaire près de chez vous, vous pouvez vous reporter à cette page internet : Liste_de_sanctuaires_mariaux_en_France Après une courte explication d’un sanctuaire sélectionné en fonction des textes bibliques les lectures de la fête de l’Assomption, une prière et un chant vous aiderons à pouvoir vous préparer à cette belle fête de l’Assomption. Avec Marie notre Mère, cheminons à la suite de Jésus dans l’abandon et la foi.

 

Jour 3              

Rendons-nous aujourd’hui dans le sanctuaire peu connu de Notre-Dame de Thierenbach dans le massif vosgien. Selon la légende, des enfants auraient joué un jour dans les prés, quand ils aperçurent dans le ruisseau un objet flottant qu’ils prirent pour un animal. Cet objet était une image de la Vierge qu’on fixa alors probablement à un arbre, ultérieurement dans un oratoire, peut-être gardé par un ermite. Or dès 730, des moines bénédictins, venus d’Irlande et d’Écosse, établis dans le proche vallon de Murbach, auraient créé sur les terres de l’abbaye des métairies avec un oratoire desservi par les religieux, voire une chapelle. Peu à peu, dès la fin du VIIIe siècle ce lieu de culte dont l’existence est attestée par les fouilles récentes aurait attiré les fidèles et serait devenu un pèlerinage marial. Un prieuré clunisien fut construit puis jusqu’au XIVe siècle c’est la Mère de Dieu portant son enfant dans les bras qu’on vénère. Par suite des calamités et misères les pèlerins viendront implorer la Vierge douloureuse, la Pietà tenant son Fils mort sur les genoux. La Révolution française de 1789 allait porter le coup fatal au prieuré. Les moines, refusant de prêter serment à la Constitution civile du clergé, durent quitter les lieux en 1790 et se dispersèrent. Le prieuré est supprimé et mis en vente comme bien national en 1791. Lorsqu’en 1881 Jungholtz devient une commune, l’église de Thierenbach sera son église paroissiale. Durant la guerre de 1914-18 le front passe à proximité du Vieil Armand et du Sudel : les Allemands ont placé à Thierenbach des batteries que l’artillerie française bombarde en décembre 1915, en janvier 1916 et en mars 1918. La population est évacuée en janvier 1916 et la Vierge trouve refuge d’abord à Niederentzen, puis à Eichhoffen pour revenir à la fin des hostilités en octobre 1919 dans son église provisoirement réparée.  Le lendemain du Congrès eucharistique de Strasbourg, lundi 22 juillet 1935, le nonce apostolique, Mgr. Maglione, couronna la Vierge à l’issue de la grand-messe solennelle célébrée par le cardinal Verdier, archevêque de Paris. En 1936 le pape Pie XI éleva le sanctuaire de Thierenbach au rang de basilique mineure. Durant la guerre de 1939-45, malgré la proximité du front, Thierenbach fut épargné. Les pèlerins de ce 3e millénaire ne cesseront de franchir le seuil de cette basilique, «vas admirabile opus excelsi» (= vase admirable œuvre du Très-Haut), pour rendre grâce à Dieu par l’intermédiaire de Marie et pour supplier la Mère du Christ d’intercéder pour eux auprès de son Fils Jésus. A Notre Mère du Ciel qui accueillie le corps mort de son enfant dans ses bras, confions-lui tous nos défunts, toutes nos douleurs, tous nos maux, toutes nos peurs de la mort et demandons à Notre-Dame de Thierenbach de nous donner la force d’avancer chaque jour à la suite du Christ avec espérance. (Source : http://www.pelerinage-thierenbach.org) 

 

« Frères, le Christ est ressuscité d’entre les morts, lui, premier ressuscité parmi ceux qui se sont endormis.     Car, la mort étant venue par un homme, c’est par un homme aussi que vient la résurrection des morts.     En effet, de même que tous les hommes meurent en Adam, de même c’est dans le Christ que tous recevront la vie, mais chacun à son rang : en premier, le Christ, et ensuite, lors du retour du Christ, ceux qui lui appartiennent. Alors, tout sera achevé, quand le Christ remettra le pouvoir royal à Dieu son Père, après avoir anéanti, parmi les êtres célestes, toute Principauté, toute Souveraineté et Puissance. Car c’est lui qui doit régner jusqu’au jour où Dieu aura mis sous ses pieds tous ses ennemis. Et le dernier ennemi qui sera anéanti, c’est la mort, car il a tout mis sous ses pieds.» (1 Co 15, 20-27a)

 

Cinquième Douleur de Notre-Dame des sept Douleurs : « Marie contemplant la souffrance et la mort de Jésus sur la Croix »  (Jn, 19, 25-27) –  Saint Alphonse de Liguori - Disponible sur https://site-catholique.fr/

« Je compatis, ma Mère affligée, à la douleur que vous causa le cinquième glaive qui vous perça le cœur, lorsque, présente sur le mont Calvaire, vous avez vu de vos propres yeux, mourir peu à peu, au milieu de tant de tourments et de mépris, sur le lit douloureux de la Croix, votre bien-aimé Jésus, sans pouvoir même lui donner le moindre des soulagements qu'au moment de la mort on accorde aux plus scélérats. Et je vous prie, par l'agonie que vous, tendre Mère, avez soufferte avec votre Fils agonisant, et par la tendresse que vous avez éprouvée lorsque, pour la dernière fois, il vous parla du haut de la Croix, et que se séparant de vous, il nous donna tous à Vous pour fils dans la personne de Jean ; par la constance avec laquelle vous l'avez vu baisser la tête et expirer, je vous prie de m'obtenir de votre amour crucifié la grâce de vivre et de mourir crucifié à toutes les choses de ce monde, pour ne vivre toute ma vie que pour Dieu, et ainsi aller un jour jouir de lui face-à-face en paradis. Ainsi soit-il. »

 

Sixième Douleur de Notre-Dame des sept Douleurs : « Marie accueille son Fils mort dans ses bras lors de la descente de Croix »  (Mat, 27, 57-59) –  Saint Alphonse de Liguori - Disponible sur https://site-catholique.fr/

« Je compatis, ma Mère affligée, à la douleur que vous causa le sixième glaive qui vous perça le cœur lorsque que vous vîtes percer d'outre en outre le doux Cœur de votre Fils déjà mort, et mort pour ces ingrats qui, même après l'avoir fait mourir, n'était pas encore rassasiés de le tourmenter. Je vous prie donc par cette cruelle douleur que vous avez endurée toute seule, de m'obtenir la grâce d'habiter dans le Cœur de Jésus blessé et ouvert pour moi ; dans ce cœur, dis-je, qui est la belle demeure d'Amour, où reposent toutes les âmes qui aiment Dieu et que là, passant moi-même ma vie, je ne pense qu'à Dieu et n'aime que lui. Très Sainte Vierge, vous pouvez le faire, je l'espère de vous. Ainsi soit-il. »


Poser un geste, méditer, prier, offrir

Vous trouverez sur le lien le Stabat Mater de Vivaldi: Stabat Mater

 

Prière de la communauté

Acte d'amour du Curé d'Ars

Je vous aime, ô mon Dieu, Et mon seul désir est de vous aimer Jusqu’au dernier soupir de ma vie. Je vous aime, ô Dieu infiniment aimable, et j’aime mieux mourir en vous aimant que de vivre un seul instant sans vous aimer. Je vous aime, ô mon Dieu, et je ne désire le ciel que pour avoir le bonheur de vous aimer parfaitement. Je vous aime, ô mon dieu, Et je n’appréhende l’enfer que parce qu’on y aura jamais La douce consolation de vous aimer. Ô mon Dieu, Si ma langue ne peut dire à tout moment que je vous aime, Du moins, je veux que mon cœur Vous le répète autant de fois que je respire. Ah ! Faîtes-moi la grâce de souffrir en vous aimant, De vous aimer en souffrant, Et d’expirer un jour en vous aimant en sentant que je vous aime. Et plus j’approche de ma fin, Plus je vous conjure d’accroître mon amour et de le perfectionner. Ainsi soit-il.

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2 commentaires

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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La vieillesse, temps de vie, temps de Dieu

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