Libres - Jour 3

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Soyez libres !

Terminons notre triduum en écoutant le pape Léon XIII nous parler de la liberté. Que cette liberté soit source de grâces durant la Carême qui va commencer et nous pousse à nous transformer pour nous mener à la suite du Christ.

 

« Le Seigneur connaît le chemin des justes, mais le chemin des méchants se perdra. Heureux est l’homme qui met sa foi dans le Seigneur. » (Ps 1)

 

LIBERTAS PRAESTANTISSIMUM – Lettre encyclique sur la liberté humaine - Pape Léon XIII – 20 juin 1888 - http://w2.vatican.va/

La liberté, bien excellent de la nature et apanage exclusif des êtres doués d'intelligence ou de raison, confère à l'homme une dignité en vertu de laquelle il est mis entre les mains de son conseil et devient le maître de ses actes.

Ce qui, néanmoins, est surtout important dans cette prérogative, c'est la manière dont on l'exerce, car de l'usage de la liberté naissent les plus grands maux comme les plus grands biens. Sans doute, il est au pouvoir de l'homme d'obéir à la raison, de pratiquer le bien moral, de marcher droit à sa fin suprême ; mais il peut aussi suivre toute autre direction, et, en poursuivant des fantômes de biens trompeurs, renverser l'ordre légitime et courir à une perte volontaire.

Le libérateur du genre humain, Jésus-Christ, est venu restaurer et accroître l'ancienne dignité de notre nature ; mais c'est à la volonté même de l'homme qu'il fait sentir surtout son influence, et, par sa grâce dont il lui a ménagé les secours, par la félicité éternelle dont il lui a ouvert la perspective dans le ciel, il l'a élevée à un état meilleur. […]

Ce que Nous avons directement en vue, c'est la liberté morale considérée soit dans les individus, soit dans la société. Il est bon cependant de dire tout d'abord quelques mots de la liberté naturelle, laquelle, bien que tout à fait distincte de la liberté morale, est pourtant la source et le principe d'où toute espèce de liberté découle d'elle-même et comme naturellement. Cette liberté, le jugement et le sens commun de tous les hommes, qui certainement est pour nous la voix de la nature, ne la reconnaissent qu'aux êtres qui ont l'usage de l'intelligence ou de la raison, et c'est en elle que consiste manifestement la cause qui nous fait considérer l'homme comme responsable de ses actes.

 Et il n'en saurait être autrement ; car, tandis que les animaux n'obéissent qu'aux sens et ne sont poussés que par l'instinct naturel à rechercher ce qui leur est utile ou à éviter ce qui leur serait nuisible, l'homme, dans chacune des actions de sa vie, a la raison pour guide. Or, la raison, à l'égard des biens de ce monde, nous dit de tous et de chacun qu'ils peuvent indifféremment être ou ne pas être ; d'où il suit qu'aucun d'eux ne lui apparaissant comme absolument nécessaire, elle donne à la volonté le pouvoir d'option pour choisir ce qui lui plaît.

Mais si l'homme peut juger de la contingence, comme on dit, des biens dont nous avons parlé, c'est qu'il a une âme simple de sa nature, spirituelle et capable de penser ; une âme qui, étant telle, ne tire point son origine des choses corporelles, pas plus qu'elle n'en dépend pour sa conservation, mais qui, créée immédiatement de Dieu et dépassant d'une distance immense la commune condition des corps, a son mode propre et particulier de vie et d'action ; d'où il résulte que, comprenant par sa pensée les raisons immuables et nécessaires du vrai et du bien, elle voit que ces biens particuliers ne sont nullement des biens nécessaires. Ainsi prouver pour l'âme humaine qu'elle est dégagée de tout élément mortel et douée de la faculté de penser, c'est établir en même temps la liberté naturelle sur son solide fondement.

Or, cette doctrine de la liberté, comme celle de la simplicité, de la spiritualité et de l'immortalité de l'âme humaine, nul ne la prêche plus haut, ni ne l'affirme avec plus de constance que l'Eglise catholique ; elle l'a de tout temps enseignée, et elle la défend comme un dogme. […]

Ainsi, la liberté est, comme Nous l'avons dit, le propre de ceux qui ont reçu la raison ou l'intelligence en partage ; et cette liberté, à en examiner la nature, n'est pas autre chose que la faculté de choisir entre les moyens qui conduisent à un but déterminé ; en ce sens que celui qui a la faculté de choisir une chose entre plusieurs autres, celui-là est maître de ses actes. […]

Le choix est toujours précédé d'un jugement sur la vérité des biens et sur la préférence que nous devons accorder à l'un d'eux sur les autres. Or, juger est de la raison, non de la volonté ; on n'en saurait raisonnablement douter. Etant donc admis que la liberté réside dans la volonté, laquelle est de sa nature un appétit obéissant à la raison, il s'ensuit qu'elle-même, comme la volonté, a pour objet un bien conforme à la raison.

Néanmoins, chacune de ces deux facultés ne possédant point la perfection absolue, il peut arriver et il arrive souvent que l'intelligence propose à la volonté un objet qui, au lieu d'une bonté réelle, n'en a que l'apparence, une ombre de bien, et que la volonté pourtant s'y applique.

Mais, de même que pouvoir se tromper et se tromper réellement est un défaut qui accuse l'absence de la perfection intégrale dans l'intelligence, ainsi s'attacher à un bien faux et trompeur, tout en étant l'indice du libre arbitre, comme la maladie l'est de la vie, constitue néanmoins un défaut de la liberté. Pareillement la volonté, par le seul fait qu'elle dépend de la raison, tombe dans un vice radical qui n'est que la corruption et l'abus de la liberté.

Voilà pourquoi Dieu, la perfection infinie, qui, étant souverainement intelligent et la bonté par essence, est aussi souverainement libre, ne peut pourtant en aucune façon vouloir le mal moral ; et il en est de même pour les bienheureux du ciel, grâce à l'intuition qu'ils ont du souverain bien. C'est la remarque pleine de justesse que saint Augustin et d'autres faisaient contre les Pélagiens. Si la possibilité de faillir au bien était de l'essence et de la perfection de la liberté, dès lors, Dieu, Jésus-Christ, les anges, les bienheureux, chez qui ce pouvoir n'existe pas, ou ne seraient pas libres, ou du moins ne le seraient pas aussi parfaitement que l'homme dans son état d'épreuve et d'imperfection. […]

Mais les êtres qui jouissent de la liberté ont par eux-mêmes le pouvoir d'agir, d'agir de telle façon ou de telle autre, attendu que l'objet de leur volonté, ils ne le choisissent que lorsqu'est intervenu ce jugement de la raison dont Nous avons parlé. Ce jugement nous dit, non seulement ce qui est bien en soi ou ce qui est mal, mais aussi ce qui est bon et, par conséquent, à réaliser, ou ce qui est mal et, par conséquent, à éviter. C'est, en effet, la raison qui prescrit à la volonté ce qu'elle doit chercher ou ce qu'elle doit fuir, pour que l'homme puisse un jour atteindre cette fin suprême en vue de laquelle il doit accomplir tous ses actes.

 

Poser un geste, méditer, prier, offrir

Le Carême va débuter. Il est important en cette période d’éprouver notre liberté. Comme nous l’a rappelé le pape Léon XIII, la liberté s’oppose au péché. Nous vous invitons donc à vous confesser afin de vous décharger de tout ce qui vous empêche de marcher à la suite du Christ. Plus vous vous déchargerez de vos péchés, plus vous serez libres ! Alors n’hésitez plus !

Vous pouvez aussi énoncer et offrir à Dieu toutes les choses qui dans votre vie ont été des obstacles. Mais en même temps, le Carême est un temps pour se rapprocher de Dieu en toute vérité, donc vous pouvez, tel des enfants devant leurs parents, faire un « câlin » à Dieu, le remercier, lui rendre grâce pour tous les cadeaux qu’il vous a fait dans le passé.

Lui ayant ainsi tout dit, vos péchés et votre action de grâce, vous serez ainsi beaucoup plus libres !

 

Libération par la bénédiction - Soeur Claire Gagne

Seigneur Jésus Fils du Dieu vivant, viens me recouvrir de ton Précieux Sang ; viens recouvrir ces lieux et toutes les personnes présentes ici et dans mon cœur.

Au nom de Jésus-Christ, j’interdis à tout esprit maléfique d’attaquer qui que ce soit et quoi que ce soit.

Au nom de Jésus et par la puissance de son Esprit, détruis l’effet de toute parole qu’on aurait pu prononcer contre moi ; je détruis et j’annule l’effet de tout geste, de toute parole et de toute cérémonie pouvant susciter une méchanceté en moi.

Au nom de Jésus, Fils de Marie, je me relève de toute parole, de tout geste, toute cérémonie, capables de provoquer une angoisse, un trouble, une oppression, une maladie et une malédiction quelconque.

Au nom de Jésus, je coupe tous les liens négatifs qui existent entre moi et tous mes ennemis, entre moi et tous mes ancêtres.

Au nom de Jésus de Nazareth, je retourne en Bénédiction à mes ennemis tout le mal qu’on a pu me faire.

 

Esprit de Bénédiction, viens en mon intelligence, mon imagination, dans ma mémoire, mon cerveau et détruis toutes les causes de troubles.

Esprit de Bénédiction, viens en ma volonté et détruis toutes les causes de blocages. Viens dans mon cœur et guéris toutes blessures et fais disparaître tous les sentiments qui ne viennent pas de toi.

Esprit de Bénédiction, viens dans mon corps, dans mes organes internes, mon système nerveux, circulatoire, respiratoire, glandulaire, hormonal, musculaire et osseux.

Vierge Marie, retire de moi tout ce qui ne vient pas de ton Fils Jésus, afin qu’il me purifie totalement. Enveloppe-moi, Marie, de ton manteau maternel et protège-moi ainsi que tous ceux qui sont dans mon cœur.

Dépose de manière définitive l’esprit de Bénédiction en moi, sur ma famille et sur le monde.

Amen.

Prière de la communauté

Acte d'amour du Curé d'Ars

Je vous aime, ô mon Dieu, Et mon seul désir est de vous aimer Jusqu’au dernier soupir de ma vie. Je vous aime, ô Dieu infiniment aimable, et j’aime mieux mourir en vous aimant que de vivre un seul instant sans vous aimer. Je vous aime, ô mon Dieu, et je ne désire le ciel que pour avoir le bonheur de vous aimer parfaitement. Je vous aime, ô mon dieu, Et je n’appréhende l’enfer que parce qu’on y aura jamais La douce consolation de vous aimer. Ô mon Dieu, Si ma langue ne peut dire à tout moment que je vous aime, Du moins, je veux que mon cœur Vous le répète autant de fois que je respire. Ah ! Faîtes-moi la grâce de souffrir en vous aimant, De vous aimer en souffrant, Et d’expirer un jour en vous aimant en sentant que je vous aime. Et plus j’approche de ma fin, Plus je vous conjure d’accroître mon amour et de le perfectionner. Ainsi soit-il.

Merci ! 65 personnes ont prié

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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La vieillesse, temps de vie, temps de Dieu

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