Jésus suivi par la multitude

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Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

En ce temps-là, Jésus se retira avec ses disciples près de la mer, et une grande multitude de gens, venus de la Galilée, le suivirent. De Judée, de Jérusalem, d’Idumée, de Transjordanie, et de la région de Tyr et de Sidon vinrent aussi à lui une multitude de gens qui avaient entendu parler de ce qu’il faisait. Il dit à ses disciples de tenir une barque à sa disposition pour que la foule ne l’écrase pas. Car il avait fait beaucoup de guérisons, si bien que tous ceux qui souffraient de quelque mal se précipitaient sur lui pour le toucher. Et lorsque les esprits impurs le voyaient, ils se jetaient à ses pieds et criaient : « Toi, tu es le Fils de Dieu ! » Mais il leur défendait vivement de le faire connaître. (Mc 3, 7-12)

 

L’abandon véritable

Si on eût demandé au doux enfant Jésus, étant porté entre les bras de sa mère, où il allait, n’eût-il pas eu raison de répondre : « Je ne vais pas, c’est ma mère qui va pour moi ? » Et qui lui eût demandé : « Mais au moins n’allez-vous pas avec votre mère ? » n’eût-il pas eu raison de dire : « Non, je ne vais nullement ; ou si je vais là par où ma mère me porte, je n’y vais pas avec elle, ni par mes propres pas, mais j’y vais par les pas de ma mère, par elle et en elle. » Et qui lui eût répliqué : « Mais au moins, ô très cher divin enfant, vous voulez bien vous laisser porter à votre douce mère ? » « Non certes, eût-il pu dire, je ne veux rien de tout cela ; mais comme ma toute bonne mère marche pour moi, aussi elle veut pour moi ; je lui laisse également le soin et d’aller et de vouloir aller pour moi où bon lui semblera ; et comme je ne marche que par ses pas, aussi je ne veux que par son vouloir, sans que je fasse aucun vouloir pour ce qui est d’aller ou de venir ; aussi ne prends-je point garde si elle va vite ou tout bellement, ni si elle va d’un côté ou d’autres ; ni je ne m’enquiers nullement où elle veut aller, me contentant que, comme que ce soit, je sois toujours entre ses bras. »

Théotime, nous devons être comme cela, nous rendant pliables et maniables au bon plaisir divin comme si nous étions de cire, ne nous amusant point à souhaiter et vouloir les choses, mais les laissant vouloir et faire à Dieu pour nous ainsi qu’il lui plaira : jetant en lui toute notre sollicitude, d’autant qu’il a soin de nous, ainsi que dit le saint Apôtre.

 

St François de Sales

Évêque de Genève, exilé à Annecy, François de Sales († 1622) est le fondateur, avec Jeanne-Françoise de Chantal, de l’ordre de la Visitation. Auteur de nombreux écrits, il est le patron des journalistes.

 

Le Baptême du Christ, vitrail, XVIe s., Joigny (France), église Saint-Jean. © Jean-Paul Dumontier / La Collection

Prière de la communauté

Magnificat

Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur ! Il s'est penché sur son humble servante ; désormais, tous les âges me diront bienheureuse. Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom ! Son amour s'étend d'âge en âge sur ceux qui le craignent; Déployant la force de son bras, il disperse les superbes. Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles. Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides. Il relève Israël, son serviteur, il se souvient de son amour, de la promesse faite à nos pères, en faveur d'Abraham et de sa race, à jamais.

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13 commentaires

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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