Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 12,28b-34.

Image de la publication

En ce temps-là, un scribe s’avança pour demander à Jésus : « Quel est le premier de tous les commandements ? »
Jésus lui fit cette réponse : « Voici le premier : ‘Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur.
Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force.’
Et voici le second : ‘Tu aimeras ton prochain comme toi-même.’ Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là. »
Le scribe reprit : « Fort bien, Maître, tu as dit vrai : Dieu est l’Unique et il n’y en a pas d’autre que lui.
L’aimer de tout son cœur, de toute son intelligence, de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, vaut mieux que toute offrande d’holocaustes et de sacrifices. »
Jésus, voyant qu’il avait fait une remarque judicieuse, lui dit : « Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. » Et personne n’osait plus l’interroger.

Commentaire du lavis par un moine de Fontgombault

Dès le premier regard posé sur cette image, nous voyons le contraste existant entre l’Évangile et la Synagogue, entre l'Ancien et le Nouveau Testament. Jésus se montre jeune, tout simple et direct; son regard est lumineux et joyeux. Sous ses amples vêtements, le scribe semble embarrassé et mal à l'aise; il a un regard gêné, peut-être même sournois si l'on se souvient du texte parallèle de S.Mathieu (cf. Mt 22,35). S'il y a contraste entre les deux Testaments, il n'y a pas opposition et encore moins contradiction. Notre Seigneur  a dit qu'il n'est pas venu pour abolir la Loi, mais pour l'amener à sa perfection(cf. Mt 5,17). C'est si vrai qu'il a répondu à la question du scribe en citant un texte fondamental de l'Ancien Testament (Deutéronome 6,4-5), que celui-ci reprend à son compte comme pour approuver Jésus et se justifier lui-même.

Dans son enseignement, Notre Seigneur revient souvent sur ce précepte de la charité pour en souligner la nécessité et en préciser le contenu. Il s'agit avant tout de l'amour de Dieu et du prochain. Le second commandement ne fait qu'un avec le premier; ils sont indissociables, comme l'affirme saint Jean, 'le disciple que Jésus aimait', comme il se désignait lui-même. Dans sa I ère épître (4,20-21), il écrit: "Si quelqu'un dit: 'J'aime Dieu' et qu'il déteste son frère, c'est un menteur: celui qui n'aime pas son frère, qu'il voit, ne saurait aimer le Dieu qu'il ne voit pas. Oui, voilà le commandement que nous avons reçu de lui: que celui qui aime Dieu aime aussi son frère".

Bien que ce double commandement soit déjà inscrit dans la Loi mosaïque, Jésus a dit qu'il est 'nouveau' (cf. Jn 13,34). Lui-même l'a renouvelé en offrant sa vie sur la Croix pour le salut du monde, mettant en pratique ce qu'il avait dit: "Nul n'a de plus grand amour que celui-ci: donner sa vie pour ses amis"(Jn. 15,13). Si nous mettions notre image en rapport avec cette parole du Seigneur, nous verrions dans le regard du scribe des sentiments de surprise, de gratitude et d'humble acceptation d'une telle nouveauté.

La charité est le secret d'une vie chrétienne authentique et heureuse. Saint Paul enseigne d'elle qu'elle "excuse tout, croit tout, espère tout, supporte tout... Maintenant donc demeurent foi, espérance, charité, ces trois choses, mais la plus grande d'entre elles, c'est la charité... La charité ne passe jamais" (I Co. 13, 7,13 et 8).

Il est dans une hymne grégorienne une parole dont on peut faire une prière pour la paix dans le monde:

                              Flammescat igne caritas, accendat ardor proximos.

             Que s'enflamme la charité, et que ses feux embrasent nos frères.

                                                                                                                                         

                                                                                                             un moine de Fontgombault

Prière de la communauté

Souvenez-vous (saint Bernard)

Souvenez-vous, ô très douce Vierge Marie, qu’on n’a jamais entendu dire qu’aucun de ceux qui ont eu recours à votre sainte protection imploré votre assistance et réclamé votre secours, ait été abandonné. Animé d’une pareille confiance, O Vierge des vierges, ô ma Mère, je viens vers vous et, gémissant sous le poids de mes péchés, je me prosterne à vos pieds. Ô Mère du Verbe incarné, ne méprisez pas mes prières, mais daignez les écouter et les exaucer favorablement. Amen !

Merci ! 26 personnes ont prié

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

loader

Prier l'évangile dominical illustré par un dessin.

Je m'inscris