« Il n’est pas ici, il est ressuscité »

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Évangile de Jésus Christ selon saint Luc


Le premier jour de la semaine, à la pointe de l’aurore, les femmes se rendirent au tombeau, portant les aromates qu’elles avaient préparés. Elles trouvèrent la pierre roulée sur le côté du tombeau. Elles entrèrent, mais ne trouvèrent pas le corps du Seigneur Jésus. Alors qu’elles étaient désemparées, voici que deux hommes se tinrent devant elles en habit éblouissant. Saisies de crainte, elles gardaient leur visage incliné vers le sol. Ils leur dirent : « Pourquoi cherchez-vous le Vivant parmi les morts ? Il n’est pas ici, il est ressuscité. Rappelez-vous ce qu’il vous a dit quand il était encore en Galilée : “Il faut que le Fils de l’homme soit livré aux mains des pécheurs, qu’il soit crucifié et que, le troisième jour, il ressuscite.” » 
Alors elles se rappelèrent les paroles qu’il avait dites. Revenues du tombeau, elles rapportèrent tout cela aux Onze et à tous les autres. C’étaient Marie Madeleine, Jeanne, et Marie mère de Jacques ; les autres femmes qui les accompagnaient disaient la même chose aux Apôtres. Mais ces propos leur semblèrent délirants, et ils ne les croyaient pas. Alors Pierre se leva et courut au tombeau ; mais en se penchant, il vit les linges, et eux seuls. Il s’en retourna chez lui, tout étonné de ce qui était arrivé. 
(Lc 24, 1-12)


Christ est ressuscité !


N’allons pas imaginer cet événement comme étant dans le passé ! Certes, il a surgi une fois dans notre histoire : c’est un Événement et non un symbole. Mais il a surgi une fois pour toutes (Rm 6, 10). Nos événements arrivent une fois, mais jamais une fois pour toutes : ils passent et ils appartiennent comme tels au passé. La résurrection de Jésus n’est pas dans le passé, sinon Jésus n’aurait pas vaincu notre mort. Car la mort de Jésus, au-delà de ses circonstances historiques qui, elles, sont passées, est par elle-même la mort de la mort. Or l’événement dans lequel la mort est morte ne peut appartenir au passé, sinon la mort ne serait pas vaincue. En tant qu’il passe, le temps est prisonnier de la mort ; dès le moment où il en est libéré, il ne passe plus. L’heure vers laquelle tendait le désir de Jésus « est venue et nous y sommes » toujours : l’événement de la croix et de la résurrection ne passe pas. 


Jean Corbon 


Prêtre de l’Église grecque melkite catholique, le père Jean Corbon († 2001) collabora à la rédaction du Catéchisme de l’Église catholique (en particulier sur la partie consacrée à la prière).


Prière de la communauté

Magnificat

Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur ! Il s'est penché sur son humble servante ; désormais, tous les âges me diront bienheureuse. Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom ! Son amour s'étend d'âge en âge sur ceux qui le craignent; Déployant la force de son bras, il disperse les superbes. Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles. Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides. Il relève Israël, son serviteur, il se souvient de son amour, de la promesse faite à nos pères, en faveur d'Abraham et de sa race, à jamais.

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6 commentaires

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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