Jésus chasse un esprit impur
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc
Jésus et ses disciples entrèrent à Capharnaüm. Aussitôt, le jour du sabbat, il se rendit à la synagogue, et là, il enseignait. On était frappé par son enseignement, car il enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme les scribes. Or, il y avait dans leur synagogue un homme tourmenté par un esprit impur, qui se mit à crier : « Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais qui tu es : tu es le Saint de Dieu. » Jésus l’interpella vivement : « Tais-toi ! Sors de cet homme. » L’esprit impur le fit entrer en convulsions, puis, poussant un grand cri, sortit de lui. Ils furent tous frappés de stupeur et se demandaient entre eux : « Qu’est-ce que cela veut dire ? Voilà un enseignement nouveau, donné avec autorité ! Il commande même aux esprits impurs, et ils lui obéissent. » Sa renommée se répandit aussitôt partout, dans toute la région de la Galilée. (Mc 1, 21-28)
N’aie plus peur de la mort
Jésus a révolutionné le sens de la mort. Il l’a fait à travers son enseignement, mais surtout en affrontant lui-même la mort. « En mourant il a détruit la mort », répète la liturgie du temps pascal. « Le Christ a tué la mort qui tuait l’homme, grâce à l’Esprit qui ne pouvait mourir », écrit un Père de l’Église. Le Fils de Dieu a ainsi voulu partager jusqu’au bout notre condition humaine, pour l’ouvrir à nouveau à l’espérance. En dernière analyse, il est né pour pouvoir mourir, et ainsi nous libérer de l’esclavage de la mort. La Lettre aux Hébreux dit : Il fallait que […], au bénéfice de tout homme, il goûtât la mort. Depuis lors, la mort n’est plus la même : elle a été privée, pour ainsi dire, de son « poison ». L’amour de Dieu, agissant en Jésus, a en effet donné un sens nouveau à toute l’existence de l’homme, et a ainsi également transformé sa mort. Si en Jésus Christ la vie humaine signifie passer de ce monde vers le Père (Jn 13, 1), l’heure de la mort est le moment où cela se réalise de manière concrète et définitive. Celui qui s’engage à vivre comme lui est délivré de la peur de la mort, qui ne se présente plus avec la grâce sarcastique d’une ennemie mais, comme écrit saint François dans le Cantique des créatures, avec le visage ami d’une « sœur » pour laquelle on peut même bénir le Seigneur.
Benoît XVI
Benoît XVI a été pape de 2005 à 2013.
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6