"Les enfants des chiffonniers ne sont pas éduqués."

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Je me trouve actuellement avec Miss Marlène, sur le toit de l'école de Marlène à Ezbet El-Nakhl, l'un des bidonvilles du Caire.

Miss Marlène, pouvez-vous nous en dire plus sur votre histoire et celle de cette école ?

J'ai créée cette école en 2004 dans le couvent des Soeurs de Marie ; et une autre dans le bidonville en 2008. Les chiffonniers doivent avoir la chance de recevoir une bonne éducation.

Pouvez-vous m'en dire plus sur les problèmes que vous rencontrés ?

Les familles sont écrasées par les épreuves. Le salaire des pères étant très bas, les femmes sont obligée de travailler. Les enfants se retrouvent seuls, sans cadre. Ils adoptent rapidement les comportements de la rue ou ceux vus à la télévision. Ils ne font pas la différence entre le bien et le mal.

Avez-vous noté des soucis quant au niveau d'éducation ?

Oui. Dans les écoles publiques, l'enseignant ne fait rien, il n'enseigne pas du tout. Il s'assoit devant la classe, mange et bois. C'est notre réalité.
 

Comment essayez-vous de résoudre ce problème ?

J'explique à mes étudiants que chacun créé son propre futur. Il faut donc apprendre. Contrairement aux écoles publiques, ici, ils sont éduqués. Nous leur apprenons tout !

Que faites-vous avec les parents ?

Je les sensibilise. Je les aide à comprendre l'importance de leur présence auprès de leur enfants.

Comment voyez-vous le futur des enfants du quartier de Ezbet El Kahl ?

Difficile. Les étudiants ne sont pas aidés. Nombre d'entre eux répètent : "Où sont nos parents ? Ils travaillent tous les deux." Je sais que l'argent est importante mais rien ne remplace la présence des parents pour un enfant. Nous pouvons prier pour ces enfants et ces parents mais aussi pour l'Egypte.

Merci Miss Marlene. Les Français et les volontaires ici en Egypte prierons pour vous, pour l'école et pour les enfants.


Prière de la communauté

Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix

Là où est la haine, que je mette l'amour. Là où est l'offense, que je mette le pardon. Là où est la discorde, que je mette l'union. Là où est l'erreur, que je mette la vérité. Là où est le doute, que je mette la foi. Là où est le désespoir, que je mette l'espérance. Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière. Là où est la tristesse, que je mette la joie. O Seigneur, que je ne cherche pas tant à être consolé qu'à consoler, à être compris qu'à comprendre, à être aimé qu'à aimer. Car c'est en se donnant qu'on reçoit, c'est en s'oubliant qu'on se retrouve, c'est en pardonnant qu'on est pardonné, c'est en mourant qu'on ressuscite à l'éternelle vie. Saint François d'Assise

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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