Le pharisien et le publicain

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Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là, à l’adresse de certains qui étaient convaincus d’être justes et qui méprisaient les autres, Jésus dit la parabole que voici : « Deux hommes montèrent au Temple pour prier. L’un était pharisien, et l’autre, publicain (c’est-à-dire un collecteur d’impôts). Le pharisien se tenait debout et priait en lui-même : “Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes – ils sont voleurs, injustes, adultères –, ou encore comme ce publicain. Je jeûne deux fois par semaine et je verse le dixième de tout ce que je gagne.” Le publicain, lui, se tenait à distance et n’osait même pas lever les yeux vers le ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : “Mon Dieu, montre-toi favorable au pécheur que je suis !” Je vous le déclare : quand ce dernier redescendit dans sa maison, c’est lui qui était devenu un homme juste, plutôt que l’autre. Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé. »
(Lc 18, 9-14)

 

Qui s’abaisse sera élevé

On ne saurait imaginer l’amour que Dieu a pour les âmes qui se donnent et s’abandonnent à sa merci, et qui n’ont point de plus grands souhaits que de faire tout ce qu’elles peuvent et pensent lui être agréable, lui laissant celui de tout ce qui les concerne, pour en faire maintenant et dans l’éternité selon son bon plaisir.

En suite de quoi, tous les jours en votre prière du matin, vous confirmerez vos résolutions et unirez votre volonté à celle de Dieu par ces paroles : « Ô très sainte volonté de mon Dieu, j’unis dès maintenant et pour toujours ma volonté à la vôtre, particulièrement en tout ce que je ferai et en tout ce qu’il vous plaira de m’envoyer [en] cette journée, consacrant de nouveau à votre souveraine gloire mon âme, mon esprit, mon corps et toutes mes actions, mes pensées, paroles, œuvres et tout mon être, vous suppliant de toute l’humilité de mon cœur d’accomplir en moi vos éternels desseins, sans me permettre que j’y donne aucun empêchement.

« Vos yeux qui pénètrent les plus intimes replis de mon cœur voient que tout mon désir est d’accomplir cette sainte volonté, mais ils voient aussi ma faiblesse et mon impuissance ; c’est pourquoi je vous conjure, mon Sauveur, de m’octroyer la grâce de l’accomplir parfaitement, afin que, comme un feu de votre céleste amour, je lui sois un sacrifice agréable, qui sans fin vous loue et bénisse, avec la glorieuse Vierge et tous les saints. Amen. »

 

Ste Jeanne de Chantal

Née à Dijon en 1572, Jeanne Frémyot était veuve du baron de Chantal à 29 ans, avec quatre enfants. La rencontre de François de Sales fit d’elle la pierre angulaire de la Visitation dont elle fonda les quarante-deux premiers monastères, jusqu’à sa mort, en 1641.

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Prière de la communauté

Magnificat

Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur ! Il s'est penché sur son humble servante ; désormais, tous les âges me diront bienheureuse. Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom ! Son amour s'étend d'âge en âge sur ceux qui le craignent; Déployant la force de son bras, il disperse les superbes. Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles. Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides. Il relève Israël, son serviteur, il se souvient de son amour, de la promesse faite à nos pères, en faveur d'Abraham et de sa race, à jamais.

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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