Le baptême : que nous dit le catéchisme ?

Image de la publication

          Voici un petit rappel de ce que tout baptisé, doit savoir pour lui-même, ou pour renseigner ceux à qui il parlera de Jésus-Christ.  ‘’Allez enseigner toutes les nations…….’’ 

.

            Pour nous donner la grâce ici-bas, c’est-à-dire la vie divine, Jésus-Christ a institué sept sacrements. Le premier d’entre eux est le baptême, par lequel le fidèle devient chrétien et capable de recevoir les autres sacrements.

But, forme et matière du sacrement

            Le sacrement de baptême est un sacrement institué par Notre-Seigneur Jésus-Christ sous forme d’ablution. Il incorpore le baptisé au Corps mystique du Christ qui est l’Eglise en remettant le péché originel et tous les péchés actuels qui ont été commis, avec toute la peine qui leur est due.  

            La matière du sacrement est l’eau naturelle, qui est utilisée sous forme d’ablution sur le corps, et plus spécialement la tête. La forme est constituée par ces paroles : « Je te baptise au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit ».  

            Tel est le baptême institué par Jésus-Christ, qui se distingue du baptême de Jean qui n’était qu’imparfait et préparait à une pénitence particulière en vue de la venue du Messie. 


Le ministre du sacrement

            Le prêtre est le ministre ordinaire du baptême. Son administration est généralement réservée au curé de la paroisse ou à son prêtre délégué. Pour quelque raison grave, la délégation peut être conférée au diacre, ministre extraordinaire du baptême.

            En cas de nécessité, toute personne peut administrer le baptême sans solennité. 

            Sont capables de recevoir le baptême : 

            - Les enfants dès leur naissance : ils doivent être baptisés le plus tôt possible. Ce serait un péché grave de la part des parents ou de celui qui en a la charge que de laisser mourir un enfant sans baptême, ou de le différer longuement et sans raison grave ; 

            - Les adultes, en toute connaissance de cause et volontairement, ce qui suppose d’être convenablement instruit et bien disposé. 

Nécessité de ce sacrement

            En vertu de son baptême, le fidèle est tenu de professer la foi du Christ dans l’Eglise catholique et d’observer les commandements de Dieu et de l’Eglise catholique

            Tel est l’enseignement de saint Paul aux Romains : « Ne savez-vous pas que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c’est en sa mort que nous avons été baptisés ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme le Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, nous aussi nous marchions dans une vie nouvelle. Si, en effet, nous avons été greffés sur lui, par la ressemblance de sa mort, nous le serons aussi par celle de sa résurrection : sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché fût détruit, pour que nous ne soyons plus les esclaves du péché ; car celui qui est mort est affranchi du péché. Mais si nous sommes morts avec le Christ, nous croyons que nous vivrons avec lui, sachant que le Christ ressuscité des morts ne meurt plus ; la mort n’a plus sur lui d’empire. Car sa mort fut une mort au péché une fois pour toutes, et sa vie est une vie pour Dieu. Ainsi vous-mêmes regardez-vous comme morts au péché, et comme vivants pour Dieu en Jésus-Christ Notre-Seigneur. Que le péché ne règne donc point dans votre corps mortel, de sorte que vous obéissiez à ses convoitises. Ne livrez pas vos membres au péché pour être des instruments d’iniquité, mais offrez-vous vous-mêmes à Dieu comme étant vivants, de morts que vous étiez, et offrez-lui vos membres pour être des instruments de justice. Car le péché n’aura pas d’empire sur vous, parce que vous n’êtes pas sous la Loi, mais sous la grâce. » (Rm 6, 3-14). 

            Et encore, aux Galates : « Vous tous, en effet, qui avez été baptisés dans le Christ, vous avez revêtu le Christ. » (Ga 3, 27). 

            Ce sacrement est nécessaire à tous pour être sauvés, puisque « nul, s’il ne renaît de l’eau et de l’Esprit-Saint, ne peut entrer dans le royaume de Dieu. » (Jn 3, 5). 

            Les âmes de ceux qui meurent sans baptême mais avec le seul péché originel sont privées de la vision béatifique de Dieu, à cause de ce péché originel. Mais elles ne souffriront pas des autres peines par lesquelles sont châtiés les péchés personnels. Elles demeureront dans les limbes, « possédant sans douleur leurs biens naturels » (saint Thomas d’Aquin), autrement dit goûtant un certain bonheur naturel, mais privées de la vision de Dieu et de l’élévation à l’ordre surnaturel. 

Baptême de désir et baptême de sang

            Le baptême d’eau peut être suppléé par le martyre et par un acte d’amour de Dieu – cet acte contenant nécessairement la contrition parfaite des péchés et le désir du baptême. 

            « Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra ; et celui qui perdra sa vie à cause de moi la trouvera. » (Mt 16, 25). 

            « Celui donc quoi m’aura confessé devant les hommes, moi aussi je le confesserai devant mon Père qui est dans les cieux. » (Mt 10, 32). 

            Seul le baptême d’eau imprime à l’âme le caractère sacramentel et rend capable de recevoir les autres sacrements. 

            Le baptême de sang suppose le martyre. Celui-ci consiste dans la mort infligée injustement et subie à cause du Christ, en témoignage de la foi ou de la vertu chrétienne.

Une nouvelle naissance

            Le nouveau baptisé reçoit la foi qui procure la vie éternelle. Il est revêtu d’un vêtement blanc pour exprimer la nouvelle naissance à la vie de la grâce et de la vertu, maintenant qu’il est libéré du péché. Désormais, son âme ne porte plus la tâche du péché originel hérité d’Adam, le premier homme, ni de ses fautes passées, mais elle est pure et comme neuve, purifiée par l’eau baptismale. 

            Le baptisé reçoit aussi le nom d’un saint, de sorte qu’il a en lui un protecteur particulier en même temps qu’un modèle de vie à imiter. Le droit de l’Eglise en fait une obligation : le baptisé doit recevoir un nom chrétien, qui au besoin peut être ajouté au prénom usuel. 

            Puisse chaque baptisé être trouvé fidèle à la grâce de son baptême, en accomplissant chaque jour la sainte volonté de Dieu, jusqu’à la pleine possession du bonheur éternel en Paradis ! 


- Est-ce que Maria das Neves est déjà au Ciel ? - Oui, elle y est.

-  Et Amélia ?   - Elle sera au purgatoire jusqu'à la fin du monde.

( Notre Dame à Fatima répondant aux questions de Lucie le 13 mai 1917. )

Prière de la communauté

La dévotion au Cœur Immaculé de Marie

L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra. Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois. A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise. . Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie » . Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. ») . Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice : - La communion en état de grâce. - La récitation du chapelet. - La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame) - La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion. Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine. . Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer : Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception. Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie. . Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion) Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs. . Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange : ‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.'' . Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986 ‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.'' ( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )

Merci ! 149 personnes ont prié

11 commentaires

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

loader

Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...

Je m'inscris