« Faites asseoir les gens. »
Le Mariage d’Osée et Gomer, enluminure tirée de la Bible historiale (xive s.), Ms 21, fol 102, Pierre le Mangeur (xiie s.), Paris,
Bibliothèque Sainte-Geneviève. © akg-images / Jean-Claude Varga.
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 6, 1-15
En ce temps-là, Jésus passa de l’autre côté de la mer de Galilée, le lac de Tibériade. Une grande foule le suivait, parce qu’elle avait vu les signes qu’il accomplissait sur les malades. Jésus gravit la montagne, et là, il était assis avec ses disciples. Or, la Pâque, la fête des Juifs, était proche. Jésus leva les yeux et vit qu’une foule nombreuse venait à lui. Il dit à Philippe : « Où pourrions-nous acheter du pain pour qu’ils aient à manger ? » Il disait cela pour le mettre à l’épreuve, car il savait bien, lui, ce qu’il allait faire. Philippe lui répondit : « Le salaire de deux cents journées ne suffirait pas pour que chacun reçoive un peu de pain. » Un de ses disciples, André, le frère de Simon-Pierre, lui dit : « Il y a là un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons, mais qu’est-ce que cela pour tant de monde ! » Jésus dit : « Faites asseoir les gens. » Il y avait beaucoup d’herbe à cet endroit. Ils s’assirent donc, au nombre d’environ cinq mille hommes. Alors Jésus prit les pains et, après avoir rendu grâce, il les distribua aux convives ; il leur donna aussi du poisson, autant qu’ils en voulaient. Quand ils eurent mangé à leur faim, il dit à ses disciples : « Rassemblez les morceaux en surplus, pour que rien ne se perde. » Ils les rassemblèrent, et ils remplirent douze paniers avec les morceaux des cinq pains d’orge, restés en surplus pour ceux qui prenaient cette nourriture. À la vue du signe que Jésus avait accompli, les gens disaient : « C’est vraiment lui le Prophète annoncé, celui qui vient dans le monde. » Mais Jésus savait qu’ils allaient l’enlever pour faire de lui leur roi ; alors de nouveau il se retira dans la montagne, lui seul.
Jésus regarde son Père
Jésus regarde son Père, il fait passer cette haute pensée et son amour dans les pains et les poissons qu’il tient en main… et il distribue le tout. Les assistants ne voient que le don matériel et les circonstances extraordinaires qui l’accompagnent. Le divin Fils au nom de tous fait le rattachement qui s’impose et qu’il reprendra sans cesse au long des jours de sa vie publique et de sa vie mystique dans les siècles, et de sa vie céleste pendant toute l’éternité.
Augustin Guillerand, o.car.
Pour prier chaque jour avec MAGNIFICAT et vous abonner cliquez ici
Pour recevoir un exemplaire gratuit cliquez ici
Merci ! 166 personnes ont prié
10 commentaires
Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6