J’étais malade et vous m’avez visité - Jour 3
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Jour 3 J’étais malade et vous m’avez visité
La question qui pourrait être posée est : le sacrement des malades guéri-t-il ? Trouvons des éléments de réponses et ouvrons notre cœur au sens de la maladie.
« Venez à moi vous qui peinez sous le poids du fardeau et je vous soulagerai » (Mt 11, 28)
LE BUT ET LES EFFETS DU SACREMENT DES MALADES – Cybercuré – www.cybercure.fr
Le sacrement de l’Onction des malades a pour but de conférer une grâce spéciale au chrétien qui éprouve les difficultés inhérentes à l’état de maladie grave ou à la vieillesse. Il est signe de la tendresse de Dieu pour la personne qui souffre.
Le sacrement de l’Onction des malades a comme effet :
- le réconfort, la paix et le courage pour supporter chrétiennement les souffrances de la maladie ou de la vieillesse ;
- le pardon des péchés si le malade n’a pas pu l’obtenir par le sacrement de la Pénitence ;
- le rétablissement de la santé, si cela convient au salut spirituel ;
- la préparation au passage à la vie éternelle.
QUELLE GUERISON ? - Édité par la Conférence des évêques de France – sur https://eglise.catholique.fr/
Guérison intérieure, réconciliation avec soi-même, avec ses proches, avec Dieu, mais aussi parfois guérison physique ou vrai mieux être. Dans l’onction, le Christ manifeste la tendresse du Père pour celui qui souffre en donnant son Esprit, force pour lutter contre le mal.
Alors que la maladie apporte souffrance, inquiétude et peut même entamer le goût de vivre, le sacrement rappelle la dignité de chacun, raffermit la confiance, donne la force de supporter son épreuve et l’assurance qu’il la vit en proximité avec le Christ. Signe de la tendresse de Dieu pour les malades, le sacrement rejaillit sur les proches qui souffrent aussi de l’éloignement provoqué par les hospitalisations, les bouleversements familiaux dus à la maladie… Il pacifie et réconcilie le malade avec lui-même, avec les autres et avec Dieu. L’onction peut être administrée lors d’une célébration dans la paroisse ou avec l’aumônerie de l’hôpital, à domicile ou lors d’un pèlerinage, comme à Lourdes.
Emission de KTO du 13/11/2010 : Le sacrement des malades peut-il guérir ma grand-mère ?
https://www.youtube.com/watch?v=RwaDlcoYI8o
Poser un geste, méditer, prier, offrir
Nous vous proposons simplement à la fin de ce triduum 3 gestes possibles :
- Aller recevoir le sacrement des malades (ou si vous êtes jeune et priez dans cette communauté pour un proche, lui proposer de le recevoir)
- Imposer les mains à vos proches et demander sur eux la bénédiction de Dieu, ses grâces, ses bienfaits, son Esprit pour les guider
- Demander la miséricorde divine en allant vous confesser.
- Dans tous les cas, nous vous invitons à vous questionner sur le réconfort, la force dont vous avez besoin dans votre vie pour avancer à la suite du Christ. Et n’hésitez pas à le lui demander car « Demandez, on vous donnera ; cherchez, vous trouverez ; frappez, on vous ouvrira. En effet, quiconque demande reçoit ; qui cherche trouve ; à qui frappe, on ouvrira. » (Mt 7,7-8) Dieu ne vous abandonnera jamais !
Traces - Adémar de Barros, poète brésilien
J'ai fait un rêve, la nuit de Noël.
Je cheminais sur la plage ;
Côte à côte avec le Seigneur.
Nos pas se dessinaient sur le sable,
Laissant une double empreinte
La mienne et celle du Seigneur.
L'idée me vint, c'était un songe,
Que chacun de nos pas représentait un jour de ma vie.
Je me suis arrêté pour regarder en arrière.
J'ai vu toutes ces traces qui se perdaient au loin.
Mais je remarquai qu'en certains endroits
Au lieu de deux empreintes, Il n'y en avait qu'une.
J'ai revu le film de ma vie.
Ô surprise !
Les lieux à l'empreinte unique
Correspondaient aux jours les plus sombres de mon existence.
Jours d'angoisse ou de mauvais vouloir
Jours d'égoïsme ou de mauvaise humeur
Jours d'épreuve et de doute
Jours intenables
Jours où moi aussi j'avais été intenable.
Alors, me tournant vers le Seigneur, je lui dis :
" N'avais-tu pas promis d'être avec nous tous les jours ?
Pourquoi n'as-tu pas tenu ta promesse ?
Pourquoi m'avoir laissé seul aux pires moments de ma vie ?
Aux jours où j'avais le plus besoin de ta présence ?"
Et le Seigneur m'a répondu :
"Mon ami, les jours où tu ne vois qu'une trace de pas sur le sable,
ce sont les jours ou je te portais dans mes bras".
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6